Cassiopée
Mon ventre, j'ai mal au ventre et je sens qu'il tourne. Putain je hais ces souvenirs qui me détruisent à l'intérieur.
Je ne me souviens plus de quand j'ai pu avoir une vraie nuit de sommeil. Si je dors 4 heures en suivant on peut dire que s'en est une ça ?
J'entends ma cafetière se mettre en marche et réalise qu'il n'est même pas encore 6 heures du matin.
Je décide comme souvent de fumer une cigarette à ma fenêtre, en observant la rue je m'aperçois que cette voiture le 4*4 est toujours présent et qu'une silhouette s'y approche. Un homme avec une capuche sur la tête. J'essaye de me cacher légèrement pour pouvoir les observer de loin.
Il frappe à la vitre et deux hommes y sortent.
L'homme avec la capuche en frappe un sur les deux au visage, aucun des deux ne riposte. C'est quoi ce bordel ? Et c'est qui ces hommes ?
J'ai beau me dire que ça sent le danger je ne peux m'empêcher de regarder. On dit toujours que la curiosité est un vilain défaut, alors quand je vois l'homme sortir une arme je panique et je fais tomber mon cendrier qui se casse sur le trottoir. Comment ne pas se faire voir !
Le bruit du verre résonne dans cette ruelle calme, je me cache au mieux à l'intérieur de chez-moi mais je suis certaine d'avoir été repérée.
Un homme sort du bar et traverse la rue pour voir qu'est-ce qui s'est cassé. Je me montre légèrement, il lève les yeux vers moi puis retourne dans le bar en voyant qu'il n'y aucun problème. Et moi je me rends compte qu'il n'y a plus de voiture, plus d'hommes, plus d'arme.
Mon manque de sommeil me jouerait-il des tours ? Je n'ai même pas entendu la voiture démarrer..Je ferme la fenêtre en me disant que j'ai du nettoyage à faire en bas sur le trottoir. Et m'habille en vitesse pour justement aller le faire de suite.
Une fois dehors avec mon ramasse poussière je ne suis pas sereine, depuis que cet homme a capuche a sorti son arme.
Je finis par me dépêcher de jeter les déchets dans la poubelle à l'extérieur puis rentre non sans me retourner.Une fois chez-moi je vide mes poumons de tout l'air que j'avais bloqué sans m'en rendre vraiment compte. Et sursaute en entendant le bip de ma cafetière qui annonce la fin de la programmation.
- Bordel.
Une main sur ma poitrine pour me rassurer, je ferme les yeux pour compter et me voilà de nouveau calme.
Je déteste ce genre de réveil.
Super en plus tu te parles à toi-même. De mieux en mieux Cassie.Je monte pour prendre mon café mais l'odeur me donne envie de vomir. Encore un jour où je ne mangerai rien car j'ai ce souvenir immonde de Lui me baisant pour satisfaire son propre besoin, détruisant ainsi mon âme.
La ville commence à se réveiller et le bar a reprendre vie bien qu'il ne ferme jamais il reste assez calme la nuit étrangement.
Je me rallonge sur mon lit encore deux heures au moins avant que mon client ne passe la porte.
Je n'ai pas spécialement envie de dessiner ce matin, alors je fixe le plafond et des flashs de ce mur de fellations me reviennent.
Merde franchement je ne vais pas faire ça quand même ? Je roule sur le coté pour pouvoir atteindre le tiroir de ma table de nuit, puis en sors mon Gode.
Un simple objet noir avec plusieurs modes de vibrations qui me permettent de soit faire durer le plaisir, soit finir la chose rapidement.Je retire mon pantalon, puis mon tanga noir, j'adore ce genre de sous-vêtements c'est tellement beau à porter.
Je m'installe à nouveau fermant les yeux pour mieux visualiser les choses et je commence par titiller mon clitoris pour m'échauffer.
Les images de ce Prince Albert me reviennent, bordel je vais vraiment fantasmer dessus maintenant. Je commence à mouiller alors je mets tout de même un peu de lubrifiant sur mon jouet puis commence à l'actionner.Les vibrations se font entendre lorsque je l'allume, je prends toujours le mode en continue et varie la vitesse, tout en le posant sur mon clitoris je commence à laisser mon autre main se balader sur mon corps. Et cette fois c'est cet inconnu qui me revient en-tête.
Je fais descendre mon jouet à l'entrée de mon vagin puis commence des petits va-et-vient pour ne pas me faire trop mal. Je me cambre légèrement je monte et descend au niveau de ma fente sans trop m'attarder sur mon clitoris, je garde toujours le contrôle de ce que je fais.
J'accélère les vibrations, mes mouvements font pareil, je relève les jambes pour mieux sentir, et je continue la pénétration. Ça ne vaut pas une vraie mais ça me satisfait au minimum.
Je suis au bord, mon vagin je serre, mes jambes se contractent je pose de nouveau mes pieds sur le matelas et je finis par un petit gémissement.
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Au-delà des apparences
RomanceDevenue Tatoueuse Cassie s'installe dans un quartier pas trop cher mais mal fréquenté qui ne manque pas de clients ! Pétillante, drôle et surtout en quête d'orgasmes, le vrai celui qui lui fera perdre la tête et en même temps lui fera prendre son p...