La nouvelle princesse grecque

26. Aphrodite

Mes examens sont enfin terminés ! Mes amis avaient été étonnés de savoir que j'allais être couronnée mais s'y sont fait. J'étais de nouveau en Grèce avec ma famille. J'étais maintenant en grande répétition du couronnement. J'allais simplement devoir marcher jusqu'à l'autel de la cathédrale d'Athènes puis jurer de défendre, protéger et servir le peuple de mon père jusqu'à que vienne mon tour. Les familles royales européennes ainsi que les chefs d'états du monde entier seraient présents, j'allais donc revoir les princesses d'Espagne.

Nous étions en train de manger une glace dans la ville, Apollon et moi quand il m'annonça que le Prince Nikolai de Danemark serait présent.

- Tu rougis !

- Non ! C'est faux

- Tu mens ! Menteuse ! Allez ! Dis -moi la vérité, tu l'aimes bien, non ?

- Non, je...je n'en sais rien

- Moi je sais que si tu l'aimes bien, me dit-il doucement

- Argh ! Tu m'énerves !

- J'en ai parlé avec Son Altesse le Prince Constantin...

- Que tu peux appeler Constantin tout court, le coupais-je

- Qui m'a dit qu'il avait vu comment tu le regardais et comment il te regardait ! J'en ai même parlé avec son frère

- Félix ?

- Oui

- Comment se fait-il que tu parles avec lui ?

- Mon père travaille beaucoup avec leur père alors à force de nous voir nous sommes devenu ami

- Je vois...

- Mais on s'en fiche ! Je sais que tu l'aimes bien même si tu ne veux pas l'avouer

- Tais-toi et rentrons sinon nos parents vont nous tuer ! Dis-je pour couper court la discussion

Le chauffeur déposa en premier Apollon puis moi. Mon père était dans le salon bleu quand j'y entra.

- Salut papa

- Bonsoir ma chérie

- Bonsoir ? Il n'est que dix-huit heure

- Je ne vais pas te dire bonjour quand même, si ? Demanda-t-il en riant

- Non tu as raison, excuse-moi, je suis un peu angoissé en ce moment

- C'est normal, tu as fini tes examens qui t'ont causé beaucoup d'angoisse et dans moins de deux jours, tu seras couronnée. D'ailleurs dans demain tu as un dernier essayage de prévu, ta mère voulait te le dire mais elle ne se sentait pas bien

- Qu'a-t-elle ? Demandais-je inquiète

- Rien de grave, une importante dose d'angoisse elle aussi. Demain après les essayages, je te montrerai une pièce importante qui te servira beaucoup

- J'ai hâte ! Dis-je

- Pour le moment, tu devrais aller te reposer avant que le dîner ne soit servi ma chérie

- Je n'ai pas très faim, je m'en passerais

- Je te ferai monter une part de gâteau si tu le souhaites

- Je ne dis pas non à une bonne part de gâteau, dis-je en riant

- Tu es bien une Tis Elládas toi !

- Et fière de l'être !