Les jours passent et je me familiarise avec le château. Mes journées sont bien rythmées. Je me lève naturellement tôt donc j'en profite pour me promener dans les couloirs et dans le parc pendant que tout le monde est encore endormis. Puis je suis toujours la première à commencer le petit déjeuner et au moment où je quitte la grande salle, c'est là que les premiers élèves arrivent. Cela ne me dérange pas tellement, si je peux éviter les regards de dégout et hautain des serpentard, ou les petites réflexions des gryffondor comme quoi ma place aurait été mieux avec les serpents. Enfin heureusement que les filles de mon dortoir restent polie avec moi, même si elles ne m'adressent la parole uniquement dans la chambre. Mais tout cela me convient parfaitement. J'aime avoir du temps pour moi et je n'ai de compte à rendre à personne.
C'est avec grande surprise que j'ai reçu le lendemain de la répartition une lettre de mes parents. Bon je vous laisse deviner le style de la lettre que j'ai reçu lorsqu'ils ont appris que j'avais rejoint les lions. Alors voici la lettre : 《 DÉCEPTION ! 》 Voilà, rapide et efficace, ils n'allaient quand même pas perdre du temps pour moi. J'avais déjà été très surprise de recevoir quelque chose d'eux.
Mais s'il y a quelque chose dont je pouvais les remercier, c'est d'avoir pu leur emprunter tous les livres que je trouvais dans la maison. Pour m'occuper, depuis toute petite, je lisais beaucoup et j'étais tombée miraculeusement sur des livres de cours caché au fond d'une malle du grenier. Je les avais tellement lus et relus que je les connaissais presque par cœur. Bien sûr je ne m'étais pas contenté de lire uniquement ce de première année, mais aussi ceux des prochaines. Ce qui m'avantageait beaucoup par rapport aux autres élèves et ce qui m'a valu plusieurs points pour ma maison. J'étais plus que ravie de pouvoir enfin essayer, pour de vrai, ces sortilèges et m'essayer également aux potions.
En première et deuxième année, nous avons des cours de sortilège, potions, métamorphose, botanique, vol sur balais, Défense Contre les Forces du Mal et histoire de la magie. J'aimais un peu toutes les matières, mais surtout les cours de vol et de DCFM. Par contre, ceux d'histoire de la magie étaient très longs, étant donnés que je connaissais déjà tout ce que le professeur Binns nous racontait. Au moins je ne passais que très peu de temps sur mes devoirs !
Ce matin, toute les feuilles du sol cogneur étaient tombés. Ce qui annonçait que nous étions déjà à la moitié de l'automne. Je marchais le long de la foret interdite tout en imaginant les magnifiques créatures qu'elle y cachait. J'arrivai devant la cabane de Hagrid, qui s'occupait d'une petite salamandre.
" Bonjour Hagrid, qu'est-ce que vous faites à cette petite salamandre ?"
Hagrid se retourna, surpris de voir quelqu'un de si bonne heure. Il avait une grosse paire de gant et tenait dans sa main la créature.
"Bonjour Emma, tu es bien matinal, que fais-tu debout à une heure pareille ?"
"Je me lève toujours très tôt."
"C'est une bonne chose de se lever tôt comme ça on peut profiter du chant des leucrottas ! Regardes cette adorable et surtout brulante salamandre. Une autre bestiole à du lui faire peur et elle est tombée dans une rivière. Heureusement que je l'ai vu sinon elle n'aurait pas survécu!"
"Effectivement, elle a eu de la chance et elle n'a rien ? Car elles détestent l'eau ces créatures !"
"Oui elles ont pleins de feu en elles et peuvent faire de terribles dégâts si elles ont peurs. Mais là elle n'a rien."
Cette adorable boule de feu me regardait droit dans les yeux. J'étais comme hypnotisée, jusqu'à ce qu'elle saute parterre et me fonce dessus. Je me mis à reculer pour qu'elle ne me touche pas, car sa température était tellement élevée qu'elle brulerait la peau de n'importe quel humain. Je trébuchais sur une citrouille et elle en profita pour monter sur moi jusque sur mon ventre. Hagrid était paniqué et tétanisé par le fait que je puisse me retrouver en cendre en quelques secondes. Mais je ne sentais absolument rien. Je levai la main pour lui caresser la tête et elle se laissa faire comme si on se connaissait depuis toujours. Hagrid n'en revenait pas puis quand je réalisa ce qu'il se passait je pris la salamandre dans ma main, la reposa sur le gant du demi géant.
"S'il te plait Hagrid n'en parle à personne. Vraiment personne ne doit être au courant de ça !"
Je n'attendis pas qu'il réponde et partit en courant le plus loin possible. Après une bonne quinzaine de minutes, je m'arrêtais et tomba à genoux. Je me rendis compte que j'étais dans la foret interdite. Il faisait sombre même si le soleil avait déjà pointé le bout de son nez depuis quelques heures. J'étais dans une petite clairière ou une rivière la coupait en deux. Il n'y avait aucun bruit à part celui de ma respiration saccadée. J'étais à deux doigts de ne plus pouvoir garder le contrôle. J'entendais les battements de mon cœur raisonner dans tous mon corps, mes muscles ceux contractaient de plus en plus et ma vision commençait à se brouiller. Cette salamandre avait tout réveillé en moi alors que ça faisait des mois que tout allait bien et que je me maitrisais. Je respirai de grandes bouffées d'air frais et fit le vide dans ma tête pour essayer de me calmer. Au bout d'un moment, je me relevai et reparti en direction du château. J'avais loupé le petit déjeuner et les cours allaient bientôt commencer.
"Il ne faut plus jamais que d'autres incidents se produisent !"
Me dis-je à moi même. Je retournai dans ma chambre récupérer mes affaires de potion, et je remarquai que Roxane dormait toujours.
"Roxane, dépêche-toi tu vas être en retard en cours et tu sais que Blake déteste les retards !"
Elle se réveilla en sursaut et commença à paniquer. Je la regardai courir dans tous les sens puis on finit par partir tout juste à l'heure.
Et cette journée continua des plus normalement possible.
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Le Feu Du Dragon
FanfictionCaché dans l'ombre sans que personne ne puisse la voir, une créature attendait. Elle savait que sa moitié finirait par l'accepter et un jour ou l'autre elle serait libre. Les ténèbres se rassemblaient et se préparaient. Tous attendaient le bon mome...