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Cassiopée

Il me détache comme il vient de me le dire, je regarde ses yeux et ils sont redevenus aussi vert que les miens plus aucune trace de colère, de noir, de ténèbres en lui.

Je ne comprends pas mais je me presse d'aller dans ma salle de bain chercher de quoi me nettoyer.
Je fouille sans rien trouver, bordel mais elle est où ma trousse de secours.
Les brûlures me font mal et commence à piquer, je cherche encore en jetant tout sur le sol.

- C'est ça que tu cherches ?

Je sursaute en laissant tomber ma bouteille de bain de bouche à terre qui explose laissant le produit couler sur le parquet et le verre s'éparpiller partout.
Je m'abaisse pour pouvoir éponger un peu puis pour éviter que le parquet boit l'eau voilà qu'il en fait de même, on se retrouve à quelques centimètres l'un de l'autre. Il respire par le nez et moi je suis quasiment en totale apnée !

Je vais le faire laisse.

Mais c'est quoi son problème ? Lunatique le mec, un moment ça va puis l'instant d'après plus rien ne va et il pète un câble.
Non schizophrène une personnalité hyper gentille et adorable puis une autre qui est prêt à tout y compris tuer pour obtenir ce qu'il souhaite.
Il peut être aussi bipolaire il était peut-être en crise tout à l'heure ?

Sinon tu arrêtes de faire ta psychanalyste et tu peux aussi te barrer avant qu'il décide de faire un remake de "massacre à la Tronçonneuse" version "massacre à la lame de rasoir !"

Je me rends compte que je n'ai pas bougé d'un pouce et qu'il est à genoux devant moi à nettoyer mon parquet avec ma serviette, plus ridicule comme situation tu meurs.

Sauves toi il est encore temps pour toi de sauver ta vie.

Sauf que je reste toujours devant lui a le regarder faire des gestes mécaniques comme-ci il avait souvent fait ça, réparer ce qu'il a fait...
Et moi qu'est-ce que je suis censée faire ? Appeler la police voilà la solution !

Il est toujours concentré sur ce qu'il fait j'en profite pour m'éloigner de lui et aller chercher mon foutu portable que j'ai tendance à abandonner partout. Cette fois c'est près de ma fenêtre qu'il se trouve, je le prends et m'empresse à faire le numéro des urgences le 911, au moment où j'appuie sur le dernier chiffre je le sens derrière moi, il embarque mon portable avant même que j'arrive à lancer l'appel. Mon pouls bat la chamade, mes mains sont moites et je dois me sauver maintenant ! J'ouvre ma fenêtre sauf qu'il anticipe ce que je prévois de faire, il me retiens par la taille je me débats comme je peux mais il est beaucoup plus fort que moi. La fenêtre se referme car il la claque légèrement.

- Lâche moi espèce de brut.

- Arrête de bouger.

Tu parles ouais je vais me laisser faire ! Je lui balance mes pieds un peu comme je peux pour essayer de l'atteindre mais en vain ça recommence bordel !

Maintenant tu te calmes putain.

Il me plaque contre le mur et son corps est un peu trop proche du mien, son cœur bat fort et son souffle chaud dans mon cou me fait déconnecté grave, putain d'hormones de merde ! Je suis si frustrée sexuellement parlant que je pourrais baiser même avec mon tortionnaire.

Tu l'as déjà fait ! On m'avait forcé aussi !

Arrête de vouloir t'enfuir.

Ma poitrine se soulève de haut en bas sur un rythme très rapide et mes yeux n'arrêtent pas de cligner pour empêcher à ses foutues larmes de peur de couler sur mes joues. Il est proche de mon oreille je peux entendre sa respiration pas plus calme que la mienne.

Au-delà des apparences Où les histoires vivent. Découvrez maintenant