♡ › 𝐋𝐈𝐓𝐓𝐋𝐄 𝐁𝐑𝐎𝐊𝐄𝐍 𝐇𝐄𝐀𝐑𝐓𝐒
❨ 𝘁𝗼𝗯𝗶𝗼 𝗄𝖺𝗀𝖾𝗒𝖺𝗆𝖺 × 𝗺𝗮𝗹𝗲!𝗈𝖼 ❩
─── il ne suffisait que d'un regard,
pour qu'il veuille à tout jamais
graver la couleur de ses yeux
sur ses toiles tachée...
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LES MOTS DE TOBIO RÉSONNAIENT dans la tête bruyante d'Asaki. Sa phrase, seulement composée de quatre mots, sonnait comme un écho dans son esprit, faisant bourdonner ses oreilles. Son corps devint subitement lourd et il ne sentait presque plus ses jambes. Ses mains précédemment posées sur les joues du noiraud tombèrent lentement le long de sa peau pour atteindre les cuisses de Tobio. Ses améthystes étaient restées écarquillées, tout comme ses lèvres entrouvertes. Asaki était sous le choc, tout autour de lui avait semblé s'arrêter, le sol sous ses pieds s'était subitement écroulé, le faisant chuter directement en enfer.
Asaki avait l'impression que son monde venait d'être annihilé.
Ses lèvres bougeaient mais aucun son n'en sortait, il était totalement estomaqué qu'il n'arrivait plus à réfléchir correctement. Est-ce que Tobio lui faisait une blague ? Est-ce qu'il avait dit ça pour lui faire rater son avion ? Oui, c'était sûrement ça. Kageyama se portait bien. Kageyama n'était pas malade. Kageyama n'allait pas mourir.
« Q-quoi ?c'était la seule chose qu'Asaki pouvait dire.
⸺ Je... je suis désolé, je n'aurai pas dû te dire ça. Oublie, c'est rien, prends cet avion et rentre chez toi, je -, il fut coupé par les mains de l'albinos qui se posèrent sur ses lèvres. »
Le noiraud arrêta immédiatement de parler, scrutant Tadatoshi qui était toujours accroupi devant lui. Il respirait fortement, sa poitrine se soulevait à un rythme effréné.
i never should have said goodbye
Je vais mourir, Asaki. Je vais mourir, Asaki. Je vais mourir, Asaki. Je vais mourir, Asaki. Je vais mourir, Asaki. Je vais mourir, Asaki. Je vais mourir, Asaki. ll n'entendait plus que ça, ses pensées, son esprit et sa tête en étaient rempli, créant un brouhaha infernal. Les jambes tremblantes, il se leva avec difficulté et informa Tobio qu'il avait besoin de prendre l'air, qu'il étouffait. Le jeune garçon s'avança vers la porte fenêtre qui donnait sur un balcon. L'air frais d'une fin d'hiver fit rougir ses joues et frissonner sa peau. Il s'appuya contre la barrière et cacha son visage dans ses mains, inspirant bruyamment l'air extérieur.
