♤ Fils du roi, le prince Lucas doit participer à un événement qui a pour but de lui trouver une future femme, mais le frère de l'une d'entre elles atire bien plus son attention. ♤
Je tiens à préciser que je ne ship pas du tout ces deux personnes, ma...
Le prince était en train de petit-déjeuner, quand il eut soudainement envie de sortir.
- Père ?, demanda le blond.
- Qui a-t-il fils ?, répondit le roi.
- Puis-je aller me promener dans la capitale aujourd'hui ?
- Si tu pouvais ne pas revenir, cela serait encore mieux.
Le prince se reteint à peine de lever les yeux au ciel et quitta la table. Après avoir prévenu son valet qu'il partirait dans la capitale dans quelques minutes, il monta dans sa chambre afin de s'habiller moins "royalement" afin de ne pas être trop reconnu. En descendant vers la grande porte du château, il croisa Baptiste.
- Quesque tu fais habiller comme ça ? Je croyais que les personnes dans la royauté s'habillaient plus élégamment que ça, dit le jeune brun.
- Je vais sortir me promener dans la capitale, du coup, je m'habille moins "bien" que d'habitude, dit-il en imitant des guillemets avec ses doigts, tu veux venir ?, demanda-t-il après quelques secondes d'hésitation.
- J'ai le droit de faire ça ?, dit-il d'un ton étonné.
- Je sais pas, mais au pire, on s'en fout. Du coup te veut venir ?
- Pourquoi pas.
Après avoir fait préparer un cheval pour le brun, les deux jeunes adultes partent dans la capitale, le prince se baladait principalement dans les grandes rues de la capitale et cela commença à lasser le brun.
- Tu es obligé de rester uniquement dans les grandes rues parce que sans vouloir me plaindre, c'est un peu lassant, dit Baptiste.
- J'ai pas le droit de sortir de la capitale et je ne connais pas ses limites, alors je suppose que oui, répondit le blond.
- Moi, je connais les limites, alors suis-moi.
Après avoir tourné dans plusieurs ruelles, ils arrivèrent face à un champ qu'ils traversèrent pour entrer dans une petite forêt.
- Tu es sûr que ces bois appartiennent à la capitale ?
- Normalement oui et puis même si ça n'en faisait pas partie personne ne vient ici et encore moins des gardes.
- D'accord.
Après être rentrés dans le bois, ils parcoururent quelques dizaines de mètres afin d'arriver à un tronc allongé, après être descendus de leurs montures, ils les attachèrent. Puis s'acièrent tous les deux sur le tronc, un long silence commença à s'installer entre eux jusqu'à ce que le blond décide de le briser.
- Tu as été adopté par ta famille actuelle à quel âge ?
- Dix ans.
- Du coup, ça veut dire que tu as des souvenirs de ta famille d'avant ?
- Oui un peu, mais franchement, je suis bien content de ne plus en faire partie.
- Ah d'accord.
- Alors du coup, tu veux quitter le château royal ?
- Euh ouais.
- Si vous voulez, je peux vous aider à quitter cette fichue ville.
- Comment ça ?
- Mais parents adoptifs sont des agriculteurs et ont quelques terres qu'il cultivait de l'autre côté des montagnes, je me suis déjà promené dans les forêts à côté de ces derniers et il y a un petit chalet abandonné ou personne ne va et qui pourrait largement accueillir quatre à cinq personnes.
(petite parenthèse, j'ai dessiné une carte un peu nulle à chier pour que vous visualisiez un peu :
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. Du coup, ils sont sur une île qui s'appelle Euphrise. . En bleu, c'est la capitale qui s'appelle Eurésisse. . En violet, c'est les autres villes. . En ocre, c'est les limites des villes. . En vert foncé du coup, c'est les montagnes. . En rouge, c'est les champs que certains agriculteurs cultivent. . En jaunes, c'est les forêts de l'autre côté. . Et en rose, c'est le petit chalet.
C'est un peu moche, mais j'espère que ça reste un minimum compréhensible.)
- Et tu comptes faire comment pour aller à ton chalet abandonné ?
- J'imagine que le mieux ça serait de longer la côte Est.
- C'est du suicide de faire ça tu t'en rends compte, même si mon père ne chercherait pas à savoir où je suis si je disparais, les parents de Corentin et Arif eux chercheront à le faire.
- Il y a pas un événement prochainement qui permettrait de rassembler presque tous les gardes au château comme ça ont peu parti tranquille ?
- Dans moins d'un mois, mon père fait venir des jeunes hommes de toute la capitale pour que ma sœur choisisse un futur mari.
- Ça sera le moment idéal pour se casser.
- Oui, sûrement, mais il faudrait parler de ça avec Corentin et Arif.
- Tu as pas tort.
Baptiste descendit du tronc et monta sur son cheval.
- Tu fais quoi là ?, demanda le prince.
- Bas, je vais parler de ça avec eux, tu viens ?
- J'arrive.
Après être rentrés au château, les deux jeunes hommes se dirigèrent vers la chambre de Corentin ou ils y trouveraient probablement aussi Arif. Ils toquèrent et ils entendirent Corentin leur dire d'entrer.
- Attends, je suis pas sûr de comprendre, en gros Baptiste connaît un petit chalet abandonné de l'autre côté de la montagne et vous voulez y aller quand ta sœur choisira son futur mari, dit Corentin un peu étonné.
- En gros, c'est ça l'idée, répondit Lucas.
- C'est du suicide, ajouta Arif.
- Tu es pessimiste, personne te dit que ça va mal se passer, répondit Lucas.
- Je suis pas pessimiste, je suis réaliste et puis franchement, vous n'avez aucun plan et il y a 99,99 % de chances que l'on se fasse choper.
- Ouais, il a raison, c'est du suicide, renchéri Corentin.
- Je croyais que vous aviez envie de partir d'ici, dit le seul blond de la pièce.
- Oui, mais là, franchement, on n'est même pas sûr que ce chalet existe encore, dit Arif.
- Et toi, pourquoi tu tiens à nous aider ?, demanda Corentin à Baptiste.
- La famille que j'avais avant faisais partie de la noblesse, il m'en ont dégoûté d'ailleurs, et maintenant, je suis dans une famille d'agriculteurs qui n'en ont pas grand-chose à faire de moi, et si on va de l'autre côté des montagnes, il n'y aura personne pour nous faire chier, c'est tellement paumé là-bas que les militaires oseront même y aller, dit Baptiste, vous penser pas que ça serait la belle vie, bon il faudrait chasser, pêcher, faire la cueillette, sûrement retaper un peu le chalet, mais on vivrait libres comme les nuages, dit-il en regardant le prince.
- Si tu le dis, dis Arif en soupirant légèrement.
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J'espère que ce chapitre vous a plu et bonne journée/nuit.
