28. Aphrodite

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Je n'avais presque pas dormi de la nuit tellement mon angoisse était présente et tenace. A six heures du matin je prends mon petit déjeuner puis essaye de me détendre en allant dans mon bureau pour lire un bon livre. Vers sept heures et demi, mes deux nouvelles amies me rejoignent dans mon bureau pour essayer elles aussi de me détendre ce qui était peine perdu. A neuf heures, quelqu'un vint me chercher pour commencer à me préparer pour le couronnement. D'abord on me coiffe. Avec moi il y avait ma mère et ma soeur qui elles aussi se préparait. J'étais angoissée, mais heureuse que ce moment arrive enfin ! J'allais revoir Nicolas et Emma qui se déplacent pour le couronnement. La procession jusqu'à la cathédrale d'Athènes démarre à onze heures. J'étais maintenant habillé et coiffé et j'allais retrouver mon père dans le grand salon avec qui j'allais faire la procession dans une calèche.

- Tu es magnifique ma chérie, dit mon père en me regardant les larmes aux yeux

- Non papa, ne pleure pas sinon je vais pleurer aussi ! Répondis-je en le prenant dans mes bras

- Je suis tellement heureux que tu aies accepté de reprendre ta place dans l'ordre de succession et surtout dans la famille. Tellement heureux que tu sois là, avec nous

- Oh papa, dis-je en ayant une bonne fois pour toute des larmes coulant sur mes joues

Après ce moment avec mon père, ma mère nous rejoint et nous partons vers les calèches. Je serai dans une calèche avec mon grand-père, mon père et ma mère, le roi et la reine et mes frères et ma sœur seront dans une autre calèche derrière nous avec l'épouse de mon grand-père Anne-Marie.

Il était à présent dix heures cinquante et nous montons dans les calèches qui commencent à s'élancer. Nous devons être devant la cathédrale à onze heures vingt-cinq.

Dans la calèche, mes parents saluent la foule et m'encouragent à faire de même malgré que je ne me sente pas à l'aise avec le fait de saluer un peuple qui ne me connaît presque pas. Je joue pourtant le jeu et salue très timidement la foule. Mon grand-père à côté de moi me prend la main et émet une petite pression dessus, comme Emma l'a fait il y a quelques mois quand j'ai rencontré ma nouvelle vie.

- Je suis tellement heureux d'être dans cette calèche avec mon fils et ma petite fille ! Dit mon grand-père

- Et moi donc ! Répondit mon père

- Moi aussi, je suis très heureuse d'être ici, avec vous. Ces derniers mois ont été dur mais je voulais vous remercier d'avoir été si accueillant dès le début et de ne pas m'avoir forcer à devenir l'héritière, dis-je

- Ma chérie, c'est normal, nous n'allions pas te forcer à choisir une vie que tu n'avais jamais connue, dit ma mère

- Marie-Chantal a raison ! Mais nous sommes heureux que tu aies accepté ! Complète mon grand-père

- Merci, sincèrement

La procession se termine , ma famille va prendre place dans la cathédrale tandis que je reste dehors a salué la foule. Je me rassure en me disant que mes nouveaux amis sont à l'intérieur de cette cathédrale.

La cérémonie peut enfin commencer. Je marche vers le grand autel, ma robe bleue effleure les bancs sur son passage. Toute la bonne société grecque et européenne est là, pour mon couronnement. En arrivant près de l'autel, je salue mon père qui m'embrasse le front comme le veut la tradition, puis je fais la même chose à mon grand-père. Je m'approche de l'officiant qui est l'épiscopat, le plus haut rang de l'Église orthodoxe. La cérémonie suit son cours. L'épiscopat me fait asseoir sur le siège de règne comme me l'a dit mon père. Il me fait réciter une phrase en grecque "Εγώ, η Βασιλική Πριγκίπισσα, ορκίζομαι να προστατεύσω τους υπηκόους του πατέρα μου ως δικούς μου μέχρι να πεθάνω" ce qui veut dire "moi, la princesse royale, jure de protéger les sujets de mon père comme s'ils étaient les miens jusqu'à ma mort". La cérémonie touche à sa fin. Mon père passe le premier suivit de ma mère trois pas derrière, puis moi, mes frères et ma soeurs, mes grands-parents, mes oncles et tantes et après je ne sais plus.

Je me mets entre ma mère et mon père devant la foule et salue. Ensuite comme le veut la tradition une fois de plus, j'embrasse toute ma famille sur le front sauf mon père qui lui m'embrasse le front. C'est pour montrer le respect que ma famille me doit, puis le respect que je dois à mon père, le roi.

La cérémonie se termine officiellement lorsque l'on chante l'Hymne à la Liberté, l'hymne officiel de la Grèce et que je dois dire à la fin, seule, devant mon nouveau pays et mon nouveau peuple "Ισχύς μου η Αγάπη του Λαού". Ma force est l'amour de mon peuple

Voilà, moi Aphrodite Iliadis suis devenue Son Altesse Royale, la Princesse Héritière Aphrodite Athéna Elizabeth Tis Elládas.

Et voilà ! C'est la fin du premier tome de La nouvelle princesse grecque ! J'espère que mon histoire vous aura plut. Je n'ai pas encore réfléchis à si je fais un tome deux ou non ( j'aimerai en faire un mais je ne suis pas sûre de moi ).

La nouvelle princesse grecqueOù les histoires vivent. Découvrez maintenant