Les contraires s'attirent

Partie sans titre 32

L'hôtesse de l'air a dû mal à nous faire décrocher l'un de l'autre. Ma tête est plongée dans ses bras , il me sert contre lui comme jamais , ses bras sont tremblants , sa respiration est rapide. Je l'embrasse de toutes les façons possibles , en restant accrocher a lui .Ça me fait tellement du bien de pouvoir le resserrer dans mes bras. Sa chemise absorbe mes larmes , et mes cheveux cachent les siennes.

-Monsieur , Madame , je vous prie de vous asseoir pour la dernière fois , nous allons décoller.

Nous , nous asseyons en faisant à peine gaffe à l'hôtesse de l'air.

-Tu es le plus beau cadeau que la vie m'est fait. Me dit-il attendrie.

-Je veux plus que jamais que rien ne nous sépare. Lui répondis-je .

Je passe la moitié du voyage la tête sur ses genoux , il passe et repasse ses doigts dans mes cheveux , il caresse mon dos avec la plus grande délicatesse. Je m'en fiche de savoir qu'il est le roi des tombeurs , c'est moi qui est a la place de toutes celle qui le rêve. C'est moi qui ai la chance d'être avec lui pour ce qu'il est , est pas pour ce qu'il possède. Je m'endors en rattrapant un bout de ma nuit , il y a quelques heures j'étais en train de travailler torchon à la main , et dans les heures suivantes je serais a l'autre bout du monde. La vie nous réserve parfois des surprises. À mon réveil nous sommes déjà arrivés. En sortant de l'avion, la chaleur envahit.

-Laisse-moi encore te serrer contre moi. Me dit-il tendrement.

Il défait sa cravate et me bande les yeux avec.

-Tu m'amènes ou Lake ? Dis-je -amusé.

-C'est une surprise.

Je marche , en m'accrochant à son bras.

-Bonjour Monsieur Kipson. Dit une voix grave.

Nous allons monter dans une voiture , Lake m'aide à m'asseoir.

-Où puis-je vous déposer Monsieur Kipson. Demanda la même voix.

Lake me boucha les oreilles , j'entends que des chuchotements sans comprendre ce qu'il dit.

-Bien monsieur. Répondit le chauffeur.

La route me paraît encore plus interminable que l'aller avec Mélanie pour l'aéroport.

-Nous y voilà. Dit Lake.

-Je peux retirer ta cravate ? Lui demandais-je impatiente.

-Bientôt. Me répondit-il.

L'odeur de l'écume , et le bruit des vagues me donnent une idée où nous sommes.

-Tu peux regarder. Me dit il en se serrant contre moi.

Je reste clouée sur place.

-Oh mon dieu ! C'est à toi ce bateau Lake ?

-Oui , et c'est un yot ma chérie... Me dit il en se moquant gentiment de moi.