Chapitre 10

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Nous arrivâmes au centre commercial toutes excitées, moi surtout.

Nous commencâmes par une boutique de chaussures.

Dans la vitrine, je ne vis que des chaussures à talons.

"Euh... Vous êtes sûres que c'est le bon magasin ? Demandais-je, pas trop rassurée.

-Mais oui ! Ne t'en fais pas !" Dit Amélie.

Léna me fit un clin d'oeil et nous pénétrâmes dans la boutique.

La vendeuse nous accueilli gentiment, nous demandant si nous avions besoin d'aide. J'allais accepter, mais mes deux amies me dirent qu'elles avaient la situation en main. Je soupirais avant d'aller m'asseoir sur un fauteuil, attendant qu'elles m'amènent les paires de chaussures qu'elles avaient dégoté.

Léna revint la première avec une paire de chaussures ouvertes beige à talons compensés qui devaient mesurer au moins 5 ou 6 centimètres.

Je les enfilai et me levais pour essayer de marcher avec, ce que je réussi plutôt bien.

"Les talons compensés sont assez confortables, tu pourras marcher avec toute une journée sans problème ! Me dit Léna.

-Oui c'est vrai, et puis je les aime bien !" Répondis-je en souriant.

Elle me rendit son sourire et me prit la même paire en bleu foncé.

Puis ce fut au tour d'Amélie de revenir avec une boîte de chaussures sous le bras.

Lorsqu'elle l'ouvrit et que j'en découvris le contenu, je manquais de faire une crise cardiaque.

"Tu veux vraiment que je marche avec ça ? Demandais-je en sortant des chaussures noires à talons aiguilles de 10 centimètres de leur boîte.

-Mais oui ! Tu vas voir, c'est un jeu d'enfant !" Rit Amélie.

*Pour toi peut-être !* marmonais-je.

Je les enfilai, sans pour autant me lever. Certes, elles étaient très belles, mais j'étais persuadée qu'en faisait ne serait-ce qu'un seul pas avec, j'allais me fouler une cheville ou m'étaler de tout mon long sur le sol.

Mes deux amies me saisirent chacune un bras et m'aiderent à me mettre debout.

Mes jambes tremblaient. Je faisais quelques pas, mes amies me tenant toujours fermement.

Après avoir fait un allé-retour plutôt réussi  elles me lâcherent et me regardèrent traverser la boutique avec ces chaussures - même si j'aurais plutôt appeler cela des échasses. À mon grand étonnement, même si je tremblais, je réussi à marcher sans tomber, ce qui me valu de magnifiques sourires de la part de mes amies. Même la vendeuse, qui nous regardait, se mit à sourire.

Je ris en me rasseillant et en enlevant ces chaussures.

"Vous m'avez convaincue ! Dis-je. Je prends les trois !"

Les filles insisterent pour me payer chacune une paire.

Nous sortîmes de la boutique, le sourire aux lèvres.

Nous continuâmes ensuite dans trois boutiques de vêtements, dont une plus pour les soirées.

Après près de 3 heures de shopping intensif, nous décidâmes de rentrer en bus.

"Alors ? Me demanda Léna. Tu as aimé cette journée ?

-Oui ! M'exclamais-je, telle une enfant. C'était génial !

-Contente que ça t'ai plus ! Dit Amélie avec un clin d'oeil. C'est vrai qu'on a passé une super après-midi !"

Nous acquiescames.

Je rentrais chez moi à 17h30, les bras chargés de sacs plus lourds les uns que les autres.

"Et ben dis donc ! Fit ma mère en me voyant. Tu as dévalisé le centre commercial, ma parole !" dit-elle en riant.

Je ris à mon tour et l'embrassai sur les deux joues.

Je montais ensuite dans ma chambre et je rangeais mes nouvelles affaires dans ma penderie qui était quasiment vide - il ne restait qu'un chemisier assez chic que je voulais garder pour des grandes occasions, un gilet et un jean.

Après une grosse heure de rangement, je m'assis sur mon lit, plus que satisfaite de mes nouveaux achats.

Les habits que j'avais acheté avec mes deux amies n'étaient pas du tout mon style.

Enfin, pas mon ancien style.

J'allais changer. Dès demain. Pour le meilleur, je l'espérais.

Please, look at me (Réécriture)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant