Un Desir Ardent

chapitre 5

Adriano pensa qu'elle ne viendrait pas jusqu'à ce qu'il entende cogner à la porte. Au début il se dit que c'était sa secrétaire.

Jusqu'à ce que la jeune femme passe l'embrasure de la porte timidement "splendido"se dit-il.
Elle était magnifiquement belle avec ce jean qui moulait à la perfection ses fesses et ce chemisier échancré dévoilant une poitrine parfaite.
Il était ébloui par la pureté qu'émanait cette fille.
Si tu continue à la regarder ainsi, tu risque de la faire peur si tel n'est pas déjà le cas.

Elle s'avança avec cet air toujours innocent. Lorsqu'elle fût à ma hauteur, elle me tendit sa main ou se trouvait un gobelet que je suppose être le mien.

Putain je dois reprendre mes esprits. La voir si réservée et naturelle sans artifices est....si inattendu.
Adriano se sentit tout d'un coup à l'étroit dans son pantalon et décida de reprendre les choses en main avant de l'effrayer d'avantage.

- Merci mademoiselle Alvarez

- Oh s'il vous plaît appelez moi Ana, j'espère ne pas être en retard.

- Non rassurez vous, ''Ana'' vous êtes pile à l'heure

- Bien alors en quoi consiste mon travail?

Il continuait de la fixer.

- Monsieur, vous allez bien?

Mon vieux reprend toi sinon elle va te prendre pour un pervers lui intima sa conscience.

- Oui??

- Je vous demandais en quoi aller consisté mon travail?

- Hmm...oui le travail ! Suivez moi

Adriano se maudit intérieurement.

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- Voici votre nouveau bureau, vous serez chargée de la communication et d'organiser des réunions avec les associés mais aussi de m'accompagner à divers dîners ainsi que des voyages d'affaires, vous serez bien sur prévenue à l'avance.

- Autre chose ?

- Oui, je dois savoir si vous avez de la famille ou un quelconque petit ami qui pourrait venir interférer avec votre travail?

Le visage d'Ana devint soudainement livide

- Non personnes

- Très bien, dans ce cas vous travaillerez de 8h à 19h30 tout les jours sauf bien sur les week-ends.
En cas d'urgence vous devez toujours répondre présente au téléphone. Votre travail devra être rapide, efficace et irréprochable au moindre faux pas vous n'aurez pas de seconde chance.

- Oui monsieur. Répondit-elle

- Des questions??

- Une seule, à combien serais-je payé?

- Votre honoraire sera de 20 milles euro. Cela vous convient-il?

Ana faillit s'évanouir tellement elle fût sous le choc. Autant pour un si petit travail.

- C'est plus que je ne l'espérais. Merci infiniment monsieur Alvaro

- Bien, si tout est clair je vous propose de commencer lundi.

- D'accord! Dans ce cas à lundi monsieur.

- A lundi mademoiselle Alvarez.

Ana quitta l'entreprise avec l'espoir d'avoir enfin un vrai travail. Quand elle avait quitté l'orphelinat, elle avait enchaîné boulots sur boulots: d'abord serveuse dans un bar à deux pâtés  de chez elle, ensuite baby-sitter puis pour finir bibliothécaire et maintenant voilà qu'elle se trouvait être la secrétaire de l'homme le plus convoité de tout l'Italie.

L'ironie pensa d'abord ana mais une chance inespérée qui ne se représentera sans doute jamais.
Et qui sait peut-être une porte vers de nouveau horizon seul l'avenir le lui dira. Pour l'instant elle devait prouver à cet homme qu'elle était travailleuse et surtout déterminée, elle se donna pour mission de commencer ce lundi.