Chapitre 21

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Ana pâlit , au fur et mesure qu'elle entendait la musique, elle était sur de perdre connaissance dans les prochaine minute. Elle avait l'impression d'etre lourde tant son corps ne la portait plus.

- Tait-toi Lydia ! et cesse de dire des inepties tu veux

- Pourquoi ne lui dis-tu pas la vérité, que je suis  la seule et unique femme de ta vie

- La ferme ! siffla-t-il

- J'en ai pas pour longtemps Ana ne bouge pas d'ci. Ajouta t-il sans un regard.

Il prit le bras de cette fameuse Lydia avec fermeté et disparut avec elle laissant Ana en plein milieu de la foule inerte et sans explications.

Adriano avait conduit son ancienne maitresse dans le bureau afin de faire éclater sa colère à l'abri des regards indiscrets et surtout pas devant la jeune femme qu'il avait laissé seule afin de régler cette histoire au plus vite.

- Comment oses-tu te pointer chez moi Lydia ?

- J'ose comme tu as osé me quitter y a un mois et pourquoi ? pour fricoter avec une jeunette à peine sortie de l'école.

- Je t'interdit de parler d'elle de cette façon suis-je assez clair ?

Lydia avala sa salive tremblante la peur aux yeux. Elle essaya une tentative qui pour elle marchera à coup sure.

- Ecoute mon amour, je sais bien que tu ne l'aimes pas et que tu ne l'aimeras jamais. Je suis prête à te pardonner cette bêtise et de recommencer ou nous nous sommes arrêtés. Elle avait dit cela en s'avançant lentement.

Adriano n'eut pas le réflexe de reculer qu'elle l'avait déjà agripper pour l'embrasser. Comment avait-il pu sortir avec ce genre de femme ? 

De l'autre coté, Ana sortie de sa léthargie furieuse et décida de les suivre pour en découdre. Mais pour qui il se prenait pour la traiter ainsi.                                                                  Arrivée devant le bureau, elle remarqua que la porte était entre ouverte et ce qu'elle vit lui brisa le cœur au plus au point. Les larmes commencèrent à dévaler son visage. Comment avait-il pu lui faire ça.

Ana partit en courant en direction de la chambre afin de faire sa valise et de quitter au plus vite cette maison de malheur. Elle appela un taxi qui fit acte de présence cinq minute plus tard. Elle n'avait qu'une envie partir d'ici. Pour son bien et celui de son enfant se dit-elle.

Adriano poussa violemment Lydia.

- Qu'as-tu cru en venant ici ? Que je te reprendrai pour maîtresse mais tu te trompe ma pauvre. Dit-il avec un rire sec. Cette gamine comme tu dis est une bien meilleure femme que tu ne le sera jamais. Maintenant dépêche toi de quitter ma propriété avant que je fasse un malheur. Lui dit-il le regard rempli de haine.

Quand Adriano retourna dans la salle, il ne la trouva pas il pensa alors qu'elle était sûrement aller se réfugier à l'étage. Il dévala les escaliers à toute vitesse, trouva la chambre ouverte. Ana n'y était plus et ses affaires non plus.

Elle était partie

2h plus tard Ana était arrivée chez elle, épuisée. Elle prit le reste de ses affaires et se dirigea vers l'aéroport où elle prit un billet pour la Toscane. Elle avait toujours rêver d'y aller et pourquoi pas s'y installer définitivement.

Un Desir ArdentOù les histoires vivent. Découvrez maintenant