Chapitre 9 : Premières conclusions

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Bonjour tout le monde ! On se retrouve pour l'avant dernier chapitre de cet tome, qui sera certainement suivit dans quelques heures de l'épilogue ! Bonne lecture ! ^^

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Après la victoire de Max sur Lorenzo, la vie avait semblé paraître plus douce aux Lightwood-Bane et à leur famille. Tous ensembles, ils passaient le plus de moment possible, que ce soit à l'Institut, au loft ou même en extérieur, pour profiter les uns des autres et se créer de nouveaux souvenirs après les dernières années écoulées. Max et Rafael, à leur plus grande surprise, s'étaient enfin vu octroyer la possibilité de s'aimer librement parmi leurs  proches. Contre toute attente, chacun les félicita pour leur couple et personne ne trouva quoi que ce soit à redire, tant leur amour était évident et magnifique aux yeux de tous. Les deux jeunes hommes avaient bien évidemment eu droit, également, à un cours de la part de leur parents sur la vie sexuelle, cette conversation redoutée par tous les jeunes, mais leur famille n'était pas comme toute les autres et la conversation s'était faite dans une ambiance bonne enfant, sans tabou et sans malaise aucun entre eux. Les parabatai savaient qu'ils pouvaient compter sur leurs pères. 

Alec aussi, savait qu'il pouvait compter sur son cher et tendre. Le noiraud, dont les cheveux avaient commencés à repousser, contrairement à ceux de son homme, laissait Magnus l'aider à la préparation des repas et à l'occupation des enfants et au ménage de leur appartement. En échange, le Grand Sorcier de Brooklyn avait accepté de se faire dorloter chaque soir par sn époux lors d'un bon bain chaud ou dans la chaleur et la tendresse de leur lit, restant simplement dans les bras de l'autre jusqu'à s'endormir. Et enfin, il y avait Magnus. L'Indonésien, en dépit de sa fatigue et de son amaigrissement, se battait bec et ongle pour ses proches et pour vaincre le cancer. Son glaucome s'était stabilisé et n'attaquait pas encore l'oeil gauche, mais chacun savait qu'il faudrait prévoir une opération dès lors que son traitement par chimiothérapie serait terminé. Mais si il y avait des jours avec, il y avait également des jours ça, des jours où rien n'allait et où l'immortel ressemblait plus à un cadavre ambulant qu'autre chose. 

Ce jour là en faisait partit. Alec s'était réveillé de bonne heure pour se rendre à Alicante avec sa soeur, co-directrice de l'Institut de New York. En effet, ce jour-là, les membres du Conseil se réunissaient pour élire le nouveau Consul et les différents directeurs d'Institut étaient invité à se joindre à eux. Magnus, qui représentait les Sorciers au Conseil, avait demandé à son père de bien vouloir le remplacer, lui qui ne s'en sentait plus la force de rester des heures assis sur une chaise à parler de la politique des Chasseurs d'Ombres. Alec s'était donc levé et rendu à la salle de bain pour se préparer. Lorsqu'il revint dans la chambre, le Nephilim portait le premier costume qu'il avait enfilé pour sa cérémonie d'investiture en tant que Consul. S'approchant de son amant pour l'embrasser et lui signifier qu'il devait partir d'ici à une dizaine de minute, le plus jeune se pencha et posa ses lèvres tiède sur celles, froides et gercées, de son compagnon, provoquant chez ce dernier un gémissement de protestation alors qu'il dormait couché en chien de fusil sur leur lit. 

- Mon chat, je dois y aller, chuchota-t-il alors. Je vais essayer de revenir le plus tôt possible, ça va aller pour toi ? 

- Hum....

Fronçant les sourcils, l'ancien Consul porta une main au front de son mari et constata que celui-ci était brûlant de fièvre. En y regardant avec attention, le Chasseur d'Ombre pouvait voir que, en effet, son partenaire ne semblait pas être au mieux de sa forme. Le sorcier était pâle comme un linge, ses yeux cernées de poches sombres, ses joues creusées par la fatigue. Ses paupières étaient à moitié fermées et sa bouche entrouverte. Prostré sous ses couvertures, le plus vieux continuait de frissonner malgré tout. Alec sentit son coeur se fendre à cette vision. Les mauvais jours de Magnus étaient véritablement douloureux à vivre pour chacun d'entre eux. Soupirant, le Nephilim s'en alla chercher le thermomètre pour vérifier sa température. Magnus gémit de protestation de nouveau, paraissant sur le point de pleurer comme un enfant malade malgré les gestes tendres et doux de son âme soeur pour ne pas le brusquer. 

What Love Can Heal ? {Malec Tome 7}Où les histoires vivent. Découvrez maintenant