Nouvelle Héroïne au Camp Jupiter

Chapitre 9

Jason et moi nous reposons à terre au milieu de nos amis, tous sautent de joie car ce soir il y aura banquet pour la cinquième cohorte puisque nous avons gagné.
"-Et demain, la Course de Chars" s'exclame Austin
"-J'espère que tu ne comptais pas saboter les chars adverses ?" Lui dit Jason.
Austin baisse les yeux comme un petit garçon qu'on serait en train de gronder et lorsque Jason se retourne, lui tire la langue, ce qui nous fait tous rire.
"Comment ça marche d'habitude pour les chars, on en conduit chacun un, ou...?" Je demande.
Hazel m'explique :
"-Non, il y a d'abord des qualifications, dans chaque cohorte, et le vainqueur et le second de ces qualifications participent à LA Course de Chars"
"-Et quand ont lieu les qualifications ?"
"-Demain matin." Dit Austin "C'est pour cela que je comptais.... Travailler sur notre char cette nuit"
Mais Hazel continue de m'expliquer :
"-Mais au bout d'un moment, comme c'était tout le temps les deux mêmes qui étaient qualifiés, on ne faisait même plus de qualifications et plus personne à part ces deux-là se présentait."
"-Qui sont ces deux personnes ?" Je demande
"-Jason" complète Austin
Bon ça encore c'est normal, j'ai l'impression qu'être le fils de Jupiter permet de tout réussir dans la vie.
"-Et ?"
"-Courtney" finit Hazel.
Au départ, si ça avait été quelqu'un de autre, j'aurai laissé, je ne me serais pas présentée. Mais le fait que se soit Courtney.... J'ai envie de lui montrer que je suis bien meilleure qu'elle dans tous les domaines.
"-Je vais essayer, on verra bien." Je dis simplement.
Même si je sais que c'est déjà tout vu, se sera Jason et moi ou personne.

Nous partons vers nos tentes pour nous changer avant le dîner car nous sommes tous couverts de boue. Sur le chemin, Austin me regarde l'air de dire : "tu veux que je t'arrange ça ?" Je refuse d'un signe de tête. Je veux gagner sans tricher car sinon ce ne sera pas une victoire.
Après manger, je pars me coucher car je suis fatiguée et que je souhaite trouver une ruse pour la battre. Je m'endors sans rien avoir trouvé.

Je fais alors des rêves : je vois un grand palais noir et d'autres demi-dieux qui sortent de la terre et qui s'en approchent. Un jeune garçon de douze ou treize ans, au teint pâle et avec de grands cernes, semble me voir et pose son doigt sur sa bouche comme pour me dire "chut".

Je me réveille en sursaut, trempée de sueur et je décide d'aller prendre un douche.
Il n'y a personne dans la tente des douches et j'en profite pour y passer un long moment et de profiter de la sensation agréable de l'eau chaude sur ma peau. Qui était ce garçon ? Et ces autres demi-dieux en tee-shirts oranges ? Car je m'en rappelle maintenant, ils avaient des tee-shirts oranges alors qu'ici, la plupart des demi-dieux ont des tee-shirts violets avec les lettres SPQR.
Je sors de la tente des douches et je croise Hazel qui part au réfectoire, je l'accompagne mais je n'ai pas faim et je n'arrive pas à finir mon jus d'orange.
Puis nous partons à l'Amphithéâtre où nous allons voir une pièce de théâtre sympathique mais qui est en latin et dont je n'ai compris qu'un mot sur deux.
L'heure des qualifications approche et nous nous rendons au Grand Cirque où se déroulent les courses de chars. Je me prépare et me dirige vers un char qu'on a préparé à mon intention étant la fille de Vénus. Il est splendide, il est couvert de colombes blanches, de roses rouges et de vrais coquillage nacrés ont été collés dessus. Deux magnifiques chevaux blancs comme neige le tirent. J'ai toujours aimé les chevaux et la plupart du temps, ils me le rendent bien.
Je monte sur le char et rentre dans le cirque où je me place à côté de Jason sur la ligne de départ. Il est sur un magnifique char blanc où un grand aigle doré semble prendre son envol. Ses chevaux couleur or sont eux aussi magnifiques. Courtney est de son autre côté. Gwenn doit donner le départ, depuis la tribune des prêteurs : elle doit lancer un foulard blanc, qui, lorsqu'il touchera le sol, donnera le départ.

Toute la cohorte se tait, elle lance le foulard. Il touche le sol. Et je pars au triple galop.