Chapitre 20

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- Bonjour Votre Majesté, me dit mon couturier à rentrant dans ma chambre.

- Bonjour Midas, comment allez-vous aujourd'hui ?

- Très bien, j'ai pu utilisé notre petit week-end pour vous confectionner quelques petites tenues qui j'espère vous plairons. 

Il me montra les différentes tenues en les faisant apparaître d'un seul claquement de doigts. Je les regarda une par une et arrêta mon regard sur une.

- J'aime bien le tailleur rouge.

- Moi aussi, je me suis dit que vous pourriez le porter lors d'une sortie plus civile et moins protocolaire.

La porte de ma chambre s'ouvra après quelques coups et mon Roi rentra et dès qu'il me vu me sourit.

- Aphrodite, dans le village où nous allons aujourd'hui, il y a apparemment un très bon restaurant et j'aimerais qu'on y mange. Si tu es d'accord bien sur ? Me demanda-t-il en s'approchant de moi et s'appuyant ensuite sur la table où laquelle j'étais moi-même adossée.

- Vraiment ? Bien sur que je suis d'accord, je rêve de pouvoir aller au restaurant ! Il sourit d'avantage.

- Très bien, j'enverrai quelqu'un prévenir le restaurateur. Vers 20 heure c'est bon pour toi ?

- Oui parfait. Comme ça je pourrai mettre la nouvelle tenue que Midas m'a préparée, rajoutais-je en souriant à mon couturier qui me sourit en retour.

- J'ai encore du boulot alors ! s'exclama ce dernier. Il fit une révérence. Je dois vous laisser Vos Majestés, à bientôt.

- À bientôt, répondions-nous en coeur.

Gabriel se retourna vers moi et me prit la main.

Je suis content que tu aies accepté qu'on aille au restaurant ce soir.

Moi encore plus que tu l'aies proposé.

Il s'approcha de moi et me fit un baiser sur la joue, proche de mes lèvres.

- À dans quelques minutes Aphrodite. Puis il partit laissant les dames et hommes à finir les derniers détails de mon look du jour.


Gabriel et moi étions dans un petit magasin de livres en parlant avec un libraire qui tient la boutique que sa famille tient depuis près d'un siècle. Elle n'avait pas d'étage, juste du pied plat et avait encore le style d'avant. Il avait encore des versions originales de certains livres datant du début de la Royauté.

- Tu aimerais avoir un livre ? me demanda Gabriel en regardant au tour de nous.

- Bien sur si vous êtes d'accord, dis-je en regardant le libraire qui parut choqué.

- Vous voulez acheter un livre de ma petite librairie ? dit-il les larmes aux yeux.

- Oui mais vous devez m'en conseillez un Monsieur Hector.

Il s'en alla vers une allée et revenu quelques secondes plus tard avec trois vieux livres. Il les posa sur le comptoir.

- Celui-ci est un livre écrit pendant la période où notre peuple était encore avec ceux des Mortels, ce livre était banni à l'époque. Il parle d'une dystopie où c'était les Enchanteurs qui étaient au dessus des Mortels. Celui-là a été écrit pendant la construction de la barrière c'est plus un roman historique avec un peu de mystique. Enfin, lui, est un livre d'anciens comptes que les parents Enchanteurs racontaient à leurs enfants le soir avant d'aller dormir.

- Je n'arriverais pas à me décider... Ils me donnent tous envie.

- Alors on les prend tous ! S'exclama mon mari en souriant et appelant d'un pouce un homme qui restait souvent avec lui. Allez prendre un chèque pour que je puisse payer Monsieur Hector s'il vous plait.

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