Please, look at me (Réécriture)

Chapitre 2

Cette première journée de cours était terminée. Je rentrais chez moi, tout en profitant des doux rayons du soleil.

L'été était bientôt fini, alors il fallait que je profite encore un peu des beaux jours.

J'aimais beaucoup le soleil, parce que cela rendait beau au milieu du ciel bleu, et parce qu'il nous donnait une peau légèrement hâlée. J'adorais cet effet. De plus, le soleil me faisait me sentir bien. Je ne saurais dire pourquoi mais il m'apaisait.
Je traînais alors un peu dans ma rue, avant de rentrer chez moi.

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"Maman ! Je suis rentrée !" criais-je à l'intention de ma mère, qui finissait toujours son travail de bonne heure.

Elle était secrétaire médicale, mais elle travaillait en alternance avec une collègue. Elle travaillait le matin, jusqu'à 14h30, et sa collègue prenait le relai jusqu'à la fermeture du cabinet.

Mon père, quand à lui, était avocat. Il rentrait donc très tard tous les soirs.

C'était d'ailleurs lui qui m'avait donné envie de faire ce métier. Il me racontait souvent ses journées. Et, malgré le travail considérable à fournir, ça n'en restait pas moins, pour moi un métier passionnant.

Ma mère descendit et m'embrassa les deux joues.

"Tu as passé une bonne journée ? Me questionna-t-elle en nettoyant le comptoir de la cuisine.

-Ça peut aller, dis-je en haussant les épaules. Il y a un nouvel élève qui arrive demain.

-Ah ! Mais c'est génial ça !

-Non ce n'est pas génial du tout !" répliquais-je.

Ma mère me regarda avec des yeux plein de tendresse. Elle savait que tous les garçons de toutes les écoles où j'étais allée me maltraitaient ; je m'étais souvent confiée à elle.

"Je suis sûre que celui-là sera différent, dit-elle.

-Mais bien sûr qu'il sera différent ! M'exclamais-je. Il sera pire, oui !"

Je tournais les talons, pris mon sac et montais dans ma chambre.

J'entendis ma mère soupirer.

Je jetais mon sac sur mon lit et sortit mes devoirs. Je m'avançai pour toute la semaine, histoire d'être plus tranquille. Après 2 heures de travail, je préparais mon sac pour demain et j'allumais mon ordi.

Je regardais un épisode de Homeland et descendis dans la cuisine. J'aidais ma mère à mettre la table, comme tous les soirs.

Mon père rentra à 20h. Il ne rentrait à cette heure là que si il n'avait pas de procès, de réunion ou de conférences. Autrement dit, très rarement.

Il m'embrassa sur le front, embrassa ma mère et s'assit en bout de table, comme à son habitude.

"Bonne journée mes chéries ?" nous demanda-t-il. Nous acquiescames toutes les deux.

Après le repas, je debarassais la table et allais à la douche. Je soupirais en repensant à la venue de ce garçon demain. Dans ma classe, comme par hasard !

J'enfilais mon pygama violet et me couchais à 22h, pour ne pas être fatiguée demain. Je m'endormis tout de suite, pensant à quels sujets nous allions étudier en cours le lendemain.

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Mon réveil sonna. Je l'éteins en grognant.

Aujourd'hui, je n'avais vraiment pas envie de me lever. Pas à cause des cours, puisque j'adorais l'école depuis toute petite. Mais à cause du nouveau. Et à cause des autres élèves en général.

Je me préparais et arrivais au lycée avec 15 minutes d'avance. Comme tous les jours, je discutais avec mon professeur avant le début de mon premier cours, et comme d'habitude, tous les élèves de ma classe riaient dans mon dos, sans le cacher bien sûr.

Je m'assis au premier rang, comme à tous les cours.

"Sortez vos manuels !" ordonna
le professeur d'histoire.
J'entendis les élèves de la classe soupirer, alors que j'abordais un sourire, heureuse d'étudier.

Il commença son cours.
À peine 10 minutes plus tard, quelqu'un toqua à la porte.

Le professeur ouvrit. La proviseure se tenait sur le seuil. Tout le monde se leva et émit un faible "bonjour".

"Bonjour, dit-elle au professeur avec un sourire discret. Je vous amène le nouvel élève."

Elle nous salua d'un signe de tête, nous fit signe de nous asseoir et sortit aussi vite qu'elle était arrivée.

Le nouveau entra d'un pas lent dans la salle de classe.
Tous les regards étaient braqués sur lui.
Je crois que personne dans cette salle de classe ne s'attendait à ça - moi la première.