Partie sans titre 46

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La meilleure défense c'est l'attaque , ça fait trois jours que je suis prisonnière dans ce fourbi. J'ai taillé trois magnifiques pierres avec des pointes qui pourraient trancher une carotide sans effort. Je conte en faire usage juste avant l'échange ,sur le chemin. J'ai mis au point un plan. Mon père a la clé autour de son cou , pour me défaire de ces chaînes, donc pour l'instant je suis obligée d'attendre ce fameux jour avant de passer à l'action. Il est d'ailleurs souvent absent , Bryan monte la garde comme un petit chien , a l'entrée de la porte. Mon repas se compose de pain , et de l'eau du robinet. Je vois la lumière de jour , que quand j'ai l'autorisation d'aller aux toilettes sous une surveillance étroite qui ne me laisse aucune chance de pouvoir m'en aller sans être rattraper aussitôt.


-Regarde le journal on est recherché plus que quiconque dans le pays. Dit Bryan a mon père.


-On dirait que ta copine ne t'en veut pas ! Elle a engagé des recherches rien pour toi ! Dit mon père en donnant des coups derrière la porte.


-Ta nouvelle identité dissimulera ton vrai nom , mais pas ta gueule de connard, on te retrouvera un jour au l'autre. Lui répondis-je en buvant une gorgée d'eau.


Ma tête commence à tourner , j'ai des sueurs froides qui apparaissent , je ne sais pas ce qui se passe d'un coup. Je m'écroule au sol prise d'une migraine .Je deviens complètement confuse.


-Et bien si ta pas réussie a fermé ta gueule toute seule, les médicaments l'on fait pour toi. Dit mon père en me donnant des claques sur le visage.


Je ne me suis pas méfiée une seule seconde que l'eau était un mélange de cocktail à base de médicaments. Je n'arrive pas lever mes bras , c'est comme si j'étais paralysée.Mes oreilles fonctionnent encore bien , je les entends dire que lors de l'échange je devrais être encore sous l'effet de cette merde qui leur faciliterait littéralement la tâche qui se fera demain. J'essaie d'enfoncer ma langue au plus profond dans mon palais pour me donner des hauts de cœurs , après plusieurs essaie j'arrive a éjecter une bonne partie de cette foutue flotte de mon estomac , ça sera déjà ça de moins dans mon organisme , en espérant que ça me fasse gagner quelques heures pour redevenir en peu plus lucide.


-Va chercher son sac dans la boite a gant , regarde s'il y a des petites choses pour l'aider a cachés ces vilaines marquent sur son visage.


Chaque pas que fait Bryan résonne dans ma tête , c'est comme si que chaque son était amplifier.


-Il y a du fond de teint et tout plein d'autres trucs. Dit Bryan en déversant le tout sur la table.


-Pourquoi elle a une petite télé dans son sac ? Demanda Bryan.


-C'est son portable abruti ! Repose-le !


C'est vrai quand prison la nouvelle technologie n'est pas requise , confondre un iPhone avec une petite télé me fait sourire intérieurement.


-Je ne sais pas ou j'ai appuyé , mais il y a une image à l'écran.


-Tu l'as allumé connard ! Mon père brisa mon portable en mille morceaux contre le mur.


Après avoir retourné mon sac , dans tous les sens . Ils n'ont rien trouvé de plus qu'une trousse à maquillage et mes papiers. J'arrive à retrouver l'usage de mes doigts , je crois que l'effet est en train de se dissiper. Le peu d'isolation me laisse comprendre que la nuit est tombée , le froid me glace la peau. Je reste encore très faible , mais je pense pouvoir avoir assez de force pour réussir à les anéantir tous les deux.


Le bruit d'une grosse voiture approche a toute vitesse, mon père est Bryan se précipite a l'entrée affolée. La voiture fait un dérapage et plusieurs retentissements de balle me font bondir.


-Prend le fusil ! Dit mon père à Bryan Effrayé.


-Il m'a touché à l'épaule ! Hurle Bryan de douleur.


-Putin, mais c'est qui ? Cria mon père.


-Désolé Bryan , mais moi je me barre , chacun pour soit !


Deux balles retentissent à nouveau dans la maison, mon père s'écroule au sol en gémissant.


-OU EST ELLE !


Je reconnait la voix de Lake . J'essaie de crier, mais le son de ma voix est brouillé encore sous l'effet des médicaments , je crie faiblement en essayant d'y donner toute ma force.


-Celle ci va t'exposer dans le crane fils de pute ! Si tu ne me dis pas où elle est ! Dit Lake dans un état de transe.


-Elle est enfermée ! Et y restera ! Dit mon père en mâchant ses mots.


Lake , ouvrit toutes les portes , en tombant sur la mienne qui est verrouillée , il donna des coups de pieds jusqu'à qu'elle cède. 

Les contraires s'attirentOù les histoires vivent. Découvrez maintenant