Chapitre 4

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Depuis ce jour beaucoup de choses ont changés. De nouveaux groupes se sont créés, des amitiés se sont renforcées d'autres se sont brisées.
Il y a une certaine rivalité entre deux groupes le "mien" et celui de Victor. Lorie était passé de l'autre côté de la force ce qui était une trahison selon Léa on peut dire sans trop se tromper qu'elles ne se sont pas réconcillées, Léo ne parlait plus à Victor et son groupe depuis l'incident en sport. Mary n'aimait personne du groupe adverse surtout Eliza, Julien est devenu le médiateur et moi et Victor c'était une affaire plus personnelle.

De nulle part je reçus une violente claque sur la tête
- Tu peux arrêter de faire des monologues dans ta tête s'il te plaît" crie Mary en souriant
- De quel droit me frappe-tu femme ?" répliquais-je sans grande conviction.
Au loin on entendit des rires
-Monologue ? C'est quoi ce mot et qui parle encore comme ça ? "
Aie ! Mauvais timming Mary n'était pas dans son moment de joie et de bonté. Elle se retourna et alla les voir déja énervée
- Alors c'est quoi votre problème, votre cerveau est tellement vide que vous ne savez pas ce que veut dire monologue ? Ce n'est pas de ma faute si vous êtes aussi bête que ma planche à pain et que votre vocabulaire est pauvre, ce n'est pas au monde d'adapter leur façon de parler pour que des idiots inutiles comme vous puissent comprendre mais à vous d'essayer d'être moins bête même si je sais que ce sera difficile d'apprendre pour des abrutis de votre genre alors au lieu de vous moquer vous devriez pleurer devant le fait que vous êtes pathétiques et ridicules. J'espère que vous allez tous crever du diabète.
Tu me déçois tellement Lorie à être avec des imbécibles pareils. "
(C'était vraiment pas le bon moment de l'énerver).

-Waouh Julien ! Dit Léo.
Ta femme a vraiment besoin de se détendre.
Le concerné lui jeta un regard noir car leur petite (grosse) dispute ne s'est pas arrangée.
On ne connaissait toujours pas la raison ce qui était étrange Julien étant mon meilleur ami me disait tout alors peut-être que Mary lui avait demandé de se taire.
" Jusqu'à quand va-t-on éviter le sujet ? Qu'est-ce qui se passe entre vous ? Et quand est-ce que vous allez sortir ensemble ?"
Le visage de Mary se décomposa, sa machoire se serra et elle se leva pour quitter le banc où on était assis.
- Je vous laisse pas envie de vous écouter en parler.
- C'est aussi grave que ça ? demande Anatole
- Ton cher ami Julien te répondra s'il il est honnête mais je pense que l'honnêteté à quitté son être.
D'accord c'est vraiment tendu leur truc.

La discussion reprit tranquillement mais Léo eut la bonne idée de se chamailler avec Anatole et de me mêler à leur petite dispute.
À l'heure actuelle, j'étais en train de le poursuivre sans aucun succès enfin poursuivre est un grand mot j'ai juste fais quelques pas courir demande trop d'énergie pour moi. Au bout d'une minute je m'arrêtai pour reprendre mon souffle, quelques secondes ont suffi pour que mes proies disparaissent.
En cherchant dans la cour je vis Léo en pleine discussion avec Victor qui se faisait tout petit, en m'approchant je pus écouter quelques bribes de la conversation
- Pas la peine de ne plus se parler pour des conneries Léo
- Tu te fous de ma gueule, des conneries ? Tu es un vrai connard et le pire c'est que tu ne t'en rends même pas compte. Si tu as tant de mépris pour tes amis Victor ne m'adresses plus la parole et ne parle plus jamais à Anatole.
Léo rouge de colère partit laissant Victor déboussolé. Je me demande de quoi il parlait, l'incident en cours de sport était si grave pour provoquer la fin d'une amitié aussi forte. Pourquoi Anatole est-il inclus dans cette embrouille ? Seigneur il faut vraiment que j'aille demander à Mary la fouine.
J'ai peur d'elle en ce moment ou dois-je demander à Victor ? Non non non je ne veux pas.

Dans mes pensées je ne remarquai pas que Victor était pile devant moi donc quand j'essayais de m'avancer je me cognais à lui. Je poussais un cri pas du tout viril.
- Je peux savoir pourquoi tu nous espionnes ? C'est une conversation privée.
- Je suis tombé sur vous par hasard.
- Le hasard fait quand même bien les choses.
- De quoi je me mêles ? Bof puis ce qu'on y est pourquoi vous vous disputez ?
- Léo n'a pas apprécié un commentaire sur son petit ami, c'est mignon non ?
- Anatole ? Qu'est-ce que tu lui as dis connard ?
- Je pense que vous êtes beaucoup trop protecteur envers Anatole il peut se défendre tout seul.
Je haussais un sourcil perplexe, il ne m'a toujours pas répondu
- Je te raconterai tout ce que tu veux si tu sors avec moi ce weekend.
Pardon, il a cru que parceque je lui adressais la parole on est redevenu ami ?
- Allez ce sera aussi un moyen de m'excuser de mon comportement envers toi.
Des centaines d'alarmes retentirent dans ma tête car Victor n'avait aucune conscience et ne s'excusait jamais et je pense qu'il n'a pas changé en quelques jours.
En voyant mon air méfiant il eut un petit sourire
- Il se trouve que Mary est venu le passer un savon hier je t'assure que j'étais terrifié son regard brrr... j'en tremble encore.
Ma méfiance augmenta encore car ce n'est vraiment pas le genre de Mary d'aller confronter les gens comme ça elle préfère ne pas parler aux gens qu'elle n'aime pas.
- Heu... Tu as la fin de la semaine pour réfléchir à ma proposition et en parler à tes amis pour qu'ils te disent quoi faire.
J'étais sans voix je voulais lui dire non tout de suite et repartir sereinement mais une partie de moi s'imaginait qu'il était sincère et qu'il voulait vraiment s'excuser, j'étais tiraillé entre mes sentiments et la haine que je me force à ressentir envers lui. Si il agaissait encore mal, mes amis vont-ils encore me soutenir ou vont-ils me regarder et me dire je te l'avais dit.
Il m'adressa un sourire à couper le souffle et caressa ma joue avant de s'en aller me laissant planté là le coeur prêt à exploser de ma poitrine.

...

- Je n'irais pas ! dis-je à mes amis
Mary haussa un sourcil ne me croyant absolument pas.
- Tu iras parceque ton coeur stpide ne pourra pas rater cette occasion, vraiment Achillou ne joue pas la carte de l'indifférence avec nous .
- Non cela n'arrivera pas, on parie ?
Elle eut un sourire, et acquiesca longuement.
J'allais gagner car il y a aucun moyen pour que j'accepte ce "rendez-vous non" ?

NON ?

Une drôle de romanceWhere stories live. Discover now