Une drôle de romance

Chapitre 3

1 mois plus tard

La vie avait repris à peu près son cours. Malgré tout des tensions naquirent entre un bloc d'ami : Laurie et Léa étaient passées de meilleures amies à ennemies qui ne peuvent pas se voir sans vouloir se battre. Marie et Julien ne se parlait pas, Léo et Anatole c'est flou ami ennemi on ne savait pas et entre Achille et Victor c'était la guerre.

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Dans la cantine, l'ambiance était pesante presque personne ne parlait de peur de se prendre une rouste.
- Bon stop on arrête tout il n'y a même pas une semaine on était un groupe d'ami tout ce qu'il y a de plus soudé là personne ne peut se voir. J'ai besoin d'une explication claire et précise.
- Je pense que le coeur du problème réside dans le fait que personne n'ose se dire le fond de leurs pensées ce qui problématique vu que l'on intériorise nos frustrations ce qui est propisce de nous ammener à ce détester.
- Merci Mary Analyse
- De rien mon Achillou
Je lui lance un regard noir avant de faire un signe pour que les autres commencent à parler
- Juste Achille on va quand même pas se mettre en rond et raconter nos problèmes ?
- Si ferme ta gueule et parle Léo ou Anatole vu que tout part de vous qui êtes fachés.
Léo me regarde trahi avant de s'exclamer :
- Je suis désolé d'avoir délaissé le groupe ces derniers temps et Anatole on parlera plus tard.
- J'ai pas envie de te parler en fait Léo !
- On s'en fout Anatole tais-toi . dit Léa
À toi Mary !

Celle ci se retourna confuse
- MOI ? Je n'ai absolument rien à me reprocher
Léa lui jetta un regard appuyé
- FAIS CHIER ! Bon je m'excuse envers vous de ma mauvaise humeur.
- C'est tout ?
- Tu veux que je fasses quoi d'autre te lécher les pieds Achille ?
Durant tout son passage elle ne jetta pas un seul regard à Julien qui lui était désespéré.
- Ma Lolo à toi maintenant.
- Je m'excuse de rien wesh !
- Déjà ne dis pas wesh et envers Léa tu n'as rien à dire tu es sûre ?
- Mais lachez moi avec ça, vous êtes lourd à la fin.
Léa se leva brusquement faisant tomber sa chaise et elle cria :
- On est lourd tu es sérieuse, tu nous cries dessus, tu nous parles mal, tu me parles mal, tu m'insultes , tu dis des choses derrière mon dos avec le reste de la classe et tu souhaites que l'on s'excuse parceque madame n'est pas foutue de se calmer !
- Tu te fous de moi Léa, tu m'a toujours maltraité, tu m'as toujours mal parlé quand je m'affranchis de toi tu te fâches, c'est une blague.
La pièce était silencieuse tous les regards étaient braqués sur la dispute. Les deux filles semblaient prêtes à s'arracher la gorge.

La scène s'est terminée avec le départ de Laurie, Léa s'est éfondrée sur sa chaise sous nos regards compatissants c'est toujours difficile de voir une amitié se déchirer.
- Je reviens, dit Mary
Les deux filles quittèrent donc la salle
- Eh ben ! C'était grave tendu , commenta Léo
Je les laissai débattre de la scène et observai autour de moi. Mon attention se porta inévitablement sur la table où était Victor et sa clique, nos regards se croisèrent je détournai immédiatemment les yeux. J'essayais alors de me concentrer sur la consersation qui se déroulait et je vis que Julien et Léa étaient partis. Il ne restai qu'Anatole, Léo et moi. Après un silence lourd Léo prit la parole
- Achille ça avance comment pour Victor ?
- Attends une seconde qu'est ce que tu veux dire par là ? Tu penses que je vais le séduire ?
- Ben je pensais que tu lui avais avoué , avant-hier soir quand je traînais avec eux j'ai entendu Gabin dire à Justine que Achille avait dit à Victor qu'il l'aimait bien.
- Oh ! D'accord.
- Tu n'es pas surpris Achille ? Toi qui voulait garder le secret je te rapelles que tu nous l'as avoué dans les toilettes et en panique.
Il est vrai que je ne leur avait pas dit ce qui c'était passé seuls Marie et Julien le savait. Julien parceque c'est mon meilleur ami et Mary parceque Julien lui dit tout ce qui ce passe et qu'elle semblait être au courant avant moi que j'aimais Victor.

À la fin, ils étaient stupéfaits Léo était rouge de colère et fusillait Victor du regard au loin
- Mais c'est vraiment un connard ! crie Anatole
- Wouah tu m'apprends des choses, je mourrais moins bête ce soir Anatole.
Celui-ci me répondit avec un gros doigt d'honneur
- Je t'aime aussi Anatole chéri, mais on doit se dépêcher on a sport je te rappelle.
Sous des longs soupirs, nous allons nous ranger en attendant le prof.
Au gymnase, après que le prof nous ait donner les instructions on se mit en groupe pour le volley.
Anatole, Mary, Léa, Damien contre Achille, Julien, Lorie, Ludivine. Pour être honnête on se fait éclater à chaque fois, personne ne sais rattraper un putain de ballon.
- Mais putain Julien ne reste pas immobile ! Ludivine bon dieu fais quelque chose je ne sais pas utilise ta tête bordel sers-en comme bouclier ! Mary arrête de viser Julien, merde vous êtes nuls !
J'étais un peu énervé je l'avoue.
En fin de compte j'ai abandonné car ils sont claqués dans mon équipe au final on s'est bien amusé.
Anatole reçut un violent coup de ballon en pleine face de la part de sa coéquipière
- Arrête de regarder Léo Anatouuuuuuu !
- Tu me saoules Mary tu es extrêmement agaçante très chère.
Oh non ! Ils sont repartis dans leur diatribe de bienséance. Ils s'arrêtèrent quand le prof cria.

Léo et Victor se battaient violemment, les autres essayaient de les séparer mais ils contournaient pour pouvoir rentrer à nouveau en collision.
Ils saignaient tous les deux, Léo avait l'arcade sourcillière ouverte et Victor la lèvre cassée. Anatole se précipita pour se mettre entre les deux qui s'arretèrent afin de ne pas le blesser .
- Vous deux allez vous nettoyer, plus jamis vous ne reproduisez une scène pareille. Et le reste vous allez ranger le matériel le cours est fini remerciez vos camarades pour cela.
Anatole traîna Léo dans les toilettes pour le nettoyer, quant à Victor il repoussa violemment sa copine Justine afin d'y aller seul.
Comme le prof était vraiment énervé, il nous libéra. J'attendis devant les vestiaires nos deux tourteraux qui vinrent enfin la mine grave.
- Léo qu'est ce qu'il y a ? Pourquoi tu t'es battu avec Victor ?
Léo me jetta un regard triste avant de me saisir la main
- Je suis désolé Achille, viens on n'y va.
J'obéis confus car il ne répondait à aucune de mes questions, Anatole me fit un signe pour dire de laisser tomber. J'acquiesçais à contre-coeur ne voulant pas troubler mon ami.
- Achille attends s'il te plaît ! crie Victor
Les poings de Léo se ressérèrent et il tira Anatole me laissant avec Victor
- Je peux te parler ?
Je pris une profonde inspiration avant de me retourner, Victor était salement amoché
- Tu as mal j'espère que oui et que tu souffres, je t'avais dis de ne plus me parler alors pourquoi s'il te plaît tu ne peux pas juste me laisser tranquille hein ! J'en ai marre de toi.
Je me retournai et repartis sans un regard en arrière bien que Victor criait mon nom.