Encore une nouvelle journée qui va ressembler à celles d'avant et ce depuis un peu plus d'un an. Cette routine insupportable, de se lever, de sortir travailler, enfin si je peux appeler ça un travaille, une escroquerie plutôt, qui me permet de vivre, sentir l'essence, la suie, la transpiration, cette odeur acre me collant jusqu'à la moelle qui finit par devenir une habitude, pour récolter une fortune aussi misérable que moi, à perpète répétitions encore et encore surement jusqu'à la fin de ma vie et devoir rentrer avec encore cette sensation d'être rien qu'un fantôme, quelque chose d'inexistant, de vide dans mon appartement miteux à Harlem, un des quartiers pauvre au nord de Manhattan.
Cette pensée qui me taraude l'esprit chaque matins avant de me lever, à laquelle jamais je n'aurais peu imaginer cesser de penser, jusqu'à ce fameux jour, qui on peu le dire à pas mal bouleverser ma vie.
Boum !
Boum !
Me réveillant par les bruits incessants déferlant sur ma porte, j'ouvris les yeux, ma chambre est éclairée par la lumière du soleil qui passe à travers mes vitres sales.
Sérieux !? Qui est le connard qui tape dès le matin ? Pensais je.
Boum ! Boum ! Boum !
- Jea !! Bordel, ouvre cette putain de porte ! Cria une voix que je connais fort bien.
Au son de la voix, je me précipita à la porte.
En ouvrant la porte, je ne fus pas surprise de voir là, Eliott, sur le pas de ma porte le bras levé et point serré prêt à frapper une nouvelle fois dessus.
- Qu'est-ce tu foutais ? Ca fait dix minutes que je toquais. Me dit-il en posant un sac sur la table de la cuisine.
- Je dormais figure toi. Y'a quoi dans se sac ?
- Jusqu'à onze heures quand même. Deux bières, je suis passé à la supérette du coin, je nous en ai pris, ça faisait longtemps n'est-ce pas ?
Il sortit les deux bières du sachet et les pose de chaque coté de la table et s'affale sur la chaise et tend ses jambes devant lui, on aurait dit un camembert en train de couler.
Je ris
- On a un truc à fêter ? Lui demandais-je.
Je fis de même que lui. Et m'installe.
- Oh que oui, car pendant que tu dormais, je me suis fait embauché dans un petit magasin au centre de Manhattan. Ce qui veut dire avoir un salaire.
Je souris à pleine dents ce qui fit rire Eliott.
- Mec, je suis tellement contente pour toi, depuis le temps que tu te démène à chercher un petit boulot.
Je suis vraiment heureuse pour lui, Eliott est mon meilleur ami depuis petite, et il s'est toujours démené pour trouver un travail pour subvenir à ses besoins et à ceux de sa famille, j'ai toujours admirer ça chez lui, sa détermination, sa persévérance, ce qui s'en doute manque cruellement chez moi.
Par rapport à lui, moi je n'ai pas ses capacités, j'abandonne souvent et puis même, je n'ai pas d'objectifs à atteindre, je ne sais même pas si je serais capable d'avoir un objectif de vie, ça fait tellement longtemps que je n'en ai plus.
- Alors quand est-ce que tu pars à ton travail toi, aujourd'hui ?
Il me fit sortir de mes pensées.
- Un travail ? T'appelle ça un travail toi ? Je lâcha un rire sans rire.
- Si tu préfère un business ou de l'escroquerie, à toi de voir comment t'appelle ça.
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EssencE
RomanceQui pourrait penser qu'une simple rencontre peu autant bouleversé une vie ? Ce n'est certainement pas le cas d'une jeune femme, réparatrice de voiture dans les rues, sorte de portes à portes avec des voitures et moteurs, qui irait imaginer cela. El...