Chapitre 5

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Asta s'enferme dans une cabine de toilette en quatrième vitesse et soupire, en vrai il ne sait pas ce qu'il fait là, il veut juste s'éloigner du noir. S'enfuir et ne plus le rencontrer.
Chaque fois qu'il le regarde maintenant il peut sentir son membre caresser le sien et son regard sur lui pendant qu'il le fait.

Et se cri qu'il a poussé, il a vraiment honte.
Il saisit ses joues et frappe son front contre la porte pour faire sortir cette idée.
Il l'aime de plus en plus.

Ce garçon devient de plus en plus beau et ça l'inquiète, les deux ne sont pas censé se rencontrer, et encore moins tomber amoureux.
C'est un noble et lui un orphelin, il est condamné à le regarder évoluer sans lui.
Mais cette idée le fait grogner, il n'a pas envie de le laisser.

Pris de colère il ouvre la porte et vient se laver les mains pour penser à autre chose, en relevant le regard il voit son visage rouge.
Il est gêné.
Mais il y a de quoi, il vient de gémir devant celui qu'il aime, bon sang comment il l'a pris ?

— Alors on aime gémir ? »

Oh non il ne veut même pas lui faire face il à trop peur, imaginons il se moque de lui où pire il l'humilie en le pressant contre un mur.

— Tu es déjà dur ? C'est parce qu'on est devant tous le monde ? »

Sauf que cette image le hante, le noble sur lui et sa jambe contre son bassin, il le frotte pendant que lui est collé au mur.
Il observe les couloirs pour prévenir les yeux curieux pendant qu'il le touche, des chuchotements sales à l'oreille.
Il pensait être dégouté mais pas du tout, au contraire son corps se réchauffe, il sent son cerveau imaginer plus et son corps aimer la chaleur bienfaisante.

Mais qu'est-ce qui lui arrive ?

Il écarquille les yeux quand de nouvelles images s'aventure dans son cerveau.
Cette fois ci bien plus suggestive, ils sont dans une salle de classe, elle est fermée bien sûr.
Il est allongé sur une table alors que le noir est au dessus de lui, son corps ne comporte plus que sa chemise ouverte sur son torse et lui à son tee-shirt relevé sur son cou.

Les pantalons sont baissés et les sous-vêtements sont à terre, il ne reste plus grand chose qui retient la peau de l'air frais.
Et bien sûr cette vision parfaite, la beauté du torse en pleine vision et les hanches dodues qui claque son bassin.
Il imagine sa taille, sa grosseur, ses coups de reins en lui.
Et au fond il aimerait.

Être sous se noble prétentieux l'excite bien plus qu'il ne le pense et il finit par s'asseoir à terre pour se calmer avant de repartir en cours.
Et dire qu'ils ont failli se rencontrer pendant le cours de sport, il l'a touchée.

Excité, Asta remue ses cuisses avant de frotter l'endroit sensible au milieu, il doit vraiment se calmer où il va durcir.
Alors il inspire et pense à autre chose, autre chose que le corps parfait entre ses mains, le visage rouge quand il viendra en lui, la sensation même de sa semence quand elle rentrera.
Le petit désire tant qu'il vienne en lui, se sentir bourré de cette manière est si excitante :

— Finalement tu as fini par t'asseoir par terre, je n'imaginais pas au toilette mais bon.»

Le petit a ouvert les yeux prit de honte et pour ne pas affronter le noir dans les yeux il s'est relevé d'un coup du sol pour s'en aller. Sauf que son corps n'a pas aimé, ses jambes sont devenues faibles et l'ont complètement lâchées. Sa vision s'est brouillée avant qu'il n'essaie de trouver un support où tomber.
Yuno l'a vu se rapprocher du sol et s'est arrêté de suite de laver ses mains, il s'est jeté sur le blond pour lui saisir la tête.

Même si ses mains était mouillée, le frais contre le visage fait du bien et son corps fatigué refuse de bouger pour l'instant, il flotte ailleurs, si fatigué que ses yeux sont fermés et l'esprit dans le vague.
Le noir tiens le mur pour se tenir et de l'autre tient le haut du corps d'Asta qui ne bouge plus, à genoux au sol en plein milieu du passage jusqu'au toilette, Yuno s'inquiète.

Est-ce qu'il préviens la vie scolaire ou les surveillants, et si quelqu'un arrive avant eux et le trouve et lui fait du mal, et si il fait une crise cardiaque ?

Dans ses bras, le blond préfère ne pas bouger, allongé sur le côté il respire ça se sent mais il ne bouge pas :

— Tu m'entends ? »

Il se baisse vers lui pour qu'il l'entende mieux et le voit enfin ouvrir les yeux, il est conscient, il l'entend :

— Ne me refais plus jamais ça. Tu t'es effondré devant moi sans raison et tu t'es arrêté de bouger.»

Mais le petit n'a pas répondu, il ferme les yeux une nouvelle fois et se presse un peu plus fort contre lui.
Yuno ne comprends pas pourquoi il fait ça, se geste n'est pas anodin, il l'aime bien finalement.
Le blond s'est rapproché pour le sentir et ça rend le noir content, il a sa preuve et c'est tout ce qu'il lui fallait.

Son bras a tenu plus fermement le haut du corps, la tête enfoncée dans ses pectoraux alors qu'il se tient encore à genoux dans un lieu de passage. Ce n'est pas très glamour d'être là mais personnellement il s'en fout, Asta ne bouge plus comme s'il s'était endormi et il aimerait juste qu'il écoute parfois ce qu'il lui dit.

Il soupire avant de passer une main sur l'arrière du crâne, juste sentir des bosses, des blessures ou ce genre de choses qui permettrai d'établir un diagnostic, savoir pourquoi il est allongé dans ses bras :

— Pardon de te gêner.» Souffle le petit immobile dans ses bras

— Tu le penses sincèrement ? »

— Oui.»

Il l'a sentit soupirer et d'un coup sa main est revenu dans ses cheveux pour les caresser :

— C'est pas ça qui m'inquiète dernièrement, qu'est-ce qu'il s'est passé ? Tu t'es levé trop vite ? »

Le blond a hoché avant de poser sa main par terre pour essayer de se lever, impossible, ses bras sont encore faible et une main vient l'arrêter en la capturant :

— N'essaie même pas.

— Va en sport. Tu risques d'être en retard.»

— Je ne te laisse pas tout seul.»

La main tire et essaye de se dégager de la prise du noir mais sa force est si maigre maintenant :

— Va en cours, ne t'occupe pas de moi tu vas avoir un retard sinon.»

— Je m'en fiche. Ce n'est pas ça qui va changer ma vie.»

— Bien sûr que si et tu le sais, quelle grande entreprise embauche quelqu'un qui sèche les cours, laisse moi juste quelques minutes. Vas y ! »

Il entend la sonnerie qui retentit pour marquer la fin de la pause du matin mais pour une fois refuse de se dépêcher, parce qu'une vie humaine en dépend :

— Ne dis pas que je ne t'avais pas prévenu, désolé mais je dois le faire. C'est pour ton bien.»

Le blond le pousse de toute la force qu'il a et arrive à plaquer le grand au mur, sa tête cogne contre le béton et d'un coup il perd connaissance. Le coup est si violent qu'Asta retient sa tête pour éviter qu'il ne se décroche une cervicale.
Il respire enfin et soulève maladroitement le corps de Yuno, il est seulement inconscient ça va.

Il va s'en sortir.

Le corps est lourd mais il arrive à le mettre sur son dos et il court vers la salle de l'infirmière en criant à l'aide.

Tout va bien ce passer.
C'est pour ton bien que je le fais.

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Comme Chien et ChatOù les histoires vivent. Découvrez maintenant