Point de vue Liana
Lorsque j'étais petite fille, j'aimais plus que tout les histoires de princesses et de princes, me disant qu'un jour moi aussi j'allais rencontrer le prince de ma vie et que j'allais vivre heureuse pour toujours. Je l'ai cru pendant longtemps à cela, mais je n'étais pas vraiment une enfant sociale à cette époque. J'avais pourtant essayée mais je n'arrivais pas à m'entendre avec les autres enfants de mon âges alors j'ai décidée de rester seule et cette idée de prince quitta mon esprit en même temps que je grandissais. C'est un peu normal non? Lorsque l'on grandit, on arrête généralement de penser aux contes de fée, de penser qu'ils vont se produire dans la vraie vie, cependant, la vie cache bien des surprises. Je ne dis pas que j'aurai vu ma vie seule jusqu'à ma mort, mais je n'aurais jamais pensée qu'un jour un garçon comme Camilo me transformerai, m'aiderai à redevenir celle que je suis au fond de moi. Mais surtout, je n'aurais jamais pensée vivre une soirée comme celle là. Qui aurait pu dire que les sentiments que j'ai pour ce dernier allaient être réciproque, je ne pouvais, qu'effectivement, vivre un conte de fée. Il ne manquerait plus que j'entende chanter les oiseaux au creux de mon oreille avec un beau soleil et le parfum des fleurs juste sous mon nez...mais plus je pensais à cela et plus je remarquai un certain détail, voir plusieurs. J'entendais bien les oiseaux au creux de mon oreille, je sentais très bien le parfum des fleurs, je pouvais sentir comme une certaine humidité sous mes doigts et surtout, le soleil tappait plutôt fort, d'ordinaire je ne le sens pas aussi fort à travers ma fenêtre. Je commença donc à ouvrir tout doucement les yeux et apperçut l'Encanto de toute sa beauté dès mon réveil, c'était un spectacle vraiment incroyble mais cependant...je n'étais pas dans ma chambre! J'étais sur la falaise.
- Oh c'est pas vrai je vais me faire tuer! dis-je alors
Je voulus me lever en quatrième vitesse mais une force inconnue me tira vers elle et en deux secondes chrono mon nez finissa contre celui de Camilo qui me serrait dans ses bras tout en dormant dans l'herbe. C'est vrai, après avoir danser encore un moment nous nous étions allongés dans l'herbe pour regarder les étoiles, c'est à ce moment que nous avons du nous endormir sans nous en rendre compte.
Ce dernier ressemblait à un enfant, si paisible, tellement mignon. Je ne pus m'empêcher de sourire en le voyant comme ça et je me doutais par la chaleur qui venait de mon visage que je devais être bien rouge en ce moment, sans doute à cause de notre proximité. J'avoue malgré tout que j'aurais pu rester comme ça toute la journée mais je sens qu'il vallait mieux que je rentre chez moi avant que mes parents ne se réveillent, en priyant pour qu'ils dorment encore à cette heure là. Je commença à le secouer un petit peu, mais rien à faire, il dormait vraiment paisiblement, il ne me restait plus qu'une chose à faire. Je pinça son nez et au bout de quelque seconde, ce dernier se réveilla en sursaut.- La vache! hurla-t-il en reprenant son souffle
- Je suis désolée, dis-je alors, mais il fallait vraiment que je te réveilCamilo posa son regard sur moi avant de regarder tout autour de nous et de comprendre la situation. Sans poser de question, il se leva en m'entrainant avec lui pour me racompagner jusqu'à chez moi.
- Je suis désolé, tout est de ma faute, dit-il
- Pourquoi ça? demandais-je, je me suis aussi endormie je te rappel
- Je le sais bien, tu t'es endormie juste avant moi mais je t'ai trouvée tellement mignonne que je n'ai pas osé te réveiller, je pensais que tu allais le faire dans la soirée ou qu'on se réveil plus tôt mais il faut croire que je ne peux toujours pas me transformer en coqL'idée de le voir en coq me faisait déjà bien rire. Mais malgré cette vision, je voyais bien que Camilo se sentait un peu coupable de cela, même si ce n'était pas vraiment encore très grave, j'avais juste dormie à la belle étoile, en espérant que mes parents pensent aussi que ce n'est pas grave. Mais en pensant à mes parents, je me rappela d'un détail: je ne pouvais pas dire que j'avais dormie avec Camilo et encore moins à ma mère!
- Lia tout vas bien? me demanda Camilo en remarquant que je n'avançais plus du tout
- Je vais dire quoi à mes parents? Tu imagines ce que va faire ma mère si elle apprend que j'ai dormie avec toi, je vais finir avec une robe blanche d'ici la fin de la matinée et demain je serai madame Madrigal!
- Et c'est si mal que ca?Pendant ma crise de stresse, je regarda Camilo qui avait l'air déçu de ce que je venais de dire. Devenir madame Madrigal. Je n'ai pas dis que c'était déplaisant, ou que j'étais contre le mariage mais ce n'était pas non plus ma première pensée. Je m'approcha vers mon petit ami avant de déposer un baiser sur sa joue.
- Je n'ai pas dis cela, mais profitons déjà des jours à suivre ensemble, c'est déjà un beau futur avant de penser au gros
- Je sais, c'est chou en tout cas ta manière de réagir quand je te taquineMe quoi? Camilo me tira la langue avant de rigoler de plein coeur. Je rêve ou se dernier venait de se payer ma tête!? Si je n'étais pas en panique pour rentrer chez moi, je serai déjà en train de lui courir après pour ça. Mais bon, malgré tout, je ne trouvais toujours pas d'excuse pour ma nuit dehors. Et quand je me retrouva devant la porte, je n'avais toujours rien. Mais la maison semblait calme, j'avais peut être une chance de me glisser dedans tranquillement sans me faire prendre. J'allais dire au revoir à Camilo quand la porte s'ouvrit sur mon père.
- Liana c'est toi?
Je suis morte.
- Bonjour papa, dis-je nerveusement
- Tu n'étais pas dans ta chambre? Tu n'as pas dormie ici? me demanda-t-ilOui, je suis vraiment morte là.
- Euh c'est à dire que...
- C'est ma faute, dit une voix derrière moiOh non Camilo...mais ce n'était pas Camilo derrière moi mais, Mirabel? Cette dernière me regarda en me faisant en clin d'oeil et c'est là que je compris: Camilo était en train de me sauver comme il se doit.
- On c'est tellement amusée à la fête que Liana c'est endormie à la maison dans le hall et comme je ne voulais pas la réveillée pour rentrer à cause de l'heure j'ai demandée à Luisa de la monter dans une de nos chambre, je suis vraiment désolée si Liana n'a pas pu rentrer hier soir, dit alors Camilo toujours transformé
- Ce n'est pas grave Mirabel, je peux comprendre en vue de la situation, au moins elle n'était pas dehors, lui dit mon pèreSi tu savais...
- Merci monsieur Daliase
- Pas de soucis Mirabel, une bonne journée à toi
- A vous aussi oh et avant de vous quittez, malgré ce qui c'est passé pensez vous que Liana peut se joindre à nous ce soir pour dinner?Je regarda Camilo surprise d'enchainer direcement avec cette demande. Je regarda mon père pour voir si ce dernier aller avoir une certaine réaction mais il restait normal.
- Je ne vois pas d'incovénient si Liana est d'accord, ma chérie?
- Euh oui pourquoi pas, dis-je alors
- Parfait, j'enverrai sans doute mon cousin Camilo pour venir la chercher et la redéposée après le diner, dit-il alors
- C'est gentil, merci
- Bonne journée sur cela monsieur
- Bonne journée, lui dit mon père avant de rentrerQuand ce dernier fut bien dans la maison je m'approcha de Camilo toujours transformé au cas où.
- Du coup ce soir c'est vraiment toi qui vient me chercher ou une autre version? demandais-je en rigolant
- Pourquoi je ne te plait pas comme ça?
- Mirabel n'est pas trop mon type ahah
- Oui sinon hier tu n'aurais pas dit "Je t'aime Camilo Madrigal"
- Chuut idiotCamilo se mit à rire avant de me regarder en souriant.
- Et bien à ce soir Lia, me dit-il
- A ce soir CamiloIl me fit un signe simple avant de partir toujours transformé. On c'était déjà laissé assez souvent quand je revenais chez moi mais cette fois j'avais le coeur serrer de ne pas avoir plus qu'un signe pour aurevoir. Mais bon, ce n'était que partie remise avant ce soir pensais-je avant de rentrer chez moi le merveilleux souvenir de cette soirée en tête.
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Notre Miracle
Hayran KurguLe temps a passé depuis la construction de la nouvelle casita et les enfants de la famille Madrigal ont bien grandi surtout Camilo qui se sent enfin comprit par quelqu'un d'autre qu'un membre de sa famille, car lui aussi a droit à son miracle.