5. Halloween.

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PDV Katsuki :

- Mais... T'a arrêté tes études de sport pour garder des enfants ? Tu ne devais pas devenir basketteur ? T'avais tous pour y arriver alors-

- Ba nan, tu sais rien du tous Deku. Alors tais toi.

Un silence de plomb tombe dans la pièce. Je le regarde droit dans les yeux et il comprend vite qu'il a fait une erreur en venant ici.

- Je... je crois que je vais te lai-

- Pourquoi t'es ici Izuku ? Le coupais-je.

Il est déstabilisé et a du mal à soutenir mon regard.

- Je....

Il passe une main dans des cheveux à la recherche d'un réponse.

- Quand Kirishima a dit que tu avais perdu t'a soit disante femme et que t'a eu un enfant dont tu t'occupe seul, je me suis inquiété pour toi et je voulais voir si tu gérais.

C'était bien avant qu'il fallait s'inquiéter pour moi, crétin.

- Et d'après toi ? Je gère ?

- Je suis surtout rassuré de voir que tu ne fais que garder les enfants d'autres personnes, même si c'est tout aussi surprenant, rigole-t-il nerveusement.

- Pourquoi ? Parce que ça veut dire que j'ai pas eu à souffrir d'un autre abandon ?

Je m'approche doucement de lui pour me poster à quelques centimètres de son visage.

- Ou bien parce que tu as eu peur que je t'ai définitivement oublié pour une autre ? Murmurais-je.

Il me fixe et semble avaler difficilement sa salive. Il ne sait pas quoi répondre et entrecouvre la bouche pour la refermée aussitôt à plusieurs reprises.

- Kastuuuu !

Je m'écarte d'un pas en arrière d'Izuku puis brise notre lien visuel pour aller dans la cuisine.

- T'en a foutu partout ! Râlais-je en voyant du nutella partout sur la table et dans ses cheveux blonds.

- Désolé...

Je soupire et lui ébouriffe les cheveux d'une main, ce qui l'a fait rigolée.

°°°°

[ 3 semaines plus tard - 31 Octobre ]

Izuku avait finit par partir finalement, comprenant qu'il n'avait plus rien à faire chez moi. Je ne sais toujours pas comment il a trouvé mon adresse mais je suppose qu'Ochaco a fini par craquée ou bien Kirishima s'est pensé bien faire.

Je crois que maintenant qu'il est revenu, qu'on a pu parler, même si c'est toujours froid entre nous, je pense que j'ai plus de faciliter à passer à autre chose. Je ne l'ai recroisé qu'une seule fois avec son caissier, quand j'étais venu ramener Rei chez Ochaco. L'Australien à compris qu'en faite je ne suis pas un père veuf et je fais juste de la garderie. " Aaaah je suis rassuré ! Ca aurait été horrible sinon !" Avait-il dit.

Il n'est pas méchant mais il me tape sur le système à regarder Izuku de cette manière. J'ai envie de lui faire bouffer mon poing à chaque fois que j'le croise mais on va dire que j'ai grandi et que je sais me retenir maintenant.

Il n'empêche que je me suis habitué à l'idée de croiser Izuku parce qu'il a le même cercle d'ami que moi maintenant qu'il est revenu au Japon. Ca me fait un peu chier quand même parce que ça fait toujours mal de le voir mais je me sent moins... Faible. Ouai, je suis moins en colère, mais toujours autant triste.

Un Pari sur Nous - Tome 2Où les histoires vivent. Découvrez maintenant