"Toute ma vie j'ai eu l'impression d'attendre quelqu'un, quelqu'un capable de me soutenir et de me suivre qu'importe les épreuves. Mon âme savait avant même que je te connaisse que c'est toi que j'attendais. Pourtant, tout nous opposait mais le destin savait qu'avec toi tout était possible." Jason
Lui & elle,
La sonnerie du dernier cours de la matinée se fit entendre. Jason se leva de sa chaise et rangea ses affaires. Il ignora les regards curieux de ses camarades. Le blond sortit dans les couloirs où une foule se dirigeait vers la cafétéria. Un frisson remonta le long de la colonne vertébrale de Jason.
Il ne se sentait pas bien, il avait l'impression d'être en danger. Comme si il était observé. Le brou-ha autour de lui ne l'aidait pas à se concentrer. Jason était persuadé de ne pas être paranoïaque, cette sensation venait de ses tripes. Le blond avait de plus en plus de mal à respirer. Ses idées se mélangeaient et le décor autour de lui se brouillait. Il était en train de faire une crise de panique.
Jason posa sa main sur un mur et se dirigea à l'opposé de la foule. Il avait besoin d'air, il devait sortir. Il longea le mur en s'appuyant dessus, ses jambes lui semblaient faites de coton. Jason avait l'impression de s'écrouler à tout moment.Une main se posa sur son épaule. Jason voyait à peine la personne, il devina avec peine une chevelure blonde. Cette personne semblait lui parler mais ses oreilles bourdonnaient. Il se laissa glisser contre le mur essayant par tous les moyens de se calmer.
"Appelle Gaïa..." parvint-il à entendre
Jason se concentra sur Louise accroupie à sa hauteur. Il n'arrivait pas à respirer correctement.
"Calme-toi Jason, personne ne va te faire de mal. On est là." tenta de le rassurer la louve
Il n'était pas dans la cave, il était conscient d'être au lycée. Enfaite, il avait l'impression que ses sens étaient décuplés. Ils étaient en danger mais Jason était incapable d'expliquer pourquoi. Il essayait de se concentrer sur Louise, il essayait d'imiter sa respiration. Le blond n'y parvenait pas. Il ne sut combien de temps, il resta là assit contre le mur. Le couloir était bien vide quand une chevelure rousse apparu dans son champ de vision. Gaïa était là.
L'Alpha avait quitté précipitamment son bureau quand elle avait reçu l'appel de Dylan. Elle savait qu'elle aurait dû insister pour qu'il reste à la maison mais le blond avait eut l'air tellement sûr de lui. Il avait pourtant fait des progrès, ayant de moins en moins de réactions violentes quand on arrivait par surprise alors que s'était-il passé ? Pourquoi avait-il une telle réaction ?
Pour le moment, Gaïa devait réussir à le calmer. L'Alpha posa ses deux mains sur les joues de Jason, plantant son regard rouge dans les yeux du blond. Peu importe si quelqu'un pouvait la voir. La louve ne pouvait pas retenir Hell."Je suis là. Il ne t'arrivera rien, je te le jure." lança doucement l'Alpha
Mais ça ne le calmait pas, elle devait trouver une distraction. Gaïa fit la première chose qui lui vint en tête, doucement elle posa ses lèvres sur celle de Jason.
L'effet fut immédiat, la respiration de Jason se fit plus lente tandis qu'il observait Gaïa avec des yeux ronds. Il ne savait pas quoi dire. Il en oublia même la raison de sa crise. La rousse s'éloigna le laissant reprendre sa respiration. L'Alpha se releva en tendant sa main au blond."Viens, on rentre." annonça-t-elle
Jason se releva avec l'aide de la louve et partit en la suivant vers la sortie. Il fit un signe de remerciement à Louise puis quitta le bâtiment. Il ne savait pas quoi dire, il rentra sans une parole dans la voiture.
Gaïa était tout aussi perdue. Pourquoi avait-elle fait ça ? Elle avait trouvé ce moyen comme le plus rapide mais elle aurait pu trouver autre chose.
"Jason... Je..." commença la rousse
"Merci. Tu es encore venue m'aider." la coupa le blond
Il ne voulait pas réfléchir. Jason ne voulait pas que tout devienne bizarre entre eux, il voulait juste se laisser porter.
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Vague a l'âme (Terminée)
FantasíaRéécriture de « Lui et l'Alpha femelle » Il n'était qu'un adolescent paumé, tombé dans la violence pour se sentir exister, allant presque jusqu'à bafouer ses principes. Il ne pensait pas pouvoir être heureux, mais la vérité soulage les cœurs et l'am...