四章

427 49 88
                                    



⎡                                                                        ⎤

Ⓕ Ⓘ Ⓡ Ⓢ Ⓣ      Ⓚ Ⓘ Ⓢ Ⓢ

⎣                                                                        ⎦

𝚙𝚊𝚛𝚝𝚒𝚎 𝟸



21 juin

— Eh Rin', demande Osamu en chuchotant

— Toi aussi 'Samu, répond Rintarō sur le même ton

— Ouais, c'est louche. 

     Osamu et Rintarō étaient assis dans le canapé du camping-car, s'intéressant faussement à la télévision. En réalité, ils fixaient Atsumu et Kiyoomi, installés dehors, sur la terrasse. Ou plus précisément, les marques qu'avait Kiyoomi dans son cou. 

— Ils l'ont peut-être fait hier au parc d'attraction, suggéra Rintarō, tout en prenant des photos pour être sûr d'avoir des preuves plus tard. 

— Je pense pas sinon 'Tsumu m'aurait sauté dessus pour me dire qu'il avait enfin réussi à la pécho. 

— Sauf si justement c'est Kiyoomi qui lui a demandé de garder le secret . . . 

     Les deux étaient en profonde réflexion, mais malheureusement pour eux, l'un pensait plus à la bouffe et l'autre à ses appareils photos . . . Un long silence prend place que Rintarō brise avec hésitation. 

— 'Samu, demain on arrive dans une grande ville, tu sais . . . 

— Et ? 

— Je me disais qu'on pouvait aller en boite ? 

Le visage d'Osamu se fit radieux. 

— Waaa trop bonne idée ! Comme ça 'Tsumu réussira peut-être à pécho Omi !

Rintarō détourna le regard vers les étoiles qui, d'un coup, devinrent très intéressantes. 

— T'as pas compris 'Samu . . . juste tous les deux. 

     Soudain le visage d'Osamu changea d'expression. Il devint . . . malicieux ? Un peu comme le capitaine de Nekoma ou le middle blocker de Karasuno . . . 

— Alors Ri-n-ta-rō ? C'est un da-te que tu me proposes, demanda-t-il en détachant les syllabes. 

— Hmmm, ouais. 

Osamu prit le menton de Rintarō et le tourna vers lui. Il s'approcha tout doucement. 

— Ahhh Rin', on s'intéresse à moi ? 

Rintarō en perdit tous ses moyens. Mais le pire était à venir . . . 

     Osamu prit le châtain par le hanches, approcha sa bouche de son cou, si près que Rintarō pouvait sentir son souffle chaud. 

Tout à coup, le gris posa ses lèvres sur la chair et commença à la malmener. 

Rintaro rougissait un vue d'oeil, crispé sur le canapé de cuir. 

Le bougre, il s'y prenait lentement. 

Quand Osamu le lâcha enfin, il laissa dans le cou du châtain un très belle marque. 

Une marque d'appartenance. 

Et, au creux de son oreille, il lui murmure. 

— Comme ça, les gens en boîte verront que tu es à moi, babe ~ 

After the rainbow {OSASUNA•SAKUATSU}Où les histoires vivent. Découvrez maintenant