Chapitre 4

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Ce matin Asta est de bonne humeur, toute la nuit il a cogité sur comment faire chier ce noble de la meilleure façon possible avant d'enfin trouver sa solution.
Il avait bien dormi, ses devoirs était tous fait et il était en train de servir du jus d'orange pour ses frères et sœurs en train de se réveiller.

Chacun voyait à quel point il était souriant et heureux et ne posait pas la question au risque de briser son instant de joie. C'est plutôt rare pour Asta de montrer tant de bonheur, il dit qu'il est heureux mais ses enfants disent qu'il est plutôt inquiet et triste à cause de quelque chose qu'il ne veut pas dire.

Mais ce matin était différent il aide au nettoyage des tables et brosse les cheveux des petits, il les aide à s'habiller avant de mettre son sac sur le dos et partir en courant vers son université.
Ses pas était rempli de joie, il sautille en chemin avant de regarder sa montre :

- 8 heures 30 je suis sûr qu'il sera déjà arrivé.»

Et comme prévu en approchant du grillage il peut apercevoir un petit groupe de cheveux noirs et marron, appartenant au noble et ses pseudo amis.
Quel noble à des amis sérieusement ? Ne sont-ils pas tous achetés ?

Le petit a essayé de se cacher, il a marché lentement vers le groupe, se cachant derrière les colonnes de pierre qui tiennent le préau.
Il est à quelques mètres seulement du noir qui ne le voit pas, de dos, il parle avec ses amis sans se douter de ce qui va lui arriver.

Et puis Asta se jette sur lui, il lui saisit les épaules du noble sans que les autres ne puisse le prévoir et crie :

- Bah !! »

Le noir sursaute tellement fort qu'Asta a l'impression qu'il s'est déboité les épaules.
Et puis il se tourne lentement sur lui même une main sur son cœur battant alors qu'il voit derrière lui ce petit con en train de rire à plein poumons.
Il reprend son souffle perdu dans la peur et la précipitation avant de voir que le petit se tord de rire de lui avoir fait peur :

- Bon sang ta tête ! »

- T'as intérêt à courir vite.»

Et d'un coup les deux se coursent vers l'intérieur des couloirs, ils poussent les autres pour s'attraper alors que le blond s'enfuit vers le patio dehors pour avoir plus de place, le noir est à ses trousses.
Il sprinte pour l'attraper avant de réussir à choper son poignet et le tirer vers lui.

Sa course n'aura pas durée longtemps mais le petit est toujours mort de rire :

- Toi je vais t'apprendre à me faire peur.»

- Tu devrais te voir ! »

Le noir en a marre, il serre son poignet dans sa paume alors que le corps du petit essaye de s'échapper tout en souriant. Il a dû mal à le calmer :

- Ne me refais plus jamais ça, t'as compris ? »

- Impossible, c'est trop bien ! »

Yuno vient entourer ses bras sur la taille d'Asta et sent son corps ferme en dessous, mais il n'arrive pas à l'arrêter de s'enfuir :

- Écoute moi quand je te parle ! »

Et il avise le mur d'un bâtiment pas loin, il pousse le blond pour le résonner et le plaque au mur pour le coller. Au moins il ne lui échappera plus :

- On aime bien me chercher à ce que je vois, mais je n'ai pas une patience à toute épreuve.»

- Tu devrais, tous les nobles en ont.»

Il pousse sa tête plus près de celle du petit qui est obligé de la tourner s'il ne veut pas la toucher :

- Tu me cherche encore ? »

Comme Chien et ChatOù les histoires vivent. Découvrez maintenant