Hier soir ous avons passé notre soirée chacun de notre côté. Lorsque je me réveilla, ma chambre était baignée d'une lumière orangée. J'alluma mon portable sur l'écran s'affichait huit heure du matin. Je me leva tant bien que mal et alla prendre une douche cette fois je pris bien soin de vérifier si William ne s'y trouvait pas. J'ouvris le robinet bien décidé à me prendre une bonne douche j'avais juste oublié un détail.
- AHHH BORDEL C'EST FROID, hurlais-je
Je me précipitai hors de la baignoire frigorifiée
- Tout va bien, dis une voix derrière la porte.
J'ouvris la porte de la salle de bain les cheveux mouillés et les dents s'entrechoquant
- Faut régler ce problème le plus vite possible je ne compte pas prendre de douche froide tous les matins !
William que je venais de réveiller grommela je ne sais quoi et retourna se coucher. Je m'habilla vite fait avec ce que j'avais mis dans mon sac et décida de faire une lessive je balança mes affaires sales au fond du tambour et récupéra les affaires salles que mon cher colocataire n'avait même pas pris la peine de mettre dans le bac à linge sale je souffla et récupéra son sac qu'il avait lancé à côté du bac. Je vida le contenu de son sac mais quelque chose attira mon attention. Je ressortis ces affaires du tambour de la machine à laver en constatant qu'il s'agissait d'un uniforme militaire, comment ce garçon peut-il être militaire. Je remis ses affaires dans la machine. Quand je sortis de la buanderie je vis William accoudé au rebord de la fenêtre tasse à la main je resta là, adossée à la porte à le regarder, sa carrure athlétique Ses cheveux coupés ras, c'est vrai qu'il a le physique d'un militaire et pourtant. Je rentrai dans la cuisine et alla me servir un café.
- Dis, pourquoi ne pas m'avoir dit que tu étais militaire, dis-je en buvant une gorgée de café.
- Bonjour oui j'ai bien dormis jusqu'à ce que tu te mettes à crié comme une poissonnière et toi bien dormis ?
- Désolé de t'avoir réveillé, dis-je de mauvaise grâce
- Je sais répondi t-il en haussant les épaules, ça ne me paraissait pas une nécessité de te le dire.
- Donc tu es à la maison pour combien de temps
- Je sais pas encore quand je serais mobilisée en tous cas ce qui est sûr c'est que j'ai deux mois de permission chui parti plus de six mois la dernière fois.
- C'est pas un peu dur
- Nan j'ai personne pour m'attendre à la maison, dit-il en se tournant vers moi
- Bonh je dois filer je dois être à la fac à 9h et pour mes affaires envoie moi un message quand elles arrivent dis-je en enfilant mes chaussures
- Message reçu capitaine. T'as bien tes clés dit-il avec un sourire moqueur.
Je les brandis devant moi pour signifier que je les avais bien avec moi et referma la porte . Je ne m'étais pas senti aussi sereine depuis longtemps, m'éloigner de l'atmosphère pesante de Paris était finalement une bonne chose, de toute façon j'agonisais là-bas si je n'étais pas partie, dieux seule sait ce que j'aurais fait. Même prendre les transports me sont moins insupportables que d'ordinaire. Lorsque j'arrive sur le site Universitaire, la fac était déjà bien animée c'est si agréable de retrouver un semblant de vie étudiante. Quand ma sœur est morte j'ai pris une année sabbatique qui au final n'aura servi à rien hormis me morfondre encore plus, j'ai dû donc chercher une école pour reprendre mes études et l'université de Renne m'a paru être le meilleur choix à prendre. Je me dirigea vers le bâtiment de la direction un bâtiment immaculé et complètement vitré. Je rentrai dans l'édifice priant ma bonne étoile de bien vouloir être clémente. A la fin de l'entretien je repartis avec une tonne de paperasse à remplir et le sourire aux lèvres. Mon téléphone vibra, je décrocha voyant le nom de William s'afficher à l'écran.
- Tu m'avais dit seulement quelques affaires pas l'entièreté de ton appart.
- Oui j'ai bien dis quelques affaires
- Pourquoi je me retrouve avec UN DEUXIÈME CANAPE DANS LE SALON, dit-il en criant.
Je me mis à rire peut-être un peu trop à tel point que je fis tomber tous les papiers que j'avais dans les bras au sol
- Rhaa fais chiez bonh je me dépêche de rentrer.
- Oui t'as intérêts.
Lorsque j'arrivai au bas de l'immeuble il restait quelques cartons à remonter je les pris au passage et vis avec satisfaction que l'ascenseur avait été réparé mais quand j'arriva dans l'appartement je me serais crue à Verdun, le deuxième canapé trônait au milieu du salon, de la vaisselle était étalée sur le plan de travail, plusieurs sacs de linge de maison s'étaient renversés dans l'entrée et mes quatre valises se trouvaient toutes éparpillées au quatre coin du salon je fus presque étonnée de ne pas voire débarquer un poilus entre deux piles de cartons.
- William, t'es là ?
J'entendis grogner dans la salle de bains.
- Qu'est-ce que tu fais
- Je veux réparer ce truc d'eau chaude.
Quand j'entra dans la salle de bain je vis William trifouiller je ne sais quoi avec l'arrivé d'eau.
- Arrête tu vas faire un miracle dis-je en me penchant à côté de lui.
Mal m'en pris car au même moment une canalisation éclata nous arrosant tous les deux.
- ARRÊTES CE TRUC ! criais je.
- TU CROIS QUE JESSAYE DE FAIRE QUOI LÀ !
Je me précipita dans le salon pris un torchon qui trainais au sol et tenta tant bien que mal d'arrêter l'eau qui commençais à inonder la salle de bain et le couloir.
- J'AI REUSSI, cria William
Je m'asseya dans le couloir
- Tu vois si tu n'y avais pas touché on ne se retrouverait pas avec la Méditerranée dans le couloir.
- Désolé d'avoir essayé de t'épargner une douche froide tous les matins.
- Ho mais c'est qu'il est galant en plus !dis je avec ironie.
Il se mit face à moi et fit mine de s'incliner en retirant un chapeau imaginaire
- Bonh on fait quoi maintenant qu'il y a de l'eau partout
- D'après toi, dis-je en lui balançant un chiffon a la figure
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Sarang 79 ❤️
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La vie n'est pas un long fleuve tranquille
Ficción GeneralLorsque tous son monde s'effondre. Marie décide de s'éloigner de chez elle de quitter tous ce qui lui rappelle son passé, c'est là qu'elle fera la rencontre d'un jeune militaire au tempérament explosif et a l'humour enfantin autrement dis son opposé...