Un Desir Ardent

Chapitre 24

A sa grande surprise tout se passa très bien. Elle les laissa dans le salon à discuter et retourna dans la cuisine faire la vaiselle.

Dix minutes qu'il jouait avec son fils et apprenait à le connaitre. La situation lui était encore inconnu; il avait de nouvelles responsabilitées maintenant envers son fils. Il lui consacrerait tout le temps nécéssaire. Il avait vu du coin de l'oeil la jeune femme partir vers la cuisine. 

- Je reviens tout de suite bonhomme 

Ana venait de finir la vaisselle quand elle sentit sa présence derrière elle. Elle souffla un bon coup

- Il est merveilleux !

- Oui, il l'est

Ils restèrent à se fixer quand Adriano brisa la glace 

- Epouse moi...!

Ana crut mal entendre ce qu'il venait de dire et éclata de rire. Elle le dévisagea avant de prendre conscience qu'il était sérieux.

- C'est une blague ?

- Ai-je l'air de plaisenter ? Epouse moi !

- Mais pourquoi ? Tout ceci est absurde 

- Je ne veux pas être éloiger de mon fils encore une fois

- Et pour toi le mariage serait la solution c'est ça ? Laisse moi te dire que ça ne marche pas comme ça. Le mariage c'est bien plus qu'un arrangement, qu'un contrat. Le mariage est une étape importante de la vie, un engagement entre deux personnes qui s'aiment réellement et tu me demande de franchir cette étape avec toi sans raison valable ? Ironisa t-elle

Elle secoua la tête de gauche à droite pour montrer son refus.

- Oui c'est absurde et peut-être que je suis devenu fou. Mais Ana écoute le mariage serait parfait pour nous trois, ça offrira la stabilité au petit, je vous donnerai à tout les deux une vie meilleure.

- Une vie meilleure dis-tu ? As-tu vu quelqu'un souffrir ici ? Ou même un manque de stabilité ? Pendant trois ans je me suis dévouée corps et âme pour mon fils, j'ai travaillé comme une dingue pour lui offrir la meilleure des vies. Je ne suis peut-être pas riche dit-elle d'un ton cynique et détaché mais je peux t'assurer qu'il ne manque et ne manquera jamais de rien.

Adriano ne voulait pas blesser la jeune femme non, loin de là. Il voulait juste la faire comprendre qu'avoir ses deux parents avec lui serait bénéfique pour Leandro rien de plus . Mais encore une fois il s'était mal exprimé. 

ll souffla !

- C'est pas ce que j'ai voulu dire. Je crois que je ferai mieux de m'en aller, il est tard? je repasserai demain.

Elle venait de lui faire de la peine constata Ana. Peut-être, mais lui aussi l'avait blessé par ses remarques.

Elle était restée dans la cuisine pendant un moment quand le bruit de la porte se fit entendre signe qu'il était surement partit.

 Le lendemain, Ana n'avait pas travaillé ; on était samedi et Adriano était venu chercher le petit pour passer du temps avec lui ce que je ne pouvais bien sur pas refuser. Ce qui fait qu'elle n'avait rien de prévu aujourd'hui.                                                                                                            Son amie et collègue de travail Lizzie l'invita à prendre un café, Ana l'avait raconté toute la situation.

- Tu ne crois pas que lui aussi on a souffert de ne pas pouvoir être là, être présent pour son fils ? Dit-elle. Je veux dire, si on résume bien la situation, c'est toi qui a pris la décision de ne rien lui dire et de t'en aller comme une voleuses et aujourd'hui il est revenu et tout ce qu'il désire c'est être près de son fils même si pour ça il doit t'épouser.

Ana n'avait jamais vu les choses sous cet angle

- Oui, mais c'est toujours pas une raison pour se marier !

- Est-ce que tu l'aimes encore Ana ? 

Ana ne sut quoi répondre...

- Voit le bon coté des choses reprit Liz vous serez tout les trois ensemble et Leandro aura la famille tant rêvé que tu as toujours voulu lui offrir. Réfléchit s'y au moins qui ne tente rien à rien. Tu ne peux pas savoir que cela ne fonctionnera pas si tu n'essayes pas sous prétexte que tu as peur de souffrir.

Liz avait peut-être raison pensa Ana. Par sa faute, il n'avait pas pu être là à l'accouchement, ni pendant les premiers pas de son fils. Par sa fautes il avait rater beaucoup de choses et seulement pour ça Ana se promit d'y réfléchir.