Chapitre 67

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L'atmosphère était lourde. Les nuages voilaient peu à peu le ciel dégagé, illuminé par les milliers d'étoiles. Le vent aussi se levait. D'abbord une simple brise qui raffraîchissait leurs corps en sueur. Puis, elle devint de plus en plus forte, de plus en plus puissante. La simple brise se transforma en une bourrasque, puis en une raffale qui soulevait de fins grains de sables, qui giflaient leurs visages nus.

Au loin les éclairs tonnaient, l'écho de leurs grondements se propageait de nuage en nuage, comblant le silence du désert par un bruyant vacarme. Le ciel paisible c'était changé en quelques minutes en une tempête rugissante, qui dressait devant eux un mur de sable.

Ils continuère d'avancer malgrès ce temps catastrophique. Un pas après l'autre. Leurs mouvements était ralentis pas le souffle puissant du vent. Bientôt ils ne pourraient plus marcher.

Jerem allait conseiller aux autres de s'allonger au sol pour éviter le plus possible les grains de sable qui leur lacéraient le visage. Mais quand il se retourna il ne vit personne. La tempête était si dense qu'il avait perdu ses camarades dans ce nuage de poussière.

Seul. Isolé, dans ce tumulte infernale.

- Maxime !

Cria Jerem.

- Maxime ! Cria t'il plus fort, à plein poumon.

Aucune réponse. Ses hurlements se perdaient dans le fracas de l'orage.

-Maxime ! Hurla t'il une dernière fois avant que le sable ne pénètre dans sa bouche.

Il se jeta au sol. Protegeant sa tête entre ses bras. Sa gorge était sèche, tout comme ses lèvres. Il pressait ses paupière du mieux qu'il pu pour préserver ses yeux. Ses cheveux virvoltaient dans tout les sens, mal menés par ce souffle incroyablement fort. Sa peau se faisait percuté, gifflé, coupé par le sable que le vent transportait avec fureur.

Il se retrouva seul, allongée sur le sable jaune, immobile, dans la noirceur de la nuit en plein milieu d'une tempête de sable qui faisait rage.

Cette situation était la parfaite illustration de comment il se sentait réellement, au fond de lui. Isolé dans un désert obscur, vide de toutes choses, au milieux de mille tourments.

*

Maxime ne comprenait rien à la situation. En l'espace de quelques minutes cette soirée idyllique c'était transformé en un véritable enfer. Il avait perdu de vue tout ses camarades. Il ne distinguait même pas une silhouette ou un semblant de forme humaine. Il était abandonné au milieu de ces milliers de grains de sables acérés, progetés violemment au visage.

Maxime plaqua tout son corps contre le sol puis il recouvrit la moindre parcelle desa peau par du tissu pour éviter que le sable ne la déchiquette.

Au loin, à travers le souffle si furaxe du vent il cru entendre une voix fluette prononcait son prénom, sûrement qu'une hallucination, que pouvait il bien discerner avec ce tumulte fracassant et incessant.

L'abassourdissement, la clameur et le rugissement de la tempête qui grondait avec force failli le rendre sourd. Il se trouvait au cœur d'une mer de sable houleuse. Il s'y noyer, se faisait petit à petit recouvrir par les grains jaunes.
Il ne pouvait plus relever la tête, les quelques rayons de lune restant se faisait filtrer par le sable.
Il faisait sombre, il faisait froid. Le poids du sable sur son corps était semblable au poids de son fardeau. Lourd beaucoup trop lourd pour un garçon de son âge.
Petit à petit le rugissement de la tempête se transforma un un doux murmure.
Le silence et la noirceur eurent raison de lui, il était a bout de force. Il se laissa emporter dans le sommeil.

Eternity begins now  Tome 1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant