~♕︎ Ma Reine ♕︎~ { 𝓚. 𝓑𝓪𝓳𝓲 𝔁 𝓕𝓮𝓶 𝓞𝓒 𝓶𝓪𝓻𝓸𝓬𝓪𝓲𝓷𝓮 }

♕︎ - IV - ♕︎

____𝐁𝐨𝐧𝐧𝐞 𝐥𝐞𝐜𝐭𝐮𝐫𝐞 ✍︎ ____

Après manger, je rentrai dans ma chambre avant de prendre en main le tissu rouge sang qui se trouvais soigneusement plié sur ma commode. L'allongeant sur le matelas, j'observais, presque émerveillée, le méticuleux travaille sur le vêtement. Un raffiné kaftan se trouvait sous mes yeux. Le tissu rouge avait l'aire d'une marre de sang qui peignait mon lit d'une beauté terrifiante. On ne pouvait qu'admirer le dur travaille des coutures de files d'or qui ornait magnifiquement le tout. Un chef d'œuvre des plus commun pour les mains expertes qui l'on cousue; les mains de ma grand-mère qui me la créer comme présent de bien venu. Se dire que tout cela était fait à la main était presque impensable, mais c'était bien la pure vérité. Mima avait beau avoir une machine à coudre elle préférait les anciennes méthodes, plus dure et éprouvant mais elle en était plus habituée et douée. Il se dégageait du kaftan une élégance terrorisante et royale. Elle était à la fois irrésistiblement attirante qu'intimidante.

Digne d'une reine.

Digne de moi.

Après m'être habillée, je m'assis à ma commode tressant mes cheveux en couronne sur le haut de ma tête. J'accrochai a mes oreilles des pressings et boucles d'oreilles dorés en accord avec ma tenue. En mettant les ornements a mes oreilles et rougissant mes lèvres d'un rouge a lèvres, j'observais mon reflet sans le reconnaitre. Je détaillai comme pour la première fois ce visage en diamond, cette delicate peau ambrée, ces pommettes accentués, ces mèches rebelles et ondulées qui l'encadrais parfaitement d'un brun sombre mais dont les pointes coulait une couleur mielleuse comme trompé dans de l'or pure, l'ombre lasse que jetait ces long cilles a moitie clos ne pouvait cacher les deux soleils en dessous qui avait l'air de bruler d'une braise constante et intenable. Tout démontrait un visage d'ange, innocent, pure et d'une jeunesse et naïveté enfantine ; enfin, appart mes yeux, les seuls que je peut prétendre reconnaitre. Ces deux ambres était des gouffres directement reliés a mon âme. Les ombres qui régnait derriere cette  eclat rendait ce visage plus âgé ainsi que plus mature, et aucune innocence s'y trouvait mais on y trouvait pas de vide pour autant. Une danse infernale de demons l'animaient avec une malice et une excitation que l'on ne pourrait définir par autre chose que  de la pure folie. Je m'attardai sur ces yeux et ceux qui s'y trouvait - seul chose que je reconnaissait. Ces yeux qui arboraient cette expression aux rares moments  où chacun centimètres de mon visage n'étaient pas calculés. Gard a ceux qui se font duper par le charme séducteur et trompeur de ce visage d'ange. Et je ne savait que trop bien sa dangerosité puisque c'était ma principale arme, après mes mots toujours soigneusement choisis. Un sourire venimeux vint tordre l'illusion  angélique de ce visage au souvenirs de tout ceux brisés par mes manigances.

Voila, ca c'est mon visage.

Mes pensés furent interrompu par un léger frottement au cadre en bois a ma fenêtre - malgré que je sois distraite, je restait toujours sur mes gardes. Je bondi brusquement de mon siege, prête a étrangler l'intru. Mais je m'arrêtai tout aussi brusquement quand mes yeux rencontrèrent deux billes émeraudes ou se trouvait en leur centre des fines pupilles félines. Ceux d'un chat a la fourrure onyx qui  se prélassait sur la fenêtre. Je relâchai mes muscles autre fois tendue en position d'attaque. Ma main vint glisser  sur la douce boule de poil. Il ronronna en réponse a ma caresse.

- Coucou toi, chuchotai-je doucement. Quesque tu fais ici mon beau ? hm ? Oh tu a un collier, alors tu appartient a quelqu'un. Il est où ton maitre ?

Pour seul réponse, j'eu un miaulement. Je le déposai sur mon lit avant  de retourner a la cuisine. A peine un pied dosé, je fus frappé par le melange d'odeurs de plats divers destinés aux invités. Des odeurs qui sentent divinement bons et qui m'était familiers car c'était les plats de chez moi. Ma grand-mère n'avait pas bougé d'où je l'avais laissé ; les fourneaux. Je ramassai les reste du petit déjeuné dans un bole et du lait dans un autre et les ramenait au chat. pendant qu'il boit son lait, je lui chuchote lui caressant toujours la têtes :

- Ton maitre doit surement être un de mes nouveau voisins. Puisque on vas surement souvent vous voir, faudrait que j'te trouve un nom ! Mmmh... pourquoi pas Émeraude ! Comme tes yeux !

Quelle ironie ! Je souris de toutes mes dents a un chat alors que je suis incapable d'offrir aux humains autre choses qu'un sourire vicieux et arrogant

Il semble approuver ce nom avec le miaulement approbateur qu'il emit. Mon s'agrandit alors riait doucement, attendri par les yeux pétillant de joie de l'animale.

𝙰 𝚜𝚞𝚒𝚟𝚛𝚎 . . .

Tɪᴋᴛᴏᴋ : Bᴇʟʟᴀ_ɴᴜᴍʙᴇʀ_ᴏɴᴇ