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Inconnu

Andrew Asher en personne. Lui qui surveille également ma Cassiopée, lui qui a osé poser ses mains sur elle, lui caresser le dos et bordel.
J'envoie d'un revers de main tous les papiers posés sur mon bureau. Tout ce qui le concerne de près ou de loin, toutes les personnes qui lui sont chers, et toutes ces habitudes de vie.
Tout est mis sauf son adresse qui est une fausse evidemment. Il est donc impossible de savoir où il vit sans devoir le suivre.
Ivan a donc envoyé nos gars dessus, je me suis chargé de la surveillance de ma Cassie.

Il y a deux nuits j'ai réussi à entrer chez elle, l'observer dormir, j'aurais voulu la toucher, la prendre comme autre fois mais c'était trop risqué, je l'ai juste pris en photo, sous la douche, dans son lit et à sa fenêtre.

Voilà que je suis en train de me mater ces photos pour essayer de me calmer, d'apaiser la tension sexuelle que je ressents.

- IVAN, j'hurle depuis mon bureau pour qu'il m'entende.

Il entre sans frapper mais je m'en fiche. Il observe le bureau et ne dit rien. Tant mieux ce n'est pas le moment.

Ramène Astride.

- Quand ça ?

- Maintenant.

- Je ne sais pas si elle va tenir le coup.

- Et pourquoi ça ?

- Hier elle a eu des soins suite à ta baise violente avec elle.

- Je m'en fiche.

- N'oublie pas que ce sont des êtres humains aussi.

Je m'approche de lui, on se fait face et je sais qu'il n'a pas peur, Ivan a juste peur de mourir mais il n'a pas peur de se battre surtout pas contre moi.

- Tu insinues quoi là ?

- Que ce ne sont pas des objets sexuels que tu peux réduire en poussière juste parce que tu ne sais pas gérer tes putains d'émotions.

Je le prends par la gorge et le pousse jusqu'au mur derrière lui, je resserre ma prise, je sens son pouls contre mes doigts, il ralentit et bat de moins en moins forts.

- Mes putains d'émotions comme tu dis sont loin de pouvoir être gérer le temps qu'elle sera en liberté.

Il ne bouge pas et se concentre pour garder un maximum d'oxygène en lui. Je relâche ma prise juste pour lui laisser le loisir de me répondre.
Il tousse, se racle la gorge, et se la tient en la massant.

- En deux ans de temps elle n'est pas tombé amoureuse de toi il y a bien une raison.

- Elle l'a pourtant déjà été.

- Mais elle t'avait quitté.

- Ferme la Ivan.

- Sinon quoi ?

- Et merde.

Pris d'une rage incontrôlable je balance tout sur mon passage, la poubelle que je balance avec mon pieds, je frappe avec mes poings dans l'armoire en métal qui se déforme sur les coups que j'enchaîne dessus, j'ai mal à mes phalanges mais je ne m'arrête pas, j'enchaîne droite, gauche, droite, gauche, je cris car j'ai mal, mon cœur souffre de ne pas être aimer, non de ne plus être aimé par celle que j'ai pourtant toujours protégé. Celle pour qui j'aurais pu y donner ma vie, celle pour qui j'avais élaboré ce plan.

Au-delà des apparences Où les histoires vivent. Découvrez maintenant