𝟏 - 𝐋𝐞 𝐜𝐢𝐞𝐥 𝐞𝐭 𝐥𝐚 𝐩𝐢𝐞̀𝐜𝐞

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Le ciel, voilà quelque chose de curieux et de mystérieux. Nombreux sont les hommes et femmes qui ont tentés d'en percer les secrets et même encore aujourd'hui, cette partie de la Terre reste relativement secrète pour la plupart d'entre nous.
Le ciel, voilà ce que regardait Albus Dumbledore alors qu'il tombait dans le vide. Il avait conscience qu'il vivait actuellement ses dernières instants dans le monde des vivants. La mort venait le bercer peu à peu, lui conseillant de se vider la tête. Cependant, le directeur de Poudlard ne pouvait s'empêcher de se poser une question : Et si, dans ce ciel si secret, se trouvait la suite de mon existence ? »

L'instant suivant, Albus Dumbledore, le plus grande sorcier du monde magique, n'était plus, ou du moins plus présent sur sur cette Terre.

***

Personne ne sait ce qu'il se passe après la mort et pourtant c'est la question à laquelle on tente de répondre depuis des siècles. Malheureusement, personne n'a jamais réussi à percer à jour les multiples secrets de la Mort.

Albus avait l'impression que sa tête allait exploser. Il la prit entre ses mains quelques instants avant de se rendre compte qu'il n'était plus en train de tomber dans le vide. Non. La sorcier se tenait debout dans une tenue qu'il portait il y a des années alors qu'il était encore professeur à Poudlard : un gilet de costume beige en lin et un pantalon similaire. Autour de son cou, une cravate turquoise était attachée. Les chaussures que portait Albus était parfaitement ciré. Ce dernier remarqua alors que sa barbe blanche n'était plus. Cette dernière était devenue bien plus courte comme à l'époque où il enseignait encore. Le professeur avait rajeuni et, par déduction, il pensait avoir retrouvé l'apparence qu'il avait à l'âge de 40 ans. La nostalgie s'invita alors dans la tête de notre protagoniste alors qu'il repensait aux nombreuses heures qu'il avait passé à enseigner la Défense contre les Forces du Mal. Le professeur avait eu des élèves surprenants et attachants. Il avait aimé enseigner, transmettre son savoir et partager des moments mémorables avec ses élèves

La curiosité reprit ensuite le dessus sur cette nostalgie et le sorcier commença à observer ce qu'il se trouvait autour de lui. Il fut pour le moins surpris lorsqu'il découvrait, qu'il se tenait devant un manoir. Ne venait-il pas de trouver la mort dans une chute interminable ? Pourquoi se trouvait-il ici ?Puis après avoir réfléchi quelques minutes, il se rendit compte que il devait se trouver dans le monde qui accueillait les morts. Ce monde existait donc réellement ! Ce manoir devait être sa prochaine destination. Il allait le mener vers le monde des morts. La bâtisse qui se tenait face à lui, était misérablement entretenue et les pierres commençaient à envahir les recoins du bâtiment. Les pierres semblaient usées par le temps et les épreuves. Il y avait quelque chose d'élégant qui ressortait de ce manoir, quelque chose qui vous attirait inlassablement sans que jamais vous ne compreniez pourquoi. Une sorte de magie inexplicable s'en dégageait...

Le magicien avança d'un pas lent puis monta les marches qui menaient à la porte. Les bruits produits s'évanouissaient dans l'air, se rendant futile. Le directeur observa le porche. L'architecture était ancienne et l'ensemble de la structure ne semblait pas avoir été très entretenue depuis des années. Pourtant, Albus trouvait que cela avait un certain charme. Il tourna ensuite les yeux vers la porte. Elle contrastait avec le reste du manoir. Les contours étaient faits d'or tout comme les ornements de feuilles qui semblaient se répandre sur l'ensemble de la porte. Derrière ses feuilles, une plaque de verre laissait faiblement entrevoir l'intérieur du bâtiment. Intrigué, Dumbledore saisit la poignée de bronze et pénétra dans le manoir abimé par le temps.

L'intérieur du bâtiment était tout aussi majestueux et étrange que l'extérieur. Le directeur s'attendait à découvrir une immense salle avec une importante hauteur sous plafond et pourtant rien de tout cela n'était vrai. Le sorcier se trouvait dans une pièce très peu spacieuse. Le plafond fait de moulures dorées était bas. Dans le fond de la pièce se trouvait une petite réception. Les seuls éclairages présents dans la pièce était deux petits lanternes de chaque côté de la réception.
Albus avança d'un pas lent et hésitant. Il ne savait pas vraiment si ce qu'il faisait aller le mener quelque part mais il agissait de tout de même, comprenant que c'était la seule chose qu'il était en capacité de faire. Le sorcier était néanmoins certain d'être arriver dans le monde des morts. Il arriva devant la réception et sonna sur la cloche située à sa gauche. Soudain, une figure sombre sortie de l'ombre, se présentant au nouvel arrivant :

Entre paradis et enferOù les histoires vivent. Découvrez maintenant