XVIII

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Point de vue Liana

Il était tôt encore dans l'encanto, il n'y avait donc pas encore de client présent dans la boutique, cela offrait l'opportunité à ma mère de me faire la morale comme elle aime tant le faire. Surtout que je venais de lui tendre une perche ce matin.

- Je peux savoir où tu étais jeune fille? demanda-t-elle folle de rage
- Comme j'ai pu te le dire tout à l'heure, j'avais oubliée quelque chose chez les Madrigal hier soir, je suis donc allée le chercher et Camilo c'est juste porté volontaire pour me racompagner, mentais-je à cette dernière
- Et qu'est ce que tu as oubliée?

Je sortis mon carnet à dessin de mon sac, comme j'ai toujours avec moi cela peut être possible pour moi de l'avoir oubliée par inatention.

- Menteuse! dit-elle, tu es restée dormir là bas sans nous le dire, comme le soir de l'anniversaire de Rulio!
- Alors ce soir là c'était un accident! Et je ne mens pas, je suis rentrée hier soir
- C'est vrai, intervint mon père, et puis même ce n'est plus une enfant, c'est une jeune femme elle fait ce dont elle a envie, on dirai que tu as oubliée ce que tu faisais à son âge Maria

Mon père avait dit cela sur un ton froid, bien sur, ma mère ignorait que je connaissais toute l'histoire à son sujet. Je pouvais voir son regard devenir noir envers mon père, c'était bien la première fois que je la voyais le regarder de cette manière. C'est vrai que j'avais déjà vu dans le passé mes parents se disputaient, mais je pensais que cela était normal, mais maintenant, je savais que c'était pour une toute autre raison.
Ma mère le regardait froidement, je savais que la dispure n'allait pas tarder alors j'essaya de disparaître mais elle attrappa ma manche posant ce regard glacial sur moi.

- Liana, tu es une Ferando! Pas une Madrigal! hurla-t-elle
- Une quoi? demandais-je

Ferando, c'est la première fois que j'entendais ce nom.

- C'est une Daliase Maria, lui dit mon père
- Non une Ferando! C'est ma fille donc maintenant elle va apprendre à suivre les pas de sa mère, devenir une véritable Ferando, j'ai été assez gentille avec toi dernièrement, je n'aurais pas du baisser ma garde comme je l'ai fais avec toi, maintenant on va te trouver un mari convenable pour toi jeune fille!

Ferando était donc le nom de jeune fille de ma mère, et j'avais bien raison, elle n'avait pas changée. Et maintenant j'allais devoir subir de nouveau ses idées débiles! Elle fini par me lâcher et partir dans l'arrière boutique. Mon père me regarda désolé pour le comportement de ma mère. Il n'avait pas à s'en faire, je ne lui en voulait pas. Mais je ne pouvais pas non plus rester dans cette boutique et suporter ma mère. Alors sans tarder je sortis de là et me mit à marcher dans l'encanto. Je n'arrêtais pas de penser au comportement de ma mère. Elle voulait vraiment que le passé se répète mais il en était hors de question, c'était ma vie après tout! Soudainement je sentis quelque chose saisir ma main.

- Lia tout vas bien?

C'était une jeune femme blonde qui me regardait avec un air inquiet. Au début j'aurais pu me poser des questions mais la manière dont mon prénom avait été dit: Lia. Il n'y avait qu'une seule personne pour me nommer comme cela.

- Camilo...

Ce dernier reprit sa véritable apparence portant toujours son air inquiet sur le visage. Je ne pus me retenir et je plongea contre son torse en vidant mon coeur.

Point de vue Camilo

Je venais de finir d'aider Madame Camaleto en prenant sa place au près de son fils le temps qu'elle aille faire ses courses. J'allais reprendre mon apparence quand je vus passer Liana juste à côté de moi. Cette dernière avait l'air assez énervée, je pouvais donc en déduire que sa discution avec sa mère c'était très mal passée. Je pris donc sa main et l'interpella. Cette dernière me regarda et prononça mon nom, elle avait donc su que c'était moi. Je pris mon apparence et elle ne tarda pas à foncer dans mes bras tout en pleurant contre ma chemise. Mais qu'est ce qu'il c'était passé dans la boutique de ses parents?

- Lia, tu veux qu'on aille parler dans un endroit calme? lui demandais-je
- S'il te plait

D'ordinaire, nous faisons attention dans l'encanto mais cette fois c'était différent. Je mis mon bras autour de ses épaules pendant que ma main libre essuya les larmes sur les joues pendant que nous nous rendions à notre falaise. Sur la route je croisa Isabela et lui dit que je devais partir un petit moment. Quand elle vue l'état de Lia elle cromprit et me dit qu'elle allait dire à notre Abuela qu'il y avait une urgence que je devais gérer.
Quand nous arrivâmes à la falaise, Lia, malgré le fait que nous soyons assis, ne me décolla pas. Elle serrer également ma chemise avec sa main me faisant comprendre qu'elle avait besoin de moi. Elle se mit à me parler de sa dispute avec sa mère, ce que cette dernière voulait faire avec sa fille. Je ne pouvais pas accepter cela.

- Peut être que dire à ta mère que nous sortons ensemble pourrait la calmer, lui dis-je
- Mais j'ai peur qu'elle se vente que je sorte avec un Madrigal, que sa fille a réussi à en séduire un, je ne veux pas qu'elle te voit comme un trophée mais comme mon petit ami
- Je le sais mon ange, lui dis-je, mais je te promet que je ne la laisserai jamais te forcer à épouser un homme juste pour la gloire et surtout un homme que tu n'aimes pas
- Ne la laisse juste pas m'éloigner de toi, me dit-elle

Je lui caressa la joue avec de déposer un baiser sur son front.

- Lia, personne ne pourra t'éloigner de moi, si cela arrive, je serai près à faire des kilomètres pour te retrouver près de moi

Je pouvais voir un sourire naître sur son visage. Nous restâmes comme cela à discuter jusqu'à ce qu'elle aille mieux et retrouve le morale. On dut rester toute la matinée je pense avant que Mariano n'arrive en courant ici. Ce dernier était totalement en manque de souffle.

- Mariano tout vas bien? demandais-je à mon beau frère
- Venez...vite...a...Casita
- Pourquoi? Il se passe quelque chose de grave?
- Attend Camilo, me dit Lia, laisse le reprendre son souffle avant

Marian reprit doucement son souffle avant de reprendre.

- Venez vite à la Casita il y a bien un soucis, c'est ta mère Liana
- Ma mère? demanda-t-elle surprise
- Oui, elle est venez comme une furie, ajouta-t-il

Nous échangeâmes un regard avant de nous mettre à courir en direction de chez nous et nous n'étions pas près à ce qui allait se passer.

Notre MiracleOù les histoires vivent. Découvrez maintenant