Partie sans titre 44

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Androw part sans se retourner , si j'en ressors en vie ,je m'occuperai de le retrouver , il m'a donnée sans scrupule au diable, alors que je lui faisais confiance. Un sac me recouvre le visage, et du scotch me recouvre la bouche. Je suis en train de m'étouffer en essayant de me débattre , je sens quatre mains me balancer dans le coffre.


-Tu vas savoir ce que c'est d'être enfermée . Me dit mon père de sa voix diabolique.


Mes mains sont sceller dans mon dos nouer par de solides cordages. Je frotte le sac contre mes épaules pour l'enlever. Mes yeux se figent quand je vois Mélanie inconsciente à côté de moi. Je gratte le scotch contre le plafond , jusqu'à m'en brûler la peau pour le retirer. Je tire avec mes dents le sac qui lui couvre le visage. Elle respire. J'essaye de garder mon sang-froid pour pouvoir rester calme , et trouver une solution pour nous sortir de cette merde.


-Mélanie , je t'en supplie réveille toi ! .Lui dis-en pleurant. Mélanie s'il te plait ...


-hummmm...


-Mélanie ?!


-Où sommes nous ? Me demande-t-elle dans les vapes.


-Essaie de ne pas crier ,on est ... On est dans un coffre .. je te jure que je vais te sortir de là.


-Mais qu'est ce que tu me racontes ? Me dit-elle effrayée .


-On a plus beaucoup de temps Mél , mes mains sont attachées et pas les tiennes . Essaye de faire ce que tu peux pour me détacher.


Je n'est pas la moindre idée ou ils nous emmène, je sais que ça doit faire déjà deux heures a peu prés que nous sommes dans le coffre de ce vieux tacot , après une heure de lutte elle réussi a libéré mes mains. Je pris la corde en la dédoublant .


-Maintenant, rattache-moi les poignets en faisant des nœuds très solides . Lui dis-je en ramenant mes poignets vers l'avant.


-Pourquoi veux-tu que je te rattache  ?Me demande-t-elle tremblante.


-Quant ils vont nous sortir de la voiture, on va simplement faire semblant d'être inconsciente , ils seront obligés de nous porter. Je sauterais sur mon père pour l'étrangler avec la corde , c'est pour cela que tu dois doit me rattacher les poignets , j'aurais une meilleure emprise sur lui, il faut pas que les nœuds ne cèdent , tu vas devoir serrer de toutes tes forces. Pendant ce temps l'autre homme va te poser pour l'aider , je veux que tu cours le plus vite possible pendant ce temps.


-Non Jenny , je ne peux pas te laisser ...


-Il faut que tu partes , c'est la seule façon de m'aider Mélanie fait moi confiance on se reverra. Pardonne-moi , pour le calvaire que je suis en train de te faire vivre.


-Je n'aurais pas la force Jenny.


-Si tu l'as . Donne moi moi tes chaussures.


Je pris sa chaussure en cassant son talon , je retire la talonnette pour prendre la petite barre en fer qui se situe à l'intérieur.


-Prend ça , si le mec par malheur te rattrape enfonce le lui n'importe où , ça devrait le calmer. Ensuite, ne te retourne pas , et continue de courir.


Le grincement des freins retentit.


-Dis à Lake que je l'aime. Lui dis je-en chuchotant.


La porte du coffre s'ouvrit.


-C'est bon , elles respirent encore Owens. Dit l'homme avec une voix d'alcoolique .


Mon père s'approcha et me porta sur son épaule. Je vois à travers le sac que l'autre homme a fait de même avec Mélanie. Je retire le sac sur ma tête a une vitesse , que cela le fit sursauter ,j'enroule la corde autour de son cou en faisant un tour complet. Nous tombons au sol , ma détermination rend ma force plus puissante. Mélanie ne bouge pas d'un poil , pour l'instant tout se passe comme prévu. Mon père essaie de retirer la corde en passant ses mains en dessous , mes mains sont rouge vif , la circulation de mon sang est coupée , je l'ai prit par derrière ce qui me laisse en position de force. Mon père gesticule ses jambes pour essayer de m'atteindre. L'autre homme pose Mélanie sur un tas de bois puis court jusqu'à nous.


-MAINTENANT ! Hurlais-je à Mélanie qui s'exécuta aussitôt en courant.


L'homme est empoté est a dû mal a me défaire de mon géniteur , Mélanie a déjà presque disparu. Je résiste tant que je peux , pour lui faire gagner de l'avance. Mais à deux contre un je ne résistai pas longtemps.

Les contraires s'attirentOù les histoires vivent. Découvrez maintenant