Chapitre 7 : Testament

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Bonjour tout le monde ! J'espère que vous allez toutes et tous bien ? On se retrouve pour le chapitre du jour (peut-être un deuxième cette après-midi si je me sens d'attaque mais pas sûr), un peu plus doux que le précédent pour vous mettre un peu de baume au coeur. N'hesitez pas à commenter, bonne lecture ^^ attention petit lemon à la fin. 

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Le temps a toujours été une chose complexe, mais pour les immortels tels que les membres du Petit Peuple, les vampire, et les sorcier, le temps n'existait pratiquement même plus. Leur seul point de repair, eux qui ne changeaient plus au fil des ans, c'était l'évolution des gens qui gravitaient autour de leur petit univers, observer leur vieillissement, être attentif au moindre changement du monde. C'était un coup à prendre, mais au bout d'une dizaine d'année les immortels étaient rodés. Pourtant, dans sa chambre d'hôpital aux murs trop blanc et à l'odeur d'anticeptique, Magnus ne voyait plus le temps passer, et c'était là tout le coeur du problème. Les premiers temps, il n'avait pas eu à se soucier des jours qui passaient puisqu'il les dépensait à dormir pour se remettre de sa pneumonie. Mais les jours étaient devenus des semaines, la pneumonie s'était résorbée, et Magnus Lightwood-Bane-Fell commençait à s'ennuyer. Et quand Magnus s'ennuyait, ce n'était jamais bon signe. 

En effet, trois semaines s'étaient écoulées depuis sa crise à l'Institut qui l'avait conduit jusqu'aux urgences. Trois semaines sans traitement de chimiothérapie, sans nausée, mais avec beaucoup de fatigue. Alec était resté avec lui chaque jour durant, ainsi que les enfants. Tous les matins, Ragnor passait voir son état et lui transmettait la quasi totalité de son énergie avant de s'endormir dans un fauteuil et ne repartant se coucher chez lui qu'un peu avant midi. L'après midi, le malade recevait la visite du reste de leur famille et de leurs amis avec qui il discutait, plaisantait, et parfois même il s'endormait au beau milieu d'une conversation, non pas par manque de respect, mais parce qu'il se sentait suffisamment bien et en sécurité auprès des siens qu'il s'accordait un moment de répits. Catarina avait également prescrit à son meilleur ami un nouveau traitement pour son glaucome, en espérant qu'il ne faille pas aller jusqu'à l'opération. Dans tous les cas, Magnus était trop faible pour le moment pour tenter quoi que ce soit. 

Cela faisait donc trois semaine que l'Indonésien passait sa vie à l'hôpital. Sept jours plus tard, il était supposé affronter Lorenzo Rey en duel au Labyrinthe en Spiral et Catarina n'avait toujours pas donné son accord de sortit. De toute manière, l'asiatique savait qu'il perdrait face à son meilleur ennemis. Heureusement, la veille au soir, il avait discuté avec son fils cadet, Max, pour tâcher de comprendre ce qu'il venait de faire au mieux face à cette situation et père et fils, qui ne révèleraient rien de leur combine pour battre le lézard idiot, étaient prêt à en découdre, si seulement l'infirmière à la peau bleue acceptait de laisser son ami sortir de l'hôpital. Ce jour là, il était prêt d'onze heure et demie quand l'immortelle arriva dans la chambre de son patient privé avec un plateau repas entre les bras. Magnus, qui avait vu son aide respiratoire lui être enfin retirée deux jours plus tôt, se redressant dans son lit à son approche. Max et Rafael, discutant à voix basse, relevèrent la tête à leur tour, souriant à leur tante. 

- Bonjour tous les trois, les salua-t-elle. Magnus, comment tu te sens aujourd'hui ? 

- Bien, je respire mieux, confia le sorcier en toute franchise. 

- Parfait, et pour ton œil ? Des changements que tu as noté ? 

- Rien. Je ne te vois pas mieux qu'avant mais ce n'est pas pire non plus. Maintenant je peux sortir s'il te plait ? Implora-t-il comme un enfant. 

Celle qui avait été Grand Sorcière de New York pendant un temps sourit à son frère de coeur, amusée. Magnus était le pire malade qu'elle ait jamais connu de toute sa longue existence d'immortelle. L'Indonésien refusait, en général, de consulter les médecins et les hôpitaux, ne faisant confiance qu'en son propre jugement et quand on lui prescrivait des médicaments, il avait la fâcheuse tendance à les transformer en dragées sucrées ou en graine qu'il lançait au premier pigeon New Yorkais venu. Cette fois, c'était presque un miracle que l'asiatique ait accepté de suivre scrupuleusement sa chimio mais, à bien y réfléchir, sa vie était en jeu alors il n'avait pas vraiment l'occasion de manquer une séance ou de ne pas fare ce qu'il fallait pour rester en vie. 

What Love Can Heal ? {Malec Tome 7}Où les histoires vivent. Découvrez maintenant