{**Vendeuse**}

351 14 13
                                    

Kaya : Lâchez moi ! J'ai pas envie !

Je me débat dans tous les sens. L'homme, qui me tient depuis tout à l'heure, me pose sur une chaise.

Kakucho : Calmes toi.

Kaya : Kakucho ?

Il soupire.

Kakucho : Arrête.

Je me calme.

Kakucho : Alors...

Il cherche dans des tiroirs. Il en sort un micro et une oreillette.

Kakucho : Je vais te dire ce que tu dois dire. T'auras qu'à répéter.

Il se rapproche et m'installe les appareils.

Kaya : Pourquoi c'est moi qui dois faire ça.

Kakucho : T'es capables de tirer sur des gens avec un sniper ?

Kaya : Non.

Kakucho : T'as ta réponse du coup. Allez c'est parti princesse.

Je me lève. J'arrange ma robe et mes cheveux. Je m'approche du rideau, celui qui sépare les coulisses de la scène.

Je prends une grande inspiration. Finalement je me retourne pour faire demie tour, mais Kakucho me pousse sur scène.

Je n'es plus trop le choix.

Kaya : Heu... bonjour, mesdames, messieur.

Je m'avance vers le un pupitre placé au milieu de la scène en écartant les bras, comme pour faire un câlin à quelqu'un.

Kaya : Bienvenue à la vente au enchère du Bonten !

Je baisse les bras.

Kakucho dans l'oreillette : Nous allons commencer par le première objet, un tableau du célèbre peintre français Vermeer.

(Nda : Oui je connais que lui comme peintre français)

Kaya : Le premier objet est un tableau du célèbre peintre Vermeer.

Je modifie les phrases pour qu'elles paraissent plus naturelles.

=================

Kaya : 1 700 pour le service à té en or ! Qui dit mieux ?

??? : 2 000 !

Kaya : 2 000 ! Qui dit mieux ?

??? : 5 000

Kaya : 5 000 !

Je finis par m'habituer. C'est plutôt plaisant enfaite.

Kaya : 5 000 une fois ! 5 000 deux fois ! 5 000 trois fois ! C'est bon pour 5 000 !

Je frappe sur le pupitre avec une petite masse.

La grande porte de la salle s'ouvre à la volé, elle claque contre le mur. Tous les gens présents dans la salle se lèvent. Un fumigène roule sur le sol de la pièce. Un fumer épaisse envahit tout l'espace. J'arrive, quand même, à distinguer un groupe de personnes armées. Ils commencent à tirer.

Je pousse un grand crie et me cachent derrière le pupitre en me couvrant les oreilles. Je ferme les yeux.

C'est quoi cette merde ? Putain. Les garçons vous êtes où ?

Je suis tétanisé. Malgré mes mains, j'entends les corps tombés par terre. Koko ? Sanzu ?

Kakucho dans l'oreillette : Kaya ouvre tes yeux.

J'ouvre mes yeux. Kakucho est accroupi et me tend sa main. Je l'attrape. Il me tire vers lui. On est derrière le rideau. Le Brun me prend dans ses bras, après un moment, il retire mon micro et l'oreillette.

{ The Bonten's whore }/ Bonten x ocOù les histoires vivent. Découvrez maintenant