24 juillet 1940 zone libre | Mattieu
Nous sommes le 24 juillet 1940, nous partons pour Paris moi et mes camarades ! Après avoir aidé la section pour laquelle j'ai dû retourner à la guerre, on rentre tous à Paris pour rejoindre nos vie respectives une fois la capitale gagnée. A vrai dire, je suis heureux de revenir sur les lignes de front, même si la femme me servant d'épouse n'était pas aussi heureuse que moi quand je lui parle du front, des Allemands que j'ai pus massacrer, quelle fierté ! De toute manière, elle ne pourra jamais comprendre car elle reste enfermée dans sa maison avec sa famille, pathétique.
Il allait bientôt être treize heures, et putain qu'on a faim ! Nous sommes seulement à quelques mètres d'un village, il doit sûrement il y avoir un café dans lequel on pourrait se poser ? Surtout que ce village et sur notre trajet ! En effet, une fois rentré en zone non libre, je pars à Paris jusqu'à Août, le 14 août même, alors comme dire que j'ai hâte ! Tellement hâte de retrouver la femme que j'aime réellement.
Une fois arrivé devant le village, nous remarquons une drôle d'agitation se fait ressentir, sûrement une communion, un mariage ou quelque chose du genre, c'est courant en temps de guerre. Ouf, le mariage, son mariage, une horreur. J'ai vraiment épousée une croyante de merde qui ne pouvait pas se contenter d'un rapprochement sans rien ? Bientôt cinq ans que je suis bloqué avec ça, vivement Paris pour la retrouver. Sérieusement, cette pauvre fille beaucoup trop pathétique pouvait pas rester à sa place de femme de campagne ? Enfin bon, c'est bientôt fini.
Plus nous nous approchons, plus une certaine tension devient de plus en plus palpable.
J'espère que ce sont des Allemands, comme une envie de leur casser la gueule à ces enfoirés, un peu d'action et de sang dans une guerre devenue morose n'est pas trop demandé.
Arrivé au porte du village, cinq de nos camarades refusent catégoriquement de rentrer dans le village tant la pression était forte. Il se passait vraiment quelque chose de bizarre, ce n'était pas du tout la sorte d'agitation qu'il y a pendant un mariage.
A part si le marié veut démembrer la femme de sa vie pour la mort bla bla bla, mensonge.
Nos camarades qui n'ont pas voulus rentrer reste devant l'entrée, et moi Serge et Alfred rentrons. Vraiment des flipettes à ne pas vouloir rentrer, si on tombe sur des Allemands ils vont nous faire quoi ? Nous tirer dessus ? Nous aussi on est armés, donc on ne risque absolument rien.
Quoi que, je vais quand même éviter de les rabaisser car c'est quand même grâce à eux que j'ai pus quitter cette pauvre maison de campagne totalement délabrée et que je vais pouvoir partir à Paris !
Une fois rentré, personne, vide. Il y avait toujours cette ambiance anxieuse, mais personne ? Alors d'où vient se ressenti ?
Plus on s'enfonce à l'intérieur, plus on perçoit des véhicules allemands, puis des Bosch armés de mitrailleuses sortant de force les habitants de leur maison. Ils sont très calme, ça doit sûrement être une requis' ou quelque chose dans le genre.
Moi et les deux camarades qui m'accompagne décidons de faire demi-tour, ces abrutis d'Allemands n'avaient pas remarqués notre présence, alors on va partir, ils vont rien remarqués, et on prévient le chef comme ça on leur casse la gueule.
On fait demi-tour en marchant dans une assurance et un calme, le même calme que les Allemands ont pour persécuter ces pauvres civils. Je ne vais pas les plaindre, ils ont cas se laisser faire, et puis, c'est les premier à rabaisser les soldats, alors allez-y, faites vous massacrer comme nos camarades le sont. Pendant que l'on marche et que nous sommes à moins d'un mètre, un Allemand hurle derrière nous :
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LA VEUVE [ABANDONNÉE]
Romance- Tu sais très bien qu'on ne devrait pas faire ça Jeanne. - J'en ai rien à foutre - Mais je suis Allemand... - Ferme la et embrasse moi Ector. TW !!!!!