19. Aphrodite

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J'étais déjà dans l'entrée du palais à attendre mon père et mon frère depuis dix minutes quand ils arrivèrent.

- Prête Aphrodite ? Demanda mon père

- Absolument ! Mais arrêtez tous de me poser cette question, c'est lassant à la fin, dis-je en rigolant

- C'est sûr, cette question est celle qui te sera posée encore longtemps. Même moi quand je suis devenu roi on me l'a posé plusieurs fois, dit mon père

- Ce que je suis content d'être juste un membre de cette famille et pas l'héritier ! Dit Constantin

- Fais gaffe je pourrais abdiquer en ta faveur ! Dis-je pour plaisanter

Constantin s'arrêta et me dit :

- Mademoiselle Aphrodite Athéna Elisabeth Tis Elládas ne t'avise pas de dire des choses comme cela. Premièrement tu tuerais maman et moi par la suite !

- Je plaisante Constantin, on va évidemment éviter de tuer maman enfin ! Bon on y va ou on reste planté dans ce palais ? Demandais-je impatiente de visiter ma nouvelle ville

Nous entrons dans la voiture qui doit nous amener à notre première visite. Petit à petit, je vis se dessiner l'Acropole.

- Allons-nous visiter l'Acropole ?

- Touché Aphrodite, je sais que tu l'as déjà visité mais personne ne connaît le lieu comme papa ! Il va te montré des choses incroyables et t'en raconter l'histoire, dit Constantin en regarda notre père avec une immense fierté

- Tu aimes l'Histoire Antique papa ? Demandais-je

- J'en suis diplômé

- C'est fantastique ! Dis-je tandis que la voiture s'arrête.

Mon père sort le premier de la voiture. Autour de lui, la foule se pressait. Il avait reconnu le roi. Pavlos suivit rapidement de la voiture et salua comme mon père puis se fut mon tour. Personne ne m'avait jamais vu. Je sortis et me mis à la gauche de mon père comme on m'avait dit de le faire en tant qu'héritière. Je salue la foule après l'encouragement de mon père qui ne cessait de braquer leur téléphone sur nous. Mon père avait revêtu un visage fier et souriant comme Pavlos. J'essayais le plus possible de montrer que j'avais confiance en moi et que je n'étais pas stressé par la situation. Mon père mit fin à ce bain de foule en marchant vers l'Acropole. Pavlos me fit signe de passer devant lui.

Durant notre ascension vers le haut de l'Acropole, les téléphones étaient toujours braqués sur nous et très vite des photographes professionnels arrivèrent. Des journalistes avaient également accourut pour couvrir la découverte de la princesse héritière. J'avais gardé le même visage confiant.

- Tu te débrouilles à merveille, me glissa Pavlos en me faisant un clin d'oeil

Une fois en haut, mon père commença à nous éclairer de son savoir et bien vite je fus émerveillée par toute cette Histoire qui se déroulait sous mes pieds. Mon père le vit et ne cessa de me donner plus de détails tandis que les journalistes continuaient de nous prendre en photos et d'essayer d'attirer notre attention pour nous poser des questions. Le secrétaire personnel de mon père, qui avait accouru dès qu'il avait eu vent de la présence des journaliste, et nous informa que nous devrions poser devant l'Acropole et que je devrai poser devant le temple de la déesse Athéna Niké. Nous décidons de le faire à la fin de notre visite.

L'heure de prendre la photographie arriva. La visite s'était déroulée à merveille et j'étais heureuse d'avoir pu faire cela avec mon frère et mon père. Les photographes prirent la photo de mon père, mon frère et moi et ensuite nous nous dirigeâmes vers le temple d'Athéna Niké pour ma photo. Je pris place devant et je vis tous les gens qui étaient sur le site touristique me sourirent et m'applaudissent. Je sentis un sourire se dessiner sur mes lèvres. Une sensation de bien-être m'envahit. Je venais de trouver ma place. J'en suis convaincue.

Après l'Acropole, mon frère nous amène voir  l'Olympiéion, au pied de l'Acropole.

- Tu ne peux pas être grecque sans porter dans ton coeur Zeus, dit Constantin

Mon père continue de nous faire profiter de son savoir. Nous somme resté une heure près de ce temple, nous empreignant de ce passé historique. Nous partions faire une nouvelle découverte pour moi quand dans la voiture je demandai à Constantin.

- Tu aimes l'Histoire ?

- J'aime l'Histoire mais je suis passionné de mythologie et dans un pays comme le nôtre, ne pas aimer la mythologie est un crime. Je l'étudie à l'université

- Woaw ! Tu penses que tu pourrais me faire profiter de ton savoir ? Demandais-je

- Bien sûr ! Dans la famille seul moi et papa nous intéressons à l'Histoire. Olympía ne s'intéresse que pour imaginer de nouvelles créations, me dit mon frère

- Des créations de mode ?

- Affirmatif. Andréas est passionné de peinture et c'est ce qu'il étudie et pour Aristidis c'est le foot pour l'instant mais il n'est qu'au collège.

- Merci pour ses précisions, dis-je

- Avec plaisir sœurette, dit Constantin en me faisant un clin d'œil.

La nouvelle princesse grecqueOù les histoires vivent. Découvrez maintenant