La pluie porte chance...ou pas

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⚠️(TW: violence présente durant ce chapitre)⚠️

Je marchais tranquillement pour rentrer chez moi, j'avais vraiment hâte d'y être, de pouvoir me poser sur mon magnifique canapé, de pouvoir mang-

-«  ATTENTION!! », cria un jeune homme.

Ne comprenant pas qui parlait, je me retournais, paniquée, et je vis un garçon roulant sur son skate, mais tellement rapidement que je n'ai pas pu anticiper, et nous sommes maintenant deux au sol.

Tient, ça me rappelle vaguement quelque chose ça...

Aa-Aah... », gémissait de douleur le garçon.

OMO!! YAH, GWENCHANAYO(ça va ) ??!! », m'inquiétais je.

Il ne répondit pas, et regarda sa planche de skate à la place. Je la regardais donc à mon tour et..oh non...

YAH, TU NE SAIS PAS REGARDER DEVANT TOI?!! SI TU AURAIS RÉAGIS AU LIEU DE RESTER DEBOUT TEL UN PIQUET À ME CONTEMPLER, TU NE SERAIS PAS BLESSÉE ET MOI NON PLUS!! ET MA PLANCHE NE SERAIT PAS CASSÉE NON PLUS!!! », me criait-il.

Il avait crier si fort, si fort, si fort...

FLASHBACK D'IL Y A 4 ANS

Je peux enfin rentrer chez moi, après une dure et longue journée de collège à parler de la politique coréenne, ça intéresse qui sérieux? En tout cas je ne fais en aucun cas partie des gens intéressés par ce genre de choses.

Après une longue marche et un bus à prendre, j'étais enfin arrivée devant chez moi, mais je vus quelque chose d'étrange: une voiture n'appartenant ni à mon père, et encore moins à ma mère, car cette dernière n'avait même pas son permis.

J'entrais donc discrètement, et plus j'avançais dans la maison, plus j'avais une boule au ventre et un très mauvais pressentiment.

Mes doutes se confirmèrent puisque en entrant dans la cuisine, ce que je pus voir me glaça le sang: mon père qui embrassait à pleine bouche une femme qui n'était clairement pas ma mère.

Mon estomac se noua davantage, et je lâchais mon sac à dos dans un bruit sourd, ce qui fit retourner les deux adultes vers moi.

M-ma puce... t-tu a finis plutôt?... », me demandait mon père, reboutonnant par la même occasion sa chemise à carreaux.

Voyant que je ne réagissais ni ne répondais, il s'approcha davantage, ce qui me fit reculer d'un bond.

N'OSE.MÊME.PAS.ME.TOUCHER!!! »,je lui criais, au bord des larmes.

Pendant ce temps, la femme avec qui mon père avait fait ses affaires s'éclipsait discrètement hors de chez nous, pour mon plus grand bonheur.

Ce-c'est pas ce que tu crois, j-je..je te jure... »,essaya-t-il de me faire avaler, croyant que parce que je n'avais que 12 ans, je n'étais pas assez intelligente pour distinguer le vrai du faux.

ARRÊTE DE MENTIR ET ASSUME LE!! TU A TROMPÉ MAMAN, ET PAS QU'UNE FOIS, J'EN SUIS SÛRE!!! »,lui criais-je, pendant que les larmes coulaient à flots.

Puis je repris:

JE VAIS TOUT LUI DIRE, ET TOI TU QUITTERAS CETTE MAISON!! ESPÈCE D'ENFOIR- »

Clac.

C'est le bruit que ma joue avait fait après m'être pris une gifle monumentale par ce monstre qui me servait de géniteur.

Il m'attrapait ensuite par les cheveux, les tiraient d'une force inexplicable puis me jetait au sol, tel un vulgaire déchet que l'on jetterais à la poubelle.

Puis, il me reprit par les cheveux, avant de me crier le plus fort possible:

ESPÈCE DE SALE GARCE!! COMMENT OSES-TU PARLER AINSI À TON PÈRE ?!! TU VA FERMER TA PUTAIN DE GUEULE ET NE RIEN DIRE À PERSONNE, MÊME PAS À TA MÈRE SINON, C'EST LE CIMETIÈRE QUE TU RENCONTRERAS PROCHAINEMENT, ET DE LA PLUS ATROCE FAÇON!! ALORS MAINTENANT TU MONTE DANS TA CHAMBRE, TU ATTENDS BIEN SAGEMENT LE RETOUR DE TON FRÈRE, TA SŒUR ET TA MÈRE, SANS OUBLIER DE FERMER TA PUTAIN DE GUEULE!!! ».

Et sur ces mots, il me mit la plus grosse gifle de toute mon existence, avant de me jeter dans l'escalier pour m'inciter à monter dans ma chambre.

Et quand il me jeta dans l'escalier, je tomba la tête la première, avant de violemment taper ma tempe sur une marche d'escalier, sous le regard blasé de mon père, qui, visiblement, se fichait de savoir si j'avais mal ou non.

Devant moi ne se tenait plus mon père, mais désormais se tenait un monstre.

FIN DU FLASHBACK

Ouh ouhhhh, allo la terre, tu m'entends?? », me demandait un peu plus calmement le garçon, que j'avais oublier en me remémorant ce moment traumatisant de ma vie. Il avait l'air inquiet de me voir ainsi, sans réaction.

Je le regardais apeurée, avant qu'il ne me dise:

Eh..? Tu es sûre que tu vas bien..? », me demandait-il, inquiet.

Il reprit ensuite:

T-tu...pleures...? »

Après avoir entendu ces mots, je touchai donc mes joues, et je pus en retirer un liquide, qui n'était visiblement autre que les larmes que j'avais laissées couler plus tôt.

J-je... », avais-je donc essayé de formuler une phrase, mais en vain, beaucoup trop traumatisée par les souvenirs qui se ressassaient sans cesse dans ma mémoire.

Sur ces mots, je me levais le plus précipitamment possible, et me mis à courir de toutes mes forces jusque chez moi.

Sur le chemin, j'avais, pour mon plus grand malheur, trébucher sur un caillou, et étais tombée sur le sol avant de m'écorcher le genoux.
Je pleurais à présent, de mon malheur, de ma colère envers mon père, de tout.
Je rentrais donc chez moi, tout en boitant.

Ma mère était déjà rentrée, elle essaya de me parler ou de me saluer, et remarquant que je n'étais pas du tout bien, elle se questionna sur ce que je pouvais bien avoir.

Pendant ce temps, je montais précipitamment dans ma chambre, et arrivée dans celle-ci, je me jeta sur mon lit et pleura durant la plus grande partie de la soirée, avant de m'endormir, en portant toujours mon uniforme.

PDV MIN-HO

Je marchais tranquillement jusque chez moi, j'avais juste une seule envie: rentrer et me poser devant Netflix avec un bol rempli à rebord de popcorn.

En marchant, j'entendis soudainement une voix familière, pour mon plus grand bonheur. Notez l'ironie bien évidement.

Aishhh... qu'est-ce qu'il fout la lui? Manquait plus que ça... »,pensais je, je crois que je n'étais vraiment pas au bout de mes surprises.

Je pus ensuite apercevoir au loin In-Soon qui courait vers je ne sais où, sûrement chez elle. Elle avait le genou droit en sang , elle boitait et elle...pleurait ?

Je voulus donc aller voir ce qu'elle avait, car certes, même si elle ne s'était pas excusée ce matin, elle avait besoin d'aide, et j'ai quand même un cœur voyons.

Mais étant trop dans mes pensées, je la perdus de vue.

Zut... bon, ce n'est rien, après tout je n'aurais cas aller la voir au lycée demain et lui parler de ce que je venais de voir. », pensais je.

Enfin bref, après un long chemin à réfléchir à comment j'allais pouvoir me blairer cet enfoiré de Dae-Hyun et à comment j'allais pouvoir parler à In-Soon demain, je rentrais enfin chez moi, puis fit ce dont je rêvais depuis le début de la journée: je m'installa donc devant Netflix, après avoir préparer tout un tas de pop-corns.

Cette soirée s'annonçait super bien.

Ennemies or lovers ?Où les histoires vivent. Découvrez maintenant