Chapitre 11

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« 𝐓𝐮 𝐟𝐫𝐚𝐩𝐩𝐞𝐬 𝐟𝐨𝐫𝐭 »

— On fait quoi, maintenant? Demanda Emma en regardant la porte de leur maison que Alain Rousseau avait fermé, enfermant ses enfants -qu'il avait renié- dehors.

— Euh... Commença Olivier. On... On va aller voir le docteur Cullen, comme on voulait le faire à l'origine.

— Mais on va lui dire quoi? Maintenant, on a la confirmation que lui et les autres sont des vampires.

— La vérité: Que papa nous a chargé de tuer sa famille mais que nous ne voulons pas le faire. Et après... On ira chez Augustin, il acceptera peut-être de nous accueillir pour cette nuit.

— D'accord, répondit la blonde essayant de se rappeler qui était Augustin.

Les deux adolescents prirent leur vélo et partirent en direction de l'hôpital. Ils arrivèrent en moins de dix minutes. Après avoir attaché leur moyen de déplacement à une barrière, ils rentrèrent dans l'accueil de l'hôpital.

— On voudrait voir le docteur Cullen, dit Olivier à la secrétaire.

— Il n'est pas disponible pour le moment, dit cette dernière sans lever les yeux de son téléphone. Au revoir.

Les deux se regardèrent puis sortirent de l'établissement.

— Elle est malpolie, fit Emma.

— On ne peut pas rester là à rien faire, expliqua la pâtissier, ignorant la remarque de sa soeur. Les Cullen s'en vont demain, on doit absolument leur dire ce que papa veut faire!

La blonde regarda rapidement le service des urgences, puis se retourna vers son frère.

— J'suis désolée, dit-elle avant de mettre un violent coup de poing à son frère.

— AÏE! Fit ce dernier, une forte douleur apparaissant sur le côté droit de son nez, qui avait fait un gros bruit lors de l'impact. Pourquoi t'as fais ça?! Tu frappes super fort, en plus!

— C'est faux! Je frappe pas fort du tout! Cria presque Emma. Et excuse-moi, s'empressa-t-elle d'ajouter en attrapant la main de son frère puis d'emmener ce dernier vers une autre porte. Mais j'ai eu une idée géniale!

Les enfants Rousseau franchirent les portes des urgences, puis la blonde s'approcha du comptoir.

— Mon frère a reçu un coup de poing, expliqua-t-elle, et il a mal au nez.

— D'accord, dit l'homme qui se tenait derrière le comptoir en notant les informations sur l'ordinateur. Quel âge a-t-il? Demanda-t-il an jetant un coup d'œil à Olivier, dont le nez commencer à saignait abondamment.

— Seize ans.

— Je veux bien l'enregistrer, commença le secrétaire, mais pour sortir, il faudra qu'un tuteur légal vienne signer le papier de sortie.

J'avais oublié ça, se dit la blonde.

— Euh... Oui...? Dit-elle en préparant un plan pour quitter l'hôpital sans avoir à signer le fameux papier.

— Bien. Vous avez une carte vitale?

Après avoir enregistré Olivier, les deux jumeaux patientèrent pendant plus d'une heure en salle d'attente avant que le pâtissier aille passer une radio. Ils étaient maintenant installés dans un box d'attente.

— T'étais pas obligée de faire ça, tu sais? Dit finalement le brun.

— Bah si. Tu voulais qu'on fasse comment?

[2] Pour l'éternité • CondamnationOù les histoires vivent. Découvrez maintenant