Toi et Moi ~ Assoiffés D'amour

~ Chapitre seize ~

Devuélveme El corazón ...... Sebastían Yatra.

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Après lui avoir passé un manteau, ils sortirent de l'appartement, une fois mit le contact, il démarra la voiture, Rosa déposa sa tête contre la vitre et regardait le ciel étoilé... Elle se mit donc à les compter, et lorsqu'elle se troubla elle recommença encore une nouvelle fois... C'était ce qu'elle faisait étant petite, elle savait que c'était impossible voire quasi-impossible de compter les étoiles dans le ciel, mais cela ne la pas empêcher de toujours les compter pour simplement faire passer le temps... Le temps qu'elle passait seule enfermée dans sa chambre en espérant le retour de son père, en comptant un certain nombre d'étoiles, Rosa pensait qu'il apparaîtrait au seuil de la porte comme il avait habitude de faire... Mais hélas tout fut en vain, elle n'arrivait pas à compter plus de quinze et son père n'était jamais rentré, jusqu'à ce que le sommeil l'emporta et que ses soucis furent un instant derrière elle.

Arriva à destination, il se stationnait devant la grille, il se pencha vers elle et la contempla un instant, les ampoules des lampadaires l'aida à mieux voir son visage, elle s'était assoupi au cours de la route, et sa tête se tournait vers Dave, qui, lui n'avait pas du mal à contempler chaque centimètre de son visage, elle était calme et paisible. Dave la secouait doucement pour la réveiller, à un moment donné fallait qu'il fasse ça, de toute façon il n'allait pas rester là et la regarder dormir éternellement... Lorsqu'elle se réveilla, leurs visages étaient si prêt que Rosa sentit le souffle de Dave sur sa joue, cela la mit un peu mal à l'aise qu'elle recula trop vite et heurta sa tête à la vitre.

— Aïe, dit-elle en se massant l'arrière de son crâne.

— Tout va bien ?

— Oui... Oui, ça va, balbutia-t-elle, t'inquiète pas.

— De ne pas m'inquiéter ? Parfois tu agis comme une gamine.

— Tu fais allusion à hier soir ?

— Je m'inquiète vraiment pour toi.

— Je... Commença-t-elle, je te promet de ne plus toucher à l'alcool, si ça peut te rassurer. Et je ne compte vraiment... Vraiment pas y toucher.

— Peut-être cela te servirait-il de leçon...

Il eut un moment de silence, Rosa admirait ses ongles comme si c'était la première fois de sa vie qu'elle les voyait... Peut-être parce qu'elle ressentait trop le regard brûlant de Dave, qui lui, l'observait sans la quitter une seule seconde des yeux.

— Euhm... Merci pour tout Dave, fit-elle en essayant d'oublier son regard.

— Promet moi une chose Rosa.

— Quoi ?

— De prendre soin de toi, je remarque que tu t'acharnes toujours dans ton travail...

— J'ai pas des cernes, se défendit-elle.

— Mais je vois bien dans tes yeux que tout ne va pas exactement bien, et par pitié s'il te plaît, si tu veux t'amuser, c'est pas en te saoulant.

Rosa rit à sa remarque, et Dave sourit en l'observant, elle ressemblait à la Rosa d'autrefois, dont il passait ses journées ensemble, la voir joyeuse comme ça, lui rappelait des souvenirs et des questions se mirent à se bousculer dans sa tête, mais n'osa pas lui demander quoi que ce soit, d'ailleurs ça la mettait toujours dans l'embarras lorsqu'il lui posait des questions. Leurs regards se rencontrèrent et Rosa ne comprenait pas pourquoi son cœur n'arrêtait pas de battre aussi fort ? Peut-être parce qu'ils étaient en train de faire des adieux ? La dernière fois ce n'était pas aussi intense, et son cœur ne battait pas la chamade à l'idée de ne plus peut-être revoir Dave, mais Rosa était convaincue que ce cher destin finirait par croiser leur route de nouveau, Comme il avait le don de faire.

— Parce qu'il se pourrait que je ne sois pas au bon moment et au bon endroit pour te sauver.

— Je ne suis pas une princesse en détresse.

— Il te reste à prouver ça.

— J'ai... Je te promet de prendre soin de moi. Je dois maintenant y aller.

— Ouais.

— Passe une bonne soirée Dave.

— Bonne soirée ma douce.

Elle ne savait pas par quel sortilège, elle était à l'intérieur de la maison, mais une fois qu'elle ait descendu de la voiture, elle voulait s'éloigner loin de lui pour enfin reprendre ses esprits et pour que les battements de son cœur cessaient une bonne fois pour toute.

— Rosa c'est toi ? Tu es rentré ? Entendit-elle.

Le bruit du moteur parvient jusqu'à ses oreilles et lorsqu'elle ne l'entendit plus, Rosa en déduisait que Dave était finalement parti, et que tout cela n'était pas un rêve. Elle soupira et essaya de reprendre son souffle, avant de se diriger dans le salon, elle n'arrivait toujours pas a comprendre sa rencontre, une nouvelle fois avec Dave, qui vint encore de lui chambouler.

— Hé ho, tu m'entends ?

— Oui... Qu'est-ce que tu as dit ?

— On faisait un sang d'encre pour toi, tu n'as pas téléphoné au moins...

— Et bien sais-tu Santa, j'ai passé toute la matinée avec une grosse migraine et tout mon temps à dormir.

— Oui, mais au moins tu aurais pu passer un appel.

— Je n'avais pas mon portable avec moi, et oui mais ça ne m'est pas venu à l'idée.

— Tu as l'esprit ailleurs est-ce que ça va Rosa ? Demanda Yollanda.

— Non je ne crois pas, je vais aller me reposer et demain je verrais plus clair c'est sûr.

— Eh bien, bonne nuit.

— Est-ce que tu crois qu'elle est en colère ou juste sa rencontre avec Dave ? Chuchota Santa à Yollanda.

— Eh bien ! Je ne sais pas, demain est un autre jour, allé au lit jeune fille.

— Bien sûr, elle va me sermonner.

— On verra, bonne nuit.

— Bonne nuit Yollan.

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Le reflet du soleil lui éclairait le visage, elle se retourna et se couvrait la tête avec la couverture, mais son sommeil fut interrompu par le son du réveille-matin, Santa grogna et finit par l'éteindre. Elle se leva et lorsqu'elle termina de le ranger, elle se rendit dans la salle de bain. Santa se vêtit d'une robe blanche, elle enroula un foulard noir à son cou et mit ses escarpins noirs, puis elle se fit un chignon et ensuite se maquilla, après elle quitta sa chambre et se rendit dans celle de sa meilleure amie.

Elle la trouva assit devant son miroir complètement dans ses pensées, Rosa portait une jupe en crayon gris et un chemisier noir, elle avait fait une queue-de-cheval strict et s'était légèrement maquiller. Santa se racla la gorge pour faire remarquer sa présence, Rosa se tourna vers elle et l'observa un instant avant de la saluer, et se dirigea ensuite dans le dressing mettre ses talons, elle partit se parfumer et s'empara de son sac à main.

— On doit discuter, dit enfin Santa.

— De quoi veux-tu qu'on discute ?

Elles sortirent de la chambre, tout en prenant les escaliers Santa lui répondit :

— D'hier soir.

— Je vois.

— Et ?

— Je ne suis pas d'humeur à discuter là maintenant.

Santa ne rajouta rien de plus, arriva dans la salle à manger, les employées de maison remplissaient déjà la table des délicieux plats qu'à préparer Yollanda, lorsqu'elle avaient terminés, elles partirent et Yollanda resta manger avec eux, qui contrairement aux autres jours passé à manger ensemble, ce n'était pas très agréable. Rosa dégustait son assiette comme si elle était affamé et n'avait pas mangé depuis des jours, quant à Santa, elle mangeait à peine ses frites et personnes ne voulaient rompre ce silence qui était maître.