Chapitre 10

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« 𝐋𝐞 𝐜𝐨𝐪𝐮𝐞𝐥𝐢𝐜𝐨𝐭, 𝐜'𝐞𝐬𝐭 𝐚𝐮𝐬𝐬𝐢 𝐥𝐞 𝐬𝐲𝐦𝐛𝐨𝐥𝐞 𝐝𝐞 𝐧𝐨𝐭𝐫𝐞 𝐟𝐚𝐦𝐢𝐥𝐥𝐞 »

— Bien, que se passe-t-il? Demanda Alain Rousseau pour mettre fin au silence qui était installé depuis plusieurs longues minutes.

— Rien, dit Olivier en enfonçant  sa fourchette dans un morceau de pomme de terre.

La famille était réuni pour le souper, qui se trouvait être un repas sous tension.

— Alors pourquoi ne dites-vous rien?

— Parce qu'on a pas envie, dit Emma, sans chercher à cacher l'amertume dans sa voix.

— Tu changes de ton, jeune fille! S'emportant le doyen Rousseau.

— Pourquoi? Demanda innocemment la blonde, dont le seul but était dorénavant d'énerver son père.

 Emma, commença Olivier ne souhaitant pas que sa soeur se fasse punir, arrêtes ça...

— Pourquoi je devrai arrêter?! Il nous cache quelque chose! IL NOUS MENT, BON SANG!

— EMMA, ÇA SUFFIT! S'énerva le père des jumeaux.

— NON! S'impatienta la blonde.

— Olivier, va enfermer ta soeur dans sa chambre, déclara Rousseau en tendant une clé à son fils.

Dû à la surprise, ce dernier, qui était en train de boire de l'eau, recracha sa boisson dans son plat, inondant ses pommes de terre, ses champignons et son poulet.

— Qu... Quoi? Parvint-il à articuler.

— Enfermer? Murmura Emma.

— TOUT DE SUITE! Hurla le patriarche en balançant son assiette par terre.

— Papa, commença Olivier presque à voix basse, est-ce que t'as bu?

Le brun n'obtint aucune réponse.

— Viens, Emma, souffla-t-il, ne souhaitant pas rester dans la même pièce que son père -potentiellement saoul-.

Les jumeaux se levèrent puis avancèrent de quelques pas afin de quitter la pièce.

— Je n'ai plus touché une bouteille d'alcool depuis près de de deux mois, répondit finalement Alain.

— C'est sûr, dit la pianiste froidement, maintenant ta nouvelle addiction c'est les armes à feu.

Le doyen releva la tête, surpris de l'aveu de sa fille.

— Je l'ai trouvé, continua la blonde, plus sereine et calme. Le pistolet que tu gardais au garage.

— Oh! Fût la seule chose que le professeur parvint à dire.

— T'allais en faire quoi? Demanda finalement Olivier. Ça fais longtemps que tu l'avais?

Le professeur souffla.

— Votre mère ne voulait pas que je vous en parle si tôt, avoua-t-il.

— Parce qu'elle était au courant de ça? S'étonna le pâtissier.

— Bien sûr que oui! Cela ne fait que quelque mois qu'elle est partit, mais elle avait déjà conscience de votre puissance. Encore aujourd'hui, cette puissance ne cesse d'évoluer.

[2] Pour l'éternité • CondamnationOù les histoires vivent. Découvrez maintenant