Emprise

IV

TW: SCÈNES VIOLENTES/VIOL/TORTURES PHYSIQUES. CHAPITRE ESSENTIEL POUR COMPRENDRE LE RESTE.

Porto Fino
9 Janvier 2022

Je le sentais, c'était la fin. Il était dans une rage noir comme je ne l'avais jamais vu. Je ne savais même pas d'où venait ce bout de papier, mais j'imagine que ça lui importe peu.
Il continua à me serrer tellement fort le cou que je fini par voir flou.

-Crois moi, pour ton bien, il vaudrait mieux que tu meurs maintenant. La suite ne va pas te plaire.
À te risques et périls Amor Mio...

Je me réveillais avec un mal de tête affreux, j'étais dans les vapes.
Pourquoi j'ai si mal au cou? Et aux poignets?
Tout me revient peu à peu, je n'avais pas encore ouvert les yeux, mais je sentis que mes poignets étaient hissé au dessus de ma tête.
Mais où est-ce que je suis?
J'ai froid, je sens du courant d'air.
Je fini par ouvrir les yeux, et ce que je voyais me pétrifia sur place. J'étais dans une cave, menotté par une chaîne qui était attachée au plafond, je ne sentais plus mes épaules.
Mais surtout j'étais nue.

-La belle au bois dormant est réveillée, je commençais à m'impatienté.
-Qu'est-ce que tu fais putain? Qu'est-ce qu'il te prends!
-Tu m'as désobéit, et tu sais à quel point j'ai horreur de ça. Et en plus tu m'as ridiculisé, tout le monde me connaît la bas. Et toi tu as osé flirter sur mon territoire??

Il s'avança vers moi, doucement, tel un prédateur.
Un lion qui voulait faire durer le plaisir avec sa proie.
Mais je ne suis pas une proie.
Il se rapprocha, et j'attendais la dernière seconde pour abattre mon genou dans son entre jambe.
Il se recula et son visage se déforma de douleur.
J'y avais mis toutes mes forces.
Et je me rendais seulement compte que je l'avais encore plus énervé, alors que j'étais sans défense.

-Putain salope! Tu sais ce que tu viens de provoquer? Ta mort, lente et douloureuse. Je comptais te tuer cette nuit, mais finalement tu ne rendras l'âme qu'au lever du jour. En attendant, on va s'amuser un peu...

Il se rapprocha à nouveau de moi, et me planta un couteau dans la cuisse droite, puis la gauche.

-Comme ça tu évitera de bouger.
-Vas-y donnes tout ce que tu as Milo. C'est facile lorsque je suis attachée, essaye de me détacher qu'on voit ce que ça donne.

J'ai crachée ça avec tellement de haine que j'ai failli y croire.
La blague.
Mes bras c'est des mikados.
La seule façon de pouvoir le mettre à terre c'est touché ses couilles.
Mais c'est déjà fait, et il est toujours là.
Il pouffa de rire, et moi aussi.
Intérieurement.
Il me frappa une première fois à la mâchoire.
Je sentais mes dents s'enfoncer dans ma joue, puis le goût âcre dans ma bouche.
Je devais devenir folle, puisque je me mis à rire. Le sang sur mes cuisses, dans ma bouche, c'était un cauchemar.
Mes nerfs lâchaient.
Pourtant je savais qu'il était capable d'aller plus loin.
Qu'il irait plus loin.
Comme s'il m'avait entendue, il se mit à déboutonner son pantalon en avançant derrière moi cette fois ci.
Mon cœur se comprima dans ma poitrine.

-J'imagine que on ne t'a jamais pris par là encore? Me dit-il tout en caressant mes fesses.
-Je serais donc le premier, et le dernier...

Sur ses mots, il enfonça un doigt dans mon orifice. Je ne voulais pas lui donner le plaisir d'hurler, mais là douleur eu raison de moi.
Il laissa son doigt en place, et commença à me mordre le cou.
Il se prends pour un vampire le mec.
La chaîne étant un peu grondé je baissa mon bras à sa hauteur et lui mit un coup de coude.
Je ne sais pas où.
Il revenait devant moi en riant, le nez en sang.