Chapitre 9

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Il disparu par l'embrasure d'une autre porte et réapparu deux minutes plus tard avec un verre d'eau dans les mains.

-Merci.

-Alors, qu'avez vous pensé de la réunion ?

-Je rêve ou vous êtes entrain de me demander mon avis?

-C'est bien ce que je fais.

-Je pense que vous ne devez pas investir.

-Et pourquoi ça?

-Selon les dernières statistiques la compagnie Marshall serait en faillite donc à moins de vouloir perdre des millions je pense que vous devez laisser tomber ce contrat ou du moins y réfléchir.

-J'aime votre intelligence.
Pourquoi ne pas avoir fais d'études?

-Par manque de moyen je suppose.

-Parlez-moi un peu de vous, voulez vous?

-Et qu'est-ce que vous aimeriez savoir?

-Vos parents où sont-ils ?Dit-il subitement.

-Je l'ignore.
Répondit Ana d'un air triste.
J'ai été abandonnée lorsque j'avais tout juste deux ans dans un orphelinat.

-Je suis navré je l'ignorais.

-Hoo ça ne fait rien vous ne pouviez pas savoir.
En même temps c'était pas si mal vous savez. Tout le monde était gentil, on mangeait à notre faim, on prenait également soins les uns des autres.
Mais à mes 18ans j'ai été contrainte de quitter l'établissement.

-Et qu'avez-vous fait par la suite?

-Les bonnes sœurs m'avaient donné un peu d'argent. Avec ça j'ai pu me louer un petit appartement où je suis toujours d'ailleurs. Au début c'était dur mais je m'y suite faite, j'ai du chercher du travail, d'abord serveuse ensuite baby-sitter et enfin bibliothécaire et maintenant je travail pour vous.

-C'est très remarquable.

-Vous trouvez?

-Bien sur. Vous avez réussis sans faire d'études, vous ne pouvez qu'être fière de vous. Bon nombres de personnes auraient pris un autre chemin. Mais vous, vous avez décidez de persévérer et c'est tout à votre honneur.

-Merci Monsieur Alvaro.
Bien il se fait tard, je crois que je devrais rentrer dit-elle en se levant.

Adriano consulta sa montre.

-Vous avez raison.
Il l'imita. Il avait presque perdu la notion du temps. Cela ne l'étonnait guère la compagnie de la jeune femme lui était très agréable. Il ressentait de la peine vis-à-vis de son passé. Ce qu'elle avait vécu il ne le souhaitait à personnes.
 
Il se mit à la fixer et descendit sur ses lèvres. Elles étaient charnues et ne demandaient qu'à être embrassées ce qu'il fit.

Un Desir ArdentOù les histoires vivent. Découvrez maintenant