Chapitre 5 :Prise de conscience (part 2)

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{italique} pensées de Draco

(italique) pensées d'Harry

(Bienvenue dans notre époque!)

xx

Le chemin vers l'infirmerie n'avait jamais paru aussi long à Harry! En plus il avait la vague impression que quelqu'un avait rajouté des marches aux escaliers entre temps...

« Et voilà tu es arrivé mon pote! »

Ron le laissa lourdement retomber sur le lit.

« Mmm. Grogna Harry.

_ J'adorerais rester plus longtemps mais tu connais Snape? Si je traine trop il en profitera pour retirer des points à Gryffondor.

_ Mmm. »

Harry tourna la tête vers le lit voisin: Malfoy venait lui aussi d'arriver et il repoussait toujours abruptement Blaise qui tentait désespérément de l'aider.

C'est à ce moment que Pomfresh arriva:

« Par Merlin que vous est-il arrivé! S'exclama-t-elle. Je savais que ce n'était qu'une question de temps avant que vous n'en veniez aux mains! Petite rivalité sans conséquence qu'il disait. Mon cul ouais. »

Elle ignora les mines qu'arboraient les personnes présentes, choqués par sa soudaine vulgarité et elle avisa de Ron et de Blaise toujours présents.

« Et bien alors, vous n'avez pas cours? Leur demanda-t-elle brutalement.

_ Heu...si. Répondit Ron surprit par la brutalité de l'infirmière.

_ Alors qu'est-ce que vous attendez?

_ Rien, on y va. Répondit-il toujours aussi choqué. »

Après avoir salués leurs amis respectifs, les deux garçons sortirent de l'infirmerie.

L'infirmière se tourna ensuite vers ses deux patients et elle leur offrit un sourire sadique.

« Je vous préviens, ça risque de piquer un peu... »

xx

Une fois que l'infirmière se fut occupée d'eux avec une douceur incomparable -la seule chose qui avait empêché Harry de pleurer de toutes les larmes de son corps était la présence de Malfoy et vice versa- plus rien ne laissait supposer une bagarre entre les deux adolescents. Harry avait même récupéré toutes ses dents.

Il avait dû ensuite, accompagné de Malfoy, prendre le chemin du bureau de McGonagall.

L'Héritier marchait volontairement plus lentement qu'Harry pour ne pas se retrouver à côté de lui. Harry lui en était d'ailleurs très reconnaissant car il sentait que s'il voyait encore sa face d'aristocrate, toute la rage en lui remonterait d'un coup et qu'il ne pourrait pas s'empêcher de finir ce qu'il avait commencé.

C'est donc Harry qui frappa doucement à la porte du bureau du professeur de métamorphose et qui poussa la porte.

La directrice de Gryffondor se trouvait assise derrière son bureau l'air sévère alors que Snape était appuyé contre celui-ci le visage fermé et les lèvres pincées au possible.

Les deux adolescents s'assirent en silence devant leurs professeurs.

« Monsieur Malfoy, Monsieur Potter, j'espère que vous avez conscience que votre acte est inexcusable. Commença la femme d'âge mûre. Vous rouler ainsi sur le sol en vous ruant de coups! C'est indigne de votre établissement scolaire et des valeurs qui vous y sont enseignées! Je tiens également à souligner qu'il est urgent que vous enterriez vos anciennes querelles! Vous êtes dans le même camp nom d'un chien! Vous n'êtes pas sans savoir que l'on manque cruellement d'allier alors si on commence à se battre contre notre propre camp on peut dès aujourd'hui abandonner tout espoir de gagner cette guerre! Et je suis sûre que vous avez tous les deux d'excellentes raisons de vouloir la remporter. Il est grand temps que vous grandissiez et que vous murissiez un peu! Vous n'êtes plus des enfants de onze ans que je sache! Et vous croyez vraiment que vos parents serraient fiers de vous s'ils vous voyaient? »

Un avenir pour le moins surprenantOù les histoires vivent. Découvrez maintenant