Only The Brave (Larry Stylinston)

Chapitre 8

Pdv Louis

En plus de sembler peser une tonne, j'ai la folle impression que mon téléphone est en feu. Il iradie littéralement contre ma joue, à moins que ce ne soit mon esprit qui me joue des tours. Je raccroche en laissant échapper un soupir.
Qu'est ce qu'il c'est passé...on a ?
Il n'a quand même pas flirté avec moi. Oh Harry. A cette pensée, mon cœur se serre et mes joues se colorent. Nous sommes des idiots, mais je ne peux m'empêcher de ressentir une légère chaleur courir sous ma peau et remonter le long de ma nuque. Merde.
Ça ne peut pas recommencer. Je n'en peux plus.
Et bon sang il est maqué, même s'il cours à droit à gauche ce n'est pas mon cas. Je ne veux pas de cette vie, se voir en secret tout les 36 du mois. Si ça pouvait le faire au tout début, ce n'est plus le cas aujourd'hui,j'ai besoin de stabilité, et beaucoup, beaucoup de repos. Ça doit être là fatigue. Et le fait d'avoir zappé mes cachets.

Sur ce, je vais continuer d'être un homme et un père indigne et je vais rejoindre mon bébé. Je m'engage dans les escaliers avec pour seul guide le flash de mon téléphone. Je passe comme a mon habitude devant les dizaines de cadres photos nous représentants, le groupe avant le break, un été en Californie tous dans la piscine, Niall Liam et Zayn autour d'un barbecue, Elea et Harry en train de bitcher sur une vague connaissance bras dessus bras dessous morts de rire, Harry et Ash à leur première rencontre, Harry et moi à Dunkerque... À force, je ne les regarde plus. Ce sont des fragments de mon passé révolus qui ne font que me rappeler à quel point j'ai tout fait foirer. On avait de l'or dans les mains, j'en avais aussi, mon bonheur. Mais je n'ai rien su en faire. Heureusement qu'Aslan est entré dans ma vie, il est ma plus belle erreur et ma plus grande fierté. Il me permet de me dérober à l'amertume d'une vie gâchée.
Un bruit me fait sursauter. Pitié pas un cambrioleur ou un fan... Mon cœur s'accélère, j'anticipe déjà un plan pour quitter la maison discrètement en utilisant les passages dérobés. Cependant je suis vite stopper par Monseigneur, à mes pieds qui grignote tranquillement les vieux chaussons de mon fils.
Il m'a fait peur le con. C'est fou comment il est toujours là n'importe où, n'importe quand.
Je le soulève délicatement sans qu'il ne bronche avant d'atteindre la chambre de mon ange. J'ouvre la porte doucement avant de m'infiltrer dans la pièce. Il dort à point fermé dans son grand lit. J'attrape un plaid et me colle à lui. Il se l'aise faire malheureusement habitué à accueillir son couard de père. Le lapin entre nous, je m'endors sans faire le moindre rêve.

--------

La sonnerie de l'entré retentit dans la cuisine interrompant mes rêveries. Cela suffit à Ash pour sauter de sa chaise haute et quitter en furie la table abandonnant par la même occasion son petit dej qu'il a failli se renverser dessus. RIP les cocopops.
J'en profite pour regarder l'heure du four légèrement perplexe et bousculé dans mon semblant de routine matinale... J'ai un instant d'absence. Qu'est ce qui vient de se produire.
Note à moi même, vraiment reprendre mes médocs

Harry n'est quand même pas déjà la ? On avait convenu un rendez vous en milieu d'après midi, pas dans la matinée... Je reste perplexe face à mon bol de chocolat chaud.
Je reviens à moi en entendant Ash râler dans l'entrée. Je me lève et tente de le rattraper alors qu'il se débat avec la porte d'entrée.
Heureusement, j'avais anticipé hier soir en pensant à activer la sécurité enfant. J'avale les quelques pas qui me sépare de la porte et regarde dans le judas (même si je sais que Harry est l'un des seul à pouvoir ouvrir le portail). Ash trépigne et s'impatiente tandis que la sonnette retenti a nouveau.

-"Papaaaaa !

- Oui, oui c'est bon, recule, tu bloques la porte là.''

Même s'il me fusille du regard, il optempère. Bon garçon, je pouffe.

La porte s'ouvre alors sur un Harry qui nous chantonne un salut. Il a les bras pleins de paquets qu'il dépose en vitesse au sol en prévision de mon petit ouragan.
Mon souffle se coupe, je ne l'avais pas vu sourire ainsi depuis des lustres. Solaire, il rayonne, le même regard tendre la même énergie. J'ai l'impression de respirer a nouveau, d'être de retour à la maison...