Samedi 14 marsCe jour-là était un jour comme les autres.
Vous voyez ce genre de jours qui passent un peut comme des routines, qui se répètent tous les jours et se renouvellent encore et encore.
Osamu comme à son habitude depuis quelques temps, se rend à l'hôpital.
Ceci est aussi devenu une routine.
Quand on y pense, tout est un peu comme une routine.
Seules les choses inattendues ne font la partie de la routine.
Prenons un anniversaire.
Certes, ça ne se passe qu'une fois par an.
Mais justement le fait que cet événement est répétitif fait qu'il s'agit encore une fois d'une routine !
Mais par exemple, votre bac.
Ça, c'est un événement inhabituel et qui sort de votre routine.
(Sauf si on prend à l'échelle de l'humanité, ça en devient une routine mais comme a dit Einstein, tout est relatif)
Donc Osamu, fidèle à sa routine se rend aujourd'hui à l'hôpital où séjourne son ami.
(Ami qui n'en est pas vraiment un puisque qu'ils sortent ensemble, mais bon, passons)
Osamu a prit le bus, bondé, comme tous les samedis.
Encore un élément de sa routine.
Il a bipé sa carte et a tenté (vainement) de s'assoir sur une siège.
Le bus a démarré, il s'est retrouvé affalé sur une vieille dame qui lui a crié dessus.
Bref, la routine quoi.
Quand il est arrivé à sa station, il a dû jouer des coudes pour parvenir à se frayer un passage à travers la foule et pouvoir sortir.
(La vieille dame n'a pas manqué de rouspéter, mais ça, Osamu n'en avait rien à faire puisqu'il n'allait plus jamais la revoir )
Ce qui sortait de sa routine est que, pour une fois, Atsumu ne l'avait pas accompagné, ayant un rendez-vous avec son cher « Omi-Omi ».
Mais bon, Osamu n'en avait que faire.
Quand il parvient jusqu'au trottoir de la rue de l'hôpital (après avoir bousculé tout le monde dans le bus pour pouvoir sortir) il inspire un bon coup.
Finalement, il se dirige vers le grand édifice blanc, prenant toute la place présente dans la rue.
Osamu soupire encore une fois.
Il n'aime pas l'idée que son ami est enfermé jour après jour dans cette prison déguisée en paradis.
(L'auteure reconnaît quand même que les hôpitaux sont utiles, mais a vécu une situation similaire à celle de Rintarō, elle affirme donc qu'un hôpital ressemble beaucoup à une prison)
Quand il s'approche du bâtiment, après avoir traversé tout le parking, les portes automatiques s'ouvrent.
Une odeur de désinfectant lui saute au nez.
Une blancheur exagérée lui saute aux yeux.
Il soupire.
S'approche de l'accueil pour saluer la dame et lui signaler son arrivée. Mais c'est avec un air grave qu'elle l'accueille ce jour-là.
Encore une chose qui sort de sa routine.
— Je viens voir Suna Rintarō, en chambre 113.
Elle le regarde d'un air désolé ?
— Vous en savez donc pas ?
Osamu est surpris.
— Savoir quoi ?
Son air se fait encore plus grave. Tellement sombre que la couleur contraste avec son vêtement entièrement blanc.
— Ce qui lui est arrivé.
Il était assis à son chevet.
Il n'était plus là.
Mais ils se firent une promesse.
— Je te promets que je t'attendrais.. Même si ça prend dix ans.
Les larmes dévalaient de ses joues.
Il ne pouvait s'en empêcher.
Aujourd'hui, 14 mars 2022.
Son ami d'enfance.
Son meilleur ami.
Son middle blocker.
Son voisin.
Son amoureux.
Son petit ami.
Suna Rintarō venait de sombrer dans le coma.
Trop de choses sortent de sa routine aujourd'hui.
Alors ???
Je suppose que ça part sur un épilogue.Biz biz !
(N'hésitez pas à me poser des questions si vous ne comprenez pas)
Je sais que tomber dans le coma ne fait pas parti des conséquences de la leucémie mais passons
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No more time (OSASUNA)
Fanfiction- Rin', t'es mon meilleur ami, on se connaît depuis tellement longtemps que je ne saurais dire quand je t'ai rencontré. T'es comme mon triplet, mon autre jumeau ,tu fais parti de la famille. Mais t'abuses un peu là non ? Les personnages et l'unive...