Eternity begins now Tome 1

Chapitre 58

Il avait perdu la notion du temps mais ça faisait bien trois bonnes heures qu'ils marchaient à travers le désert ardant. Le sable chaud rendait leur marche plus dur, ils s'enfonçaient dans ces grains brûlants. La pleine chaleur de l'après-midi n'arrangeait rien à leur situation. Ils souffraient tous de déshydratation et leur tête commencer à leur jouer des tours. Leur peau était moite et humide de transpiration.

Maxime marchait toujours aux cotés de Jerem il vérifia autour de lui que personne ne les écoutaient avant de lui parler.

- Si on ne trouve pas un endroit où se reposer on va tous crever dans ce trou perdu. Tout le monde est a bout de force.

Jerem continuer d'avancer en fixant l'horizon pensif.

- Tu m'écoute ? Insista Maxime. Si on ne fait pas une pose maintenant une grande majorité va y rester.

Il y eut encore un court silence, aucune réaction.

- En fait t'en as rien à foutre de ce que je te dis !

Jerem s'arrêta net comme si il venait seulement d'entendre ces paroles. Il le regarda puis réexamina l'horizon.

- Regarde ! Lui répondit il en pointant du doigt un point au loin.

Maxime plissa des yeux, il ne voyait rien la température ardente troublait sa vue.

- Il n'y a rien là bas que du sable a perte de vue et des collines pellées.

- Regarde mieux, il y a une cavité dans cette colline.

Maxime demeurait dubitatif.

- Si tu le dis. De tout façon au point ou on en est j'ai plus le choix, je suis obliger de te faire confiance.

Avoua Maxime à contre cœur. Voyant que Jerem ne lui donner pas plus d'information il continua à lui poser des questions.

- Tu penses qu'on y seras dans combien de temps ?

Jerem sembla réfléchir, il avait le visage fermé et le regard vide.

- 1 heure et 30 minutes.

Les yeux de Maxime s'ouvrir en grands. Il pesta contre Jerem et contre la terre entière.

- 1 heure et 30 putain de minutes sous cette chaleur de merde ! Il marqua un pause puis reprit en braillant de plus belle. Si Dieux ou une quelconques entité supérieur existe je leur pisse dessus. On a rien fait pour mériter ce déluges d'emmerde. Fais chier !

Jerem roula des yeux et souffla.

- Si déjà t'arrêter de gueuler partout comme un dégénéré tu économiserais de la salive, tu serais moins déshydrater et surtout t'arrêterais de me casser les couilles. Alors écrase !

Maxime grommela encore un petit moment avant de s'arrêter complètement pour le plus grand plaisir de Jeremy. Il fallait économiser leurs forces car ils avaient encore un long chemin à parcourir sous cette chaleur écrasante.