(l'image n'est pas de moi) __________________________________________________________________
Ayant entendu le cri de déchirant de sa partenaire, Chat Noir se retourna vivement, avant de découvrir cette scène qu'il n'aurait jamais dû voir.
Cette scène qui le marquera à vie.
Cette scène qu'il n'oubliera jamais.
La scène la plus traumatisante de sa vie.
Lorsqu'il se retourna, il vit la canne de son pire ennemi transpercer en plein fouet le ventre de Ladybug. Après avoir bien enfoncé son arme dans la chair de l'héroïne, il tira dessus pour l'arracher. Une marre de sang se mit à se former sous le corps de la détentrice du miraculous de la coccinelle, qui tomba lourdement à terre, sans le moindre bruit.
Chat Noir n'en revenait pas.
Ce n'était pas vrai.
Impossible.
Et c'était de sa faute.
Car s'il n'avait pas raconté ce malheureux événement à sa Lady, il ne lui aurait pas proposé de se battre, et actuellement, elle ne serait pas blessée.
Mais c'était trop tard.
Trop tard.
Bouillonnant de rage, Adrien se lança sur son père, et n'hésita pas à le faire disparaitre, en un coup de cataclysme.
Il n'attendit pas que les cendres tombent à terre pour passer, il les rua de coups jusqu'à ce qu'il n'en reste plus rien.
Il s'élança ensuite sur le corps inanimé de sa Lady, qui tentait tant bien que mal de s'accrocher.
- Ma Lady... Réponds moi... S'il te plaît... Tu n'as pas le droit de m'abandonner... Reste avec moi Ladybug... Je t'en supplie...
- Ch...Ch... Cha...ton...
- Ladybug ! Ne me quitte pas ! Reste ! Je t'en supplie ma Lady ne pars pas ! J'ai besoin de toi ! S'il te plaît... ne pars pas....
- Ch... chaton... Nous av...ons battu le... Papillon... Tu es... libre...
- Mais ça n'a pas d'importance... À quoi sert que je vive libre, alors que tu n'es pas à mes côtés... Ne pars pas... Ne m'abandonne pas..
- Je ne partirai pas... En fait... Je resterai... Toujours... Prêt de toi... mon chaton... Je serais... Là... Je t'aime... Ne l'oublie jamais...
Avec le peu de force qui lui restait, Ladybug leva sa main droite et la posa sur le cœur de son amour.
2 secondes après, sa main glissa le long du bras de Chat Noir, et lorsqu'elle retomba, les yeux bleu azur de l'héroïne se fermèrent.
Ses yeux se fermèrent pour toujours.
Chat Noir, lui, était encore sous le choc. Il ne voulait pas accepter cette dévastatrice vérité.
Il ne voulait pas accepter le fait que sa Lady ait rendu l'âme dans ses bras.
Il ne pouvait pas accepter le fait que sa Lady ait rendu l'âme dans ses bras.
Il ne se retint pas, et laissa son cri de rage envahir le manoir.
- LADYBUG !
Son visage était baigné de larmes.
Des larmes de tristesse, de douleur, de colère, de rage.
Ses sanglots incessants secouaient sa poitrine déchirée par la douleur.
Ses larmes glissaient le long de ses joues pour ensuite tomber sur le pâle visage de la défunte héroïne.
Il l'enlaçait de toutes ses forces, serrant son corps inerte contre le sien.
Cette personne qu'il aimait tant.
Cette personne qu'il aimait à la folie.
Il ne pourra jamais oublier le son de sa voix, la couleur de ses yeux, et son magnifique sourire angélique qui le rendait heureux.
Malheureusement, la dernière fois qu'il les a vus, c'était quelques heures auparavant.
Et il ne les reverra plus jamais.
Ses yeux verts émeraude étaient pâles. Les larmes dévalaient ses joues sans arrêt.
- Ladybug... S'il te plaît... Reviens... Ne pars pas... Je t'en supplie... Ladybug... Non... Moi aussi, je t'aime... Je t'aime... Je taiiiiiime... Ladybug... Pitié...
Il criait désespérément le nom de sa bien aimée, qu'il serrait de toutes ses forces contre lui, et qu'il n'oubliera jamais.
Trop tard.
Il pourrait donner sa vie, rien que pour la revoir une autre fois, dans un bon état, souriante, forte et vivante.
Après avoir pleuré une bonne demi-heure, il releva la tête, une lueur d'espoir dans les yeux.
Maître Fû.
Il avait déjà précisé que la magie Miraculous n'avait pas de fin.
Et si, par miracle, il existait un sort capable de redonner vie à celle qu'il aime tant ?
Sans perdre une minute, il essuya rageusement son visage baigné de larmes, et pris le corps de sa meilleure amie dans ses bras, avec attention.
Deux minutes plus tard, il courait sur les toits de Paris en direction de la demeure du vieux maître.
Il suppliait le Seigneur de lui accorder une chance de la revoir.
Malheureusement pour lui, il fallait accepter la douloureuse vérité.
Il aura tout donné, le mal était fait, il n'y avait plus de retour en arrière possible.
Malheureusement pour lui, ce vide immense dans son cœur ne se refermera jamais.
Malheureusement pour lui, sa poitrine déchirée par la douleur ne se refermera jamais.
Il sera obligé de vivre avec cette douleur, toute sa vie, sans pouvoir l'apaiser.
Car il l'aimait.
Il l'aime.
Il l'aimera pour toujours.
Et il ne l'oubliera jamais.
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