ZIAM - Je marquerai ta peau de mon art 🍸

Chapitre 16 - 🙈🔞

Il s'agit du dernier chapitre avant l'épilogue. Et... Vous voyez ce que je veux dire 🔞🙈

Zayn

- « Amour ? Tu m'emmènes où, aujourd'hui ? »

Mon bel homme insistant. Je me sentais chanceux d'avoir eu un réveil aussi fantastique mais, à présent, je comprends pourquoi ce foutu châtain m'a préparé le petit déjeuner. Sans parler de sa bouche qui a fait des merveilles... Appuyé contre la tête de lit, je croque dans mon toast, sans lui répondre. Je me contente simplement de plonger mon regard dans le sien. Et je le vois rougir. Je suis fasciné par ses rougissements qui continuent d'apparaître, malgré notre relation qui ne cesse d'évoluer.

Je me surprends à sourire, attendri par la moue qu'il affiche pour avoir gain de cause. Et je pourrais clairement craquer, en cet instant. Je ne le ferai pas et Liam semble le comprendre. Mon châtain vient s'installer sur moi, évitant de justesse le plateau qui nous séparait. J'adore quand il est timide ou gêné, face à mon regard et mes attentions. Mais j'aime encore plus le voir aussi entreprenant. Assis sur moi, Liam vient frôler mes lèvres sans jamais réellement m'embrasser. J'abandonne le toast que je tenais pour pouvoir poser mes mains sur son corps. Il est très fort, je dois l'admettre. Mais j'ai tenu toute la semaine. Il est hors de question que je cède maintenant.

- « Zee... murmure-t-il, contre mes lèvres. Je veux savoir.

- Et tu sauras, mon ange, répondis-je, sur le même ton. Quand nous y serons.

- Tu n'es tellement pas drôle ! »

Boudeur, Liam se laisse tomber en arrière, son dos venant recouvrir mes jambes. Taquin, je laisse glisser mes doigts le long de ses cuisses jusqu'à pouvoir pincer son ventre. Sa main vient taper sur la mienne, me tirant un rire.

- « Tu n'as plus le droit de me toucher. Tu avais qu'à être gentil avec moi.

- Mon pauvre petit cœur, me moquai-je. Je suis vraiment cruel de vouloir te faire une surprise.

- Sois plus ironique, encore ! Pauvre idiot !

- Attention à tes mots, Trésor. Tu pourrais le payer...

- Tu ne me fais pas peur, rit-il, et je tombe encore plus amoureux de lui. »

Il n'aurait jamais dû dire ça... Ma seconde main remonte vers son ventre et je commence à le chatouiller. Li' s'agite, cherchant à échapper à cette attaque si puérile mais qui me rend tellement heureux. J'aime le voir rire comme il est en train de le faire, en ce moment. En tentant de s'éloigner, mon châtain vient heurter le plateau qui se renverse sur les draps. Je décide donc d'arrêter de le torturer, avant qu'on ne fasse plus de bordel encore. Mes doigts ne pincent plus sa peau, se contentant d'y délivrer de douces caresses. Liam se redresse, nichant sa tête dans mon cou. Je le laisse reprendre son souffle, blotti dans mes bras. C'est définitivement la meilleure des matinées. Ce genre de réveil parfait devrait devenir une habitude.

Malheureusement, nous n'avons pas le temps de traîner au lit plus longtemps. Pendant que Liam prend sa douche, je m'occupe de ranger le plateau et de retirer les draps. Je suis en train de refaire le lit quand il ressort de la salle de bain, seulement vêtu d'une serviette. L'eau qui coule de ses cheveux, jusqu'à s'échouer sur son torse, est une vraie torture. Il me faut toute la volonté du monde pour ne pas l'allonger dans mes draps propres et le chevaucher. J'ai besoin d'une douche froide, immédiatement.

J'abandonne mes oreillers pour me rendre dans la salle de bain. En passant près de lui, Liam me retient. Il ne faut que quelques secondes avant que ses lèvres ne se posent sur les miennes. Il est si tendre mais je le désire tellement... Fait-il exprès d'être aussi sexy à chaque seconde ? Je pense que cet homme veut ma mort. Nous sommes ensemble depuis presque deux mois. Et durant ces semaines, même s'il n'a jamais hésité à me donner du plaisir, nous nous sommes contentés de préliminaires. Je réalise alors que je désire plus, à présent. Pourtant, je me refuse à le lui demander. Je suis sa première expérience avec un homme, je ne veux pas le forcer à aller trop vite. Alors je me détache de lui, trop rapidement, et m'enfuie dans la pièce embuée.