Chapitre 19

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Ma tête était prise entre ces mains et sa langue caressa mes lèvres pour y rentrer, ce que je le laissa faire. Sa langue caressa la mienne avec douceur et il colla encore plus son corps au mien.

- Cassian, murmurais-je.

- Je sais, je sais. 

Il se décolla légèrement de moi et avait les yeux fermés. Une question que je me posais depuis l'accident d'hier soir me tournait en tête.

- J'ai besoin de vous parler de quelque chose. Sur ce qu'a dit l'homme d'hier soir. Il se décolla de moi et grimaça.

- Cela ne va pas beaucoup vous plaire.

- Je m'en doute mais il le faut.

Ces yeux rouges regardèrent le bureau et on s'assit sur les deux chaises cote à cote. Il jouait avec ces mains et j'attendis qu'il commence.

- Je viens d'une ville à quelques kilomètres de Vaïlas. La région d'où je suis d'origine est pauvre, ma famille l'était tout autant. Je voyais ma mère travailler jusqu'à en être malade. Sans aide des anciens Monarques. Quand j'ai commencé comprendre comment les choses tournaient, j'ai décidé d'aller dans le Royaume de Vaïlas avec quelques amis du lycée. Nous avons vu que eux vivaient mieux que nous, ils semblaient plus entendus et aidé. Alors je décida avec mes dons de les aider. Je me fis un peu d'argent, j'appris à me battre et j'étais complètement d'accord avec leurs idées. Puis un jour est venu et j'ai rencontré Eden qui est maintenant Roi. C'était un adolescent comme moi à l'époque, il voulait m'aider et il me promettait beaucoup de choses. Des choses qu'un adolescent ne se rend pas compte qui sont impossible. J'ai vu la haine qu'ils avaient envers le Roi Callum et la Reine Ella et inversement. Puis ma mère a apprit ce que je faisais et m'a sermonné comme je ne l'ai jamais été de ma vie et j'ai pu voir dans son esprit chaque jour toute la déception qu'elle avait envers moi. Alors quand j'ai eu ma majorité, j'ai envoyé ma demande à l'armée et vu mon don et mes capacités physique j'ai été pris. Depuis ce jour, je n'ai plus jamais vu ou entendue l'esprit de ma mère remplis de déception mais de fierté. Je sais ce que j'ai fais, le mal que j'ai fais et que c'est impardonnable, car maintenant je vois aussi qui est ma Reine. Vous n'êtes pas comme eux Aphrodite. Vous êtes tellement remplis de générosité, de gaité, d'un bon franc parlé et vous savez ce qu'est le malheur, le vrai. Je n'ai plus aucune sympathie envers eux, je vous le jure.

Ces yeux rouges me regardèrent attendant une réponse de ma part. Je hochais de la tête et m'approcha de lui et me mis à genoux.

- Vous êtes un adulte maintenant et qui en voudrait à un adolescent d'être partis dans l'espoir de sauver sa famille. Je ferais tout ce que je peux pour aider les citoyens du Royaume, je vous en donne ma parole. 

Il me sourit et s'accroupi face à moi et me baisa le front.

- Je retourne à l'extérieur de votre bureau. 

- D'accord.

On se releva et il partit et je me re mis au boulot.


Quelques heures passèrent et alors que je regardais la diminution de la qualité de l'enseignement du coté Nord du Royaume quelques coups à la porte retentirent.

- Entrez ! criais-je et lisant encore la paperasse.

J'entendis la porte s'ouvrir et leva les yeux. Gabriel rentra avec une assiette dans les mains. Je fronça des sourcils et regarda dehors. Le soleil se couchait.

- Vous n'étiez pas venue manger, alors je vous apporte le repas, me dit-il en posant mon assiette sur la petite table proche du canapé vert émeraude.

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